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E3 2017 – Notre bilan en 10 points

Cette semaine, c’était l’E3, l’Electronic Entertainment Expo, le plus grand salon du jeu vidéo. L’édition 2017 vient tout juste de fermer ses porte, tout en nous donnant déjà rendez-vous l’an prochain, du 12 au 14 juin 2018.
Certains diront que cette année était décevante. D’autres, au contraire, affirmeront qu’il s’agissait de l’un des meilleurs E3. Cet événement n’aura laissé personne indifférent. Voici notre bilan de l’E3 2017 en 10 points. Et comme souvent dans ce genre de situation, la sélection est totalement subjective.
Electronic Arts: la surprise A Way Out
Au cours de son EA Play, l’éditeur américain a une nouvelle fois mis l’accent sur son catalogue EA Originals, un label qui renvoie à des jeux plus intimistes, loin des blockbusters développés par DICE par exemple. A Way Out est un projet dirigé par Josef Fares, le réalisateur de Brothers: A Tale Of Two Sons, un jeu indé qui racontait l’histoire touchante de deux frères. Dans A Way Out, on retrouve cette même idée d’aventure à deux. Sauf que les deux personnages n’ont aucun lien. Ils sont chacun en prison et ils vont devoir apprendre à se connaître. Le jeu de Hazelight repose aussi sur une proposition originale: A Way Out est un titre uniquement jouable en coopération et tout se fait en écran partagé, qu’on soit en ligne ou pas.
- A voir: E3 2017 – A Way Out dévoilé
Le principe même du jeu séduit. Mais on a aussi beaucoup apprécié cette présentation par Josef Fares qui, sur scène, a laissé éclaté son bonheur et a manifesté sa fierté de travailler sur un tel projet. Cela tranchait pas mal avec la séquence dédiée à Need For Speed Payback. Celle-ci a été marquée par l’apparition très embarrassante de Jesse Wellens, un Youtuber aux 10 millions d’abonnés qui devrait rapidement se retrouver dans tous les compilations Fail/Cringe/Awkward E3 2017. Précisons néanmoins qu’il est revenu dans une vidéo sur ce petit raté.
https://twitter.com/josef_fares/status/873641612563185668
La Nintendo Swiitch U
La Switch a eu un bel E3 2017, notamment parce que Nintendo sait parler à ses fans. Super Mario Odyssey s’est ainsi offert un joli trailer dans lequel il laisse entrevoir un gameplay très riche. D’un simple logo, la compagnie japonaise a annoncé Metroid Prime 4. Quelques minutes après ce Spotlight E3 2017, Nintendo a dévoilé les premières images d’un remake de Metroid 2 sur 3DS. Et la veille, on a enfin eu droit à l’officialisation de Mario + The Lapins Crétins chez Ubisoft.
Malgré tout, la Switch semble a nouveau se positionner comme une parfaite console de complément, un peu comme la Wii U en son temps. Une immense majorité des gros jeux de ces prochains mois devraient ainsi faire l’impasse sur cette machine. On pense à Star Wars Battlefront II, Call Of Duty: WWII, Destiny II, Wolfenstein II: The New Colossus, The Evil Within II, Far Cry 5, Assassin’s Creed Origins, Anthem, Dragon Ball FighterZ…
L’identité Xbox One en question
La conférence E3 2017 de Microsoft était très impressionnante; un nombre incroyable de jeux a été montré, principalement sur Scorpio Xbox One X. Mais parmi eux, très peu d’exclusivités. Certes, on sait très bien que ce sont les jeux multi qui se vendent le plus, mais les exclusivités restent importantes. Ce sont elles qui créent l’image d’une console et qui permettent souvent de capter un nouveau public.
Bizarrement, en 2017, la Xbox One est une console qui ne semble trouver son actuelle identité que dans son passé. Un sentiment renforcé par cette volonté de mettre en avant la rétrocompatibilité (360 et première Xbox). Cela nous rappelle aussi ces changements successifs de stratégie et cette difficulté à créer de nouvelles licences, ce qui a poussé Microsoft à signer par exemple les exclusivités temporaires Rise Of the Tomb Raider et Dead Rising 4. Au final, la sortie de la Xbox One X se fera sans la présence de gros titres. Cela dit, l’an passé, la PS4 Pro avait eu le même problème.
- A voir: E3 2017 – Retour sur la conférence Microsoft
- A voir: E3 2017 – Un prix et une date pour la Xbox One X (Scorpio)
To gamers & Xbox fans that make this day special, your passion for gaming motivates us, thank you and have a great #E32017 #XboxE3 Have fun pic.twitter.com/DhMjvVESjP
— Phil Spencer (@XboxP3) June 11, 2017
Sony se répète
Dans le passé, Sony nous avait habitués à annoncer des jeux plus de deux ans avant leur sortie. Le constructeur japonais s’est assagi cette année. Il a préféré se concentrer sur 2018 en remontrant son super duo God Of War – Days Gone. Ils restent impressionnants, mais ils surprennent forcément moins.
Il y a quand même eu des nouveautés comme Monster Hunter World (multi-plateforme) ou… Shadow Of The Colossus, un remake d’un jeu sorti en 2006 et remasterisé en 2011. On retiendra quand même la première vidéo de gameplay de Spider Man. Le jeu d’Insomniac Games se veut très cinématique, très monde ouvert, très QTE et très Arkham.
