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Fable 4: Des infos sur le jeu refusé par Microsoft

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Lionhead avait proposé il y a quelques années de développer un Fable 4. Microsoft avait rejeté cette idée, expliquant alors qu’il avait d’autres ambitions pour son studio anglais.

Dans un article aussi long que passionnant, Eurogamer revient sur l’histoire de Lionhead et révèle des détails sur un Fable 4 dont ne voulait pas Microsoft. C’était en 2012, alors que la Xbox One n’avait pas encore été dévoilée au grand public, le constructeur américain avait mandaté Lionhead de créer un nouveau Fable. Mais la firme de Redmond voulait un titre différent des précédents épisodes. Il voulait un « jeu en tant que service » (game as a service en VO), une expression très appréciée par Ubisoft ces derniers temps qui renvoie à un jeu, souvent un F2P, qui reçoit de manière régulière des mises à jour afin d’augmenter son contenu et de revoir l’expérience globale. Microsoft estimait en effet que l’époque des jeux solo était révolue et que ce nouveau virage pour Fable permettrait à cette licence de générer de plus gros revenus.

La licence Fable dégageait déjà des bénéfices, explique notamment Peter Molyneux, mais ceux-ci étaient bien loin des recettes d’un Halo par exemple. Microsoft n’a d’ailleurs pas laisser le choix à Lionhead, selon une source d’Eurogamer (« Vous faites un jeu en tant que service ou vous fermez« ) et c’est donc assez logiquement que le constructeur et éditeur américain refusa de financer Fable 4. Ce dernier était pourtant un titre ambitieux.

Développé à l’aide de l’Unreal Engine 4, Fable 4 aurait dû amener cette série dans une nouvelle ère technologique et industrielle, une époque victorienne où apercevoir des véhicules volants n’aurait pas été étonnant. Dans les rues de Bowerstone, une immense ville très dense, on aurait alors pu croiser des prostituées, Jack L’Eventreur ou Dr Jekyll et Mr Hyde. L’univers de cet opus se voulait plus sombre, plus cru et plus adulte. Cela n’a cependant pas convaincu Microsoft.

Après ce refus, Lionhead est alors parti sur Fable Legends, un Free-to-Play proposant des affrontements en 4v1. Selon Eurogamer, le développement fut compliqué, le studio anglais n’ayant jamais conçu de jeux de ce genre auparavant. Aux problèmes de design se sont aussi ajoutées des difficultés liées au moteur de Fable Legends. Lionhead utilisait une version peu avancée de l’Unreal Engine 4. Microsoft a aussi indirectement mis des bâtons dans les roues du studio britannique. Le cross-platform Windows 10 – Xbox One n’était pas prévu à l’origine et il fallait alors être sûr qu’il soit impossible de tricher sur PC. Fable Legends se devait aussi d’être une vitrine technologique pour Microsoft et de montrer pleinement les capacités de Directx 12, ce qui entraina forcément un développement plus long. Au final, d’après l’article d’Eurogamer, 75 millions de dollars (!) auraient été dépensés pour Fable Legends. Un budget absolument colossal.

La suite est connue: en mars 2016, Microsoft annonça l’arrêt de Fable Legends et le 29 avril, Lionhead ferma ses portes. Selon la branche anglaise de Kotaku, plusieurs repreneurs se sont manifestés afin de racheter Lionhead, mais l’immense majorité d’entre eux souhaitait inclure dans ce sauvetage la licence Fable. Microsoft n’était toutefois pas vendeur et désirait garder son IP.

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Co-fondateur de Lionhead et désormais à la tête de 22cans, Peter Molyneux assure qu’il aimerait un jour concevoir un Fable 4. Mais pour cela, il faudra obtenir l’autorisation de Microsoft.

En illustration, une image de Fable Legends.

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Black Friday REKT : les meilleures offres viennent de tomber (et ça part très vite)

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Le Black Friday 2025 est officiellement lancé et REKT fait partie des marques qui proposent les réductions les plus intéressantes du moment. La marque française spécialisée dans les chaises gaming, les bureaux et le mobilier ergonomique affiche des promotions allant jusqu’à 200 euros. Les stocks commencent déjà à diminuer sur certaines références, et la fin de l’opération approche.

Pour consulter toutes les promotions encore disponibles, rendez-vous ici : https://rekt.fr/shop

Jusqu’à 100 euros de réduction sur les chaises gaming

Les chaises gaming REKT sont parmi les modèles les plus populaires du marché. Elles bénéficient d’une conception robuste, d’un confort optimisé et de finitions adaptées aux longues sessions de jeu ou de télétravail.

Les promotions Black Friday permettent de profiter de réductions allant jusqu’à 100 euros selon les modèles et les coloris. Certaines références affichent déjà des quantités limitées.

Jusqu’à 150 euros sur les bureaux gaming

Les bureaux REKT bénéficient eux aussi de remises importantes. Plusieurs modèles, dont les bureaux motorisés, sont proposés avec jusqu’à 150 euros de réduction. Les plateaux larges et les finitions renforcées séduisent particulièrement les utilisateurs qui souhaitent optimiser un setup multi-écran.

Comme chaque année, les tailles les plus demandées partent rapidement, notamment les plateaux 140 cm et 160 cm.

