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Battle Royale: Mais c’est quoi cette mode dans le jeu vidéo?

Fortnite, PUBG… Depuis un an maintenant, on ne parle plus que d’eux. Ils appartiennent au genre du Battle Royale. C’est le mode du moment, c’est la mode du moment. Ils ont dépassé le stade du phénomène et même le journal télévisé de TF1 en parle. Mais au fait, c’est quoi un Battle Royale?
Contrairement aux croyances populaires, le Battle Royale est loin d’être un genre nouveau. Cela fait depuis bien longtemps que ce mode de jeu est intégré dans des productions. Dans les jeux de tir, l’appellation anglaise de Last Man Standing est souvent utilisée. Si on fait un détour par les Party-Game, on repense forcément à Bomberman. C’est un jeu dans lequel on ramasse divers bonus, et c’est le dernier en vie qui est déclaré grand vainqueur. C’est d’ailleurs cet élément de « survivant » qui est le plus important. Le Battle Royale répond cependant à d’autres règles bien précises. Ou du moins, les nôtres, rien n’étant véritablement figé.
Le Battle Royale, une question de taille
A notre sens, trois éléments régissent le Battle Royale. Le premier est la folie des grandeurs. Il faut que la carte soit assez grande pour accueillir une centaine de joueurs. Dans PUBG et Fortnite, 100 est d’ailleurs le nombre magique, le nombre de compétiteurs qui s’affrontent à tout moment. Certains titres visent plus haut. Le très ambitieux Mavericks Proving Grounds, un vrai-faux MMO dont on ne sait pas grand chose si ce n’est cette interview chez VG247, prévoit quant à lui 400 personnes dans une même arène.
Avoir un grand nombre de joueurs sur une même carte est très important. Premièrement, cela renforce le sentiment de satisfaction lors de la victoire finale. Et secondement, cela permet de créer des groupes. Même en équipe de 4, ce sont 25 escouades qui s’affrontent, généralement au sol. Les combats s’effectuent après avoir longtemps marché, ou bien s’être déplacé en véhicule. Mais les arrêts sont nombreux, puisqu’il faut sans cesse fouiller les environs pour dénicher différents objets.
Liberté et égalité
C’est là qu’intervient le deuxième point du Battle Royale. Tout le monde débute sur un pied d’égalité. Dans les faits, cela se matérialise par une règle simple: on ne débarque avec aucun équipement. Gadgets et autres armes doivent être trouvées sur l’immense terrain de jeu. Cela implique forcément une dose de chance puisque trouver rapidement une arme surpuissante peut donner un avantage au combat.
En pleine tempête
Enfin, le troisième et dernier point important du Battle Royale, c’est cette map qui devient de plus en plus inhospitalière. Dans Fortnite, une tempête se forme rapidement. Pour survivre, il faut rester dans l’oeil du cyclone. Cette zone forme un cercle. Dans le récent Radical Heights, conçu par les équipe du sous-estimé Lawbreakers, la map est quadrillée. La forme diffère mais la logique reste la même.
Si la carte rétrécit, c’est uniquement pour une question de rythme. Cela implique qu’il faut sans cesse être en mouvement et donc, ne pas camper. Les déplacements se multipliant, le risque de rencontres inopportunes augmente. Une tension supplémentaire apparait alors. La zone de sécurité étant aléatoire, aucune partie ne se ressemble, du moins en théorie. On vit donc sans cesse quelque chose de nouveau, ce qui explique sans doute le succès du Battle Royale. Et il en va de même pour les retransmissions sur Twitch ou Youtube: à chaque fois, c’est un spectacle différent.
Une question de gros sous
L’an dernier, PUBG aurait généré plus de 700 millions de dollars. Rien qu’en mars 2018, Fortnite aurait quant à lui rapporté environ 230 millions de dollars. Ces deux jeux n’ont pas le même modèle économique. Le premier cité est payant, l’autre est un free-to-play avec des micro-transactions. Ils ont néanmoins ce point commun de connaître un immense succès et d’être enviés.
Le terme de Battle Royale est au final devenu un buzzword, comme l’était autrefois le MOBA, ou comme l’est actuellement le mot Blockchain. De nombreux éditeurs et développeurs décrivent leur production comme des Battle Royale. C’est un puissant argument de vente, mais par rapport aux règles énoncées plus haut, tous ne sont pas de vrais Battle Royale. Si on prend le cas de Darwin Project, seule une dizaine de joueurs sont dans une arène. En introduction, nous évoquions Bomberman. Tout y est, ou presque: la map qui rétrécit, les objets à trouver, du chacun pour soi… Mais là encore, dans ses dernières version officielles, il n’accueille pas assez de joueurs. D’où cette question: cher Konami, à quand un vrai Bomberman Battle Royale?
Quel avenir pour le Battle Royale?
Le même problème se pose pour les dernières rumeurs du moment. Que ce soit Call Of Duty Black Ops 4 ou Battlefield V, chacun aurait en projet un mode Battle Royale. Si on se fie à l’historique de ces licences, seul le jeu de DICE serait capable de proposer quelque chose faisant honneur à la tendance actuelle.
A l’avenir, il y a de fortes chances pour que le Battle Royale se démocratise de plus en plus. Il va devenir un mode supplémentaire dans les titres multijoueur et qu’importe s’il ne correspond pas parfaitement aux critères cités plus haut, le mot Battle Royale apparaitra. Ce sera du chacun pour soi où tout le monde débutant les mains vides. Certains studios essayent néanmoins d’ajouter un petit élément supplémentaire, le petit truc en plus qui permet de se distinguer de la concurrence. Dans Fortnite par exemple, c’est la construction. Et c’est pour cette raison qu’on est très curieux de voir ce que nous réserve Red Dead Redemption 2. La guerre du Battle Royale connait actuellement deux grands vainqueurs, mais les choses pourraient très bien basculer à l’automne prochain.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.