Sucker Punch et Hideo Kojima à Los Angeles, mais pas à l’E3
inFamous Second Son et son stand-alone First Light sont sortis en 2014. Depuis, Sucker Punch a sorti un patch « PS4 Pro » pour ces deux jeux. C’est tout. On imagine mal le studio américain se tourner les pouces depuis 3 ans. D’autant plus que les offres d’emploi évoquent un nouveau jeu d’action en monde ouvert. Une nouvelle licence? Un inFamous inédit? On pensait découvrir cela lors de l’E3 et ça aurait permis à Sony de créer la surprise.
L’absence de Sucker Punch est difficilement compréhensible. Brian Fleming, co-fondateur du studio américain, était pourtant à Los Angeles, avec… Hideo Kojima. Ce dernier a aussi évité l’E3 de manière subtile. Résultat: Death Stranding était absent. Sony en garde sous le coude. C’est bien, ça se comprend, mais parfois, il faut savoir partager.
With Sucker Punch. pic.twitter.com/w3kkMH04WL
— HIDEO_KOJIMA (@HIDEO_KOJIMA_EN) June 14, 2017
Ubisoft fait le pari de la nouveauté
Ce que Sony n’a pas accompli, Ubisoft l’a fait. Depuis le début de cette génération, l’éditeur français multiplie les nouvelles licences et les nouveaux jeux chaque année. Lors de cet E3 2017, Ubisoft a ainsi révélé du gameplay pour Far Cry 5, un titre qui semble dans la lignée du 3 et du 4. Skull & Bones reprend quant à lui les bases de Black Flag pour en faire un jeu de batailles navales complet. Starlink veut surfer sur la mode (éphémère?) des jouets vidéo. L’objectif est alors de constituer son propre vaisseau et d’explorer l’espace. Enfin, Assassin’s Creed Origins entend donner un nouveau souffle à la série avec un gameplay remanié et un tout nouveau cadre de jeu: l’Egypte antique.
On notera aussi le choix intelligent de mettre en avant les développeurs d’Ubisoft et son dirigeant Yves Guillemot. Cela rendait la conférence plus humaine, plus personnelle, plus authentique.
Le retour de Beyond Good & Evil
Puis Ubisoft a terminé avec une magnifique surprise: une premier trailer de Beyond Good & Evil 2. Le nom du jeu est légèrement trompeur puisqu’il s’agira d’une préquelle et non d’une suite. Pas de date sortie ni de plateforme pour le moment. Le développement même du jeu ne fait que commencer, maintenant que la technologie est prête —cela a pris plus de 2 ans. Il faut dire que ce BG&E2 est très ambitieux. Il entend carrément reproduire une simulation du système solaire. Le cycle jour-nuit est ainsi créé par la rotation des planètes. Voyager d’astre en astre doit également se faire sans temps de chargement façon No Man’s Sky… mais avec du contenu cette fois-ci.
Anthem veut détrôner Destiny
Oubliez Mass Effect. Le présent et le futur de Bioware, c’est Anthem. Après un teaser chez lui, lors de l’EA Play, ce jeu de tir à la troisième personne s’est offert une longue vidéo de gameplay sur la scène de Microsoft —il sera aussi sur PC et PS4.
Le jeu est absolument magnifique —il tournait sur Xbox One X— et reprend les grandes lignes de Destiny: des missions en coop, des monstres à massacrer et du loot. Il y a néanmoins quelques nuances. Chaque joueur est ainsi équipé d’un exosquelette, ce qui lui confère une plus grande liberté dans les mouvements, notamment grâce à ce jetpack.
Le jeu d’Activision s’apprête à accueillir un sérieux concurrent. Cela dit, le futur titre d’Electronic Arts et de Bioware est encore loin de voir le jour. Destiny 2, c’est pour le 6 septembre 2017 tandis qu’Anthem arrivera certainement en fin d’année 2018.
Venture beyond. Discover #AnthemGame, control your fate in an ever-changing world. https://t.co/a9t8qio6U7 pic.twitter.com/DVs9b81YGF
— Anthem (@anthemgame) June 14, 2017
La VR n’est pas oubliée, mais un peu quand même
Pour cet an 2 de la Réalité Virtuelle, on s’attendait à de grosses annonces. Après cet E3 2017, on reste sur notre faim. Oculus n’a pas souhaité avoir de stand et c’est finalement du côté de son nouvel ennemi qu’il fallait se tourner. Bethesda, en procès avec le concepteur du Rift, a annoncé 3 jeux VR pour cette fin d’année: Fallout 4 VR (PC), Doom VFR (PC, PS4) et Skyrim VR (PS4).
Du côté de Sony, plusieurs jeux à petit/moyen budget ont été annoncés dont deux titres par SuperMassive: Bravo Team et The Inpatient. Quant à la Xbox One X, alors que Microsoft paraissait très intéressé l’an dernier, le constructeur américain a semble-t-il changé d’avis et préfère désormais attendre encore un peu.
Dragon Ball FighterZ, un rêve devenu réalité
Sur le papier, il est plus ambitieux de faire un Xenoverse, un titre en 3D qui permet de créer son propre personnage et de vivre sa propre aventure. Mais parfois, il faut savoir aller à l’essentiel. Dragon Ball, ça reste avant tout de la baston. Alors pourquoi ne pas créer directement un jeu de combat en 2D? Et pourquoi ne pas embaucher un studio justement spécialisé dans ce domaine?
Avec Dragon Ball FighterZ, Bandai Namco réalise le rêve de nombreux joueurs. Le jeu d’Arc System (Guilty Gear) repose sur une excellente réalisation et un gameplay très solide, si on se fie aux premiers retours. Le jeu est prévu pour l’an prochain sur PC, PS4 et Xbox One mais une beta aura lieu dès la fin de cet été sur consoles.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.