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Extraction Shooter : la nouvelle mode PvPvE qui veut remplacer les BR

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Le jeu vidéo est fait de tendance et la prochaine qui s’annonce est l’Extraction Shooter. Tous les éditeurs s’y mettent dans un but précis : devenir le leader d’un marché qui pourrait à l’avenir rapporter gros.

En 2017, on évoquait l’éclosion des jeux-services, ou Games As A Service (GAAS, comme on dit Outre-Manche). On était aussi revenu sur les débuts du Battle Royale. Cela fait partie des modes qui rythment la vie du jeu vidéo. Ou plutôt, de son industrie. Une tendance émerge, et tous les éditeurs se penchent dessus. Ils vont la transformer, la faire évoluer. Si on prend le cas du Battle Royale, c’est un fait un Last Man Standing à grande échelle. Et l’Extraction Shooter, c’est un mélange de coopération, compétition et survie.

Extraction Shooter, c’est quoi?

Peut-être que le terme évoluera avec le temps ou sera traduit, mais pour l’instant partons sur Extraction Shooter. Grosso-modo, c’est du PvPvE ; vous affrontez d’autres joueurs et des ennemis gérés par l’IA. La menace est donc variée, et à ça, il faut rajouter ce petit truc en plus : l’extraction. Il faut quitter la zone en vie pour valider son loot. Et bien sûr, en cas d’échec, on perd tout.

On peut citer deux jeux parmi les références de l’Extraction Shooter. Le premier est Hunt : Shodown. C’est un FPS conçu par Crytek (Crysis) se déroulant à la fin du XIXème siècle. Seul ou en équipe, vous jouez un chasseur de prime ayant pour mission d’abattre un gros monstre. Le problème est que vous n’êtes pas seul sur le coup. Et si vous parvenez à tuer la bête en premier, tous les autres joueurs vous traqueront pour récupérer le butin.

Le second jeu est Escape From Tarkov, un jeu excellent jeu PC qui snobe pour le moment Steam et l’Epic Games Store. C’est un FPS avec un fort accent mis sur le réalisme et la survie. En d’autres termes, c’est complet et complexe. Et ça fait depuis plus de 5 ans que ça dure.

Le succès de Tarkov rappelle la guerre du Battle Royale. Au début, PUBG régnait en maître sur PC et se la jouait un peu simulation militaire. Puis Fortnite a débarqué et a tout dégommé. En étant multi-plateforme, accessible et gratuit, il a immédiatement touché le grand public.

Les futurs jeux de type Extraction Shooter

Beaucoup d’éditeurs rêvent désormais de sortir le Fortnite de l’Extraction Shooter, un titre qui démocratisera le genre, qui deviendra le nouveau phénomène. Et par phénomène, on entend « machine à cash. » Comme tout jeu multi, l’Extraction Shooter est parfait pour les micro-transactions et Battle Pass. Bref, de quoi aiguiser des appétits.

Hunt Shodown et Escape From Tarkov ne sont pas nouveau. La concurrence aura mis du temps à débarquer, mais rappelons qu’un jeu vidéo ne se fait pas en deux jours. Il faut analyser la tendance, la comprendre, faire valider son projet puis le concevoir… ce qui demande souvent plusieurs années. Et ça y est, les candidats commencent à pointer le bout de leur canon et de manière assez agressive.

Dans les prochains mois, Sony dégainera deux jeux. FairGame$ provient de Haven, premier projet d’un studio désormais propriété du Japonais. Ce titre se présente comme un jeu de braquage en PvPvE.

Le seconde jeu de Sony se nomme Marathon. Autrefois, c’était un FPS sur Mac par Bungie, bien avant Destiny et Halo. Maintenant, c’est du PvP dans un immense vaisseau spatial laissé à l’abandon où il faudra quitter les lieux en vie avec de précieux trésors dans les poches.

On recense aussi Heartland, par Ubisoft. C’est un spin-off de The Division qui sera disponible sous la forme d’un Free-To-Play. Les équipes de PUBG ont également un jeu de type Extraction Shooter en chantier. Il est décrit comme un monde ouvert en perpétuelle évolution où s’affronteront joueurs et IA pour des parties imprévisibles. Enfin, on peut aussi citer HYENAS de SEGA, un titre mêlant combat en apesanteur et hero-shooter.

Qui sera le nouveau Fortnite ?

Marathon, Fairgame$, Heartland, Hyenas… Tous ces jeux tenteront de se différencier d’une manière ou d’une autre. Et tous ne survivront pas. Comme pour les Battle Royale ou avant les MOBA, seule une poignée de titres tireront leur épingle du jeu. A ce sujet, on disgresse légèrement et on revient sur la stratégie multi de Sony. Le Japonais financent beaucoup de jeux en ligne ces derniers temps et il y aura forcément des échecs à un moment. Historiquement, Sony a d’ailleurs toujours eu du mal avec les jeux en ligne (KillStrain, Destruction All Stars…). Mais si un seul parvient à devenir un phénomène à la Fortnite, ce sera le jackpot.

Enfin, rappelons que Battlefield et Call Of Duty ont tous deux un pied dans l’Extraction Shooter. Les mode Hazard de BF 20242 et DMZ de Warzone 2 sont chacun des PvPvE où il faut quitter la zone pour valider son loot. Ce sont toutefois des modes bonus. Les gens jouent à Battlefield 2042 pour ses matchs à 64 joueurs ; Warzone 2 restent avant tout un Battle Royale.

Bref, en matière d’Extraction Shooters, Electronic Arts et Activision sont encore un peu timides. D’autres, en revanche, y croient énormément.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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