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Jusqu’à 200 euros sur les chaises ergonomiques

Les chaises ergonomiques REKT représentent les meilleures réductions de ce Black Friday. Conçues pour le télétravail intensif, elles offrent un soutien lombaire avancé, des matériaux premium et une assise pensée pour réduire la fatigue.

Les réductions peuvent atteindre 200 euros, ce qui en fait l’un des meilleurs rapports qualité-prix du moment pour les personnes passant plusieurs heures par jour devant un écran.

Des stocks limités et une fin imminente

Comme souvent au Black Friday, les modèles les plus populaires sont les premiers à disparaître. Plusieurs tailles et coloris commencent déjà à être affichés en stock faible sur le site officiel. Les offres sont limitées dans le temps et pourraient se terminer avant la date finale en fonction des ruptures.

Pour consulter toutes les promotions encore disponibles, rendez-vous ici :

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Metroid Prime 4 fera-t-il passer un cap à la série de Nintendo ?

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La sortie de Metroid Prime 4 : Beyond approche à grands pas. C’est un soi un événement ; son prédécesseur, Metroid Prime 3 date de 2007. Et pourtant, il y a un risque que cet épisode passe inaperçu. Car malheureusement, depuis ses débuts, la série est boudée par le public.

En janvier 2019, Nintendo annonçait le reboot de Metroid Prime 4. Le jeu était alors en développement du côté de Bandai Namco et se voyait finalement transféré du côté de Retro. C’était un retour aux sources presque logique. Ce studio texan est en effet l’auteur de trois jeux Metroid Prime.

Rebooter un projet n’est pas anodin. Ce n’est pas un simple report comme bon nombre de jeux peuvent connaître. C’est un retour à zéro, un développement qui recommence pour repartir sur des bases saines.

Près de six ans après ce retournement de situation, Metroid Prime 4 : Beyond est enfin prêt à en découdre. Le jeu sera disponible dans 3 semaines, de premières previews sont disponibles, et les retours sont mitigés. Est-ce alors inquiétant ?

Metroid ne parvient pas à être au niveau de Mario et Zelda

Metroid est une licence culte du jeu vidéo. Mais le grand public s’en fout totalement. Cet été, la Newsletter Le Résumé Jeu Vidéo rappelait justement le paradoxe Metroid. C’est une franchise historique pour Nintendo, mais elle n’a jamais su s’imposer.

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L’histoire de Metroid remonte à 1986 sur NES, la même année que The Legend Of Zelda. Metroid a alors inventé un genre —qu’on associera aux Castlevania pour devenir le Metroidvania— et repose sur une héroïne. A l’époque, c’était rare.

La série des Metroid a connu de nombreux titres, parfois en 2D, en 3D, sur portable ou consoles de salon. Mais jamais ses ventes n’ont explosé. L’épisode le plus vendu est ainsi Metroid Dread, titre sorti en 2021 sur Switch, et vendu à près de 3 millions d’exemplaires. Certes, c’est pas mal, mais si on compare à d’autres séries, c’est faible. Les Mario, Zelda et Pokémon dépassent facilement les 20 millions sur cette même machine. Luigi’s Mansion 3 a quant à lui franchi la barre des 14 millions d’exemplaires écoulés.

Metroid ne parvient pas à s’imposer et pourtant, la presse est unanime. Sur Metacritic, les premiers Metroid Prime affichent un score égal ou supérieur à 90/100. Metroid Dread est quant à lui à 88/100, ce qui reste excellent.

Metroid Prime 4 peut-il s’imposer ?

La communication autour de Metroid Prime 4 : Beyond est curieuse. Il donne parfois l’impression que Nintendo ne cherche pas à pousser ce titre. Kirby Air Riders, suite d’un jeu passé inaperçu sur GameCube, a ainsi eu droit à deux Nintendo Direct, chacun durant près d’une heure. Certes, ce Kirby est traité comme une nouvelle licence et est aidé par l’aura de Masahiro Sakurai, mais Metroid aurait pu lui aussi bénéficier de la même visibilité.

A la place, on le retrouve coincé au milieu d’autres jeux, à l’image de ce trailer qui révélait pourtant la moto et sa date de sortie. De même, on s’étonne que la trilogie Metroid Prime n’ait pas été entièrement remasterisée. Ce sont d’excellents jeux et seul le premier épisode a eu droit à ce traitement de faveur.

Des previews de Metroid Prime 4 sont tombées hier. Les retours manquent d’enthousiasme. VGC pointe notamment du doigt un side-kick imposé, du moins au cours de cette session de jeu. Miles MacKenzie —c’est son nom, serait un acolyte très bavard, essayant de temps en temps de faire de l’humour ou donnant fréquemment des indications à Samus. Le site anglais explique que cela tranche grandement avec l’esprit de la série qui repose sur l’exploration et ce sentiment d’isolation. Metroid Prime 4 semble être un jeu solide selon les dires du testeur, mais ce PNJ gâcherait l’expérience globale.

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Difficile de dire ce qu’il en sera quand le jeu final sortira. Peut-être que le début est poussif mais que la suite est bien plus intéressante. Le choix d’ajouter un compagnon à Samus est en tout cas intéressant. Nintendo semble vouloir changer les règles de Metroid. Ça déplaira peut-être aux fans de la licence, mais c’est peut-être aussi comme ça que la série pourra s’ouvrir au plus grand nombre en devenant plus accessible.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

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Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

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On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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