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PlayStation 5: une communication géniale ou bien maladroite?

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Les nouvelles révélations au sujet de la PlayStation 5 surprennent. En terme de communication, Sony a décidé d’innover. Si certains y verront une forme de maladresse —traduisant sans doute une frustration de ne pas en savoir davantage—, d’autres estimeront que Sony fait avant tout cela pour tout verrouiller. C’est notre cas.

L’officialisation de la console next-gen de Sony avait eu lieu en début d’année, chez Wired. Le nom officiel de la PlayStation 5 —ô surprise— a quant à lui été révélé hier soir, toujours chez Wired.

Et la console en elle-même? On ne l’a toujours pas vue. De même, aucune image de l’interface de la machine, de sa manette, de ses jeux ou de ses démo techniques. A la place, Wired enchaîne les blocs de texte. En 2019, c’est courageux.

PS5: d’abord la console puis la manette

Dans le premier article, il était question d’officialiser la future arrivée d’une console next-gen de la part de Sony. Les contours étaient aussi donnés: un monstre de puissance capable d’afficher des jeux en 8K ou des effets très gourmands comme le Ray Tracing. Jusque-là, rien que du très classique. Puis Sony précisait que l’arrivée d’un support de stockage SSD, couplé à quelques bidouillages de la part du Japonais, permettrait de réduire considérablement les temps de chargement. Jouer sans attendre, ou quelque chose comme ça, devrait être l’un des slogans de cette PS5.

Avec ce second article, Wired révèle le nom de la console (PlayStation 5) et donne un peu plus de détails. C’est notamment la manette qui fait l’objet de quelques paragraphes. On sait ainsi qu’elle sera légèrement plus lourde, qu’elle héritera de ce qui ressemble à un micro (pour une assistance vocale via une IA?), que les gâchettes offriront différents degrés de résistance… Autre ajout intéressant: des retours haptiques dans la manette pour reproduire la sensation de toucher. Cela rappelle les JoyCon de la Switch dont les vibrations sont bluffantes; elles ont néanmoins disparu avec la Switch Lite.

La manette de la PS5 bénéficiera aussi d’une meilleure autonomie et d’un rechargement en USB C, ce qui n’est guère étonnant. Autre information qui ne surprendra personne: la date de sortie de la PlayStation 5 est prévue pour la fin d’année 2020, comme nous le répétons depuis un bon petit moment ici.

Avant la PS5, Sony revoit sa manière de communiquer

Rien que du texte, pas d’image. Il faut faire travailler son imagination pour voir la PS5, sa manette, ou bien ses jeux. Serait-ce une forme de communication bancale de la part de Sony? Comment peut-on annoncer des choses sans les montrer?

Le fait est que Sony n’est semble-t-il pas encore prêt à tout dévoiler. Il prend son temps et cela va avec sa stratégie débutée ces derniers mois. Le constructeur japonais n’était pas à l’E3. A la Gamescom, il n’a tenu aucune conférence. Plus fort encore, c’est pendant l’Opening Night que Sony a plus ou moins discrètement officialisé le rachat de Insomniac Games.

Sans doute bien inspiré par Nintendo et ses fameux Direct, Sony s’est aussi mis aux State Of Play. Il y a quelques jours, c’est par ce programme enregistré qu’il a annoncé la date de sortie de The Last Of Us: Part II. Quant à Death Stranding, la grosse exclusivité PS4 de cette fin d’année, il avait reçu avant l’E3 un trailer de près de 8 minutes. Une manière comme une autre pour Sony de montrer qu’il peut créer l’événement quand il le souhaite.

Multiplier les infos officielles sur la PS5 pour éviter les leaks

Sony veut en fait maitriser sa communication. Le choix de Wired est intéressant car c’est un magazine/site qui s’adresse à un public technophile; la prochaine fois, cher Sony, offrez néanmoins l’exclusivité à JulienTellouck.com svp.

Cela permet aussi à Sony d’accélérer les choses. Les dev kits PS5 se multiplient et de plus en plus d’équipes ont entre les mains cette future console Next-Gen. Plus le temps passe, plus les risques de fuite se multiplient. Sony préfère ainsi mettre directement les choses au clair. Il détient la vérité et la distille quand il le veut. Ça évite donc les leaks qui se mélangent ensuite aux rumeurs, ce qui crée tout et n’importe quoi.

C’est bien sûr un peu agaçant de n’avoir aucune image de la PS5. On est curieux, on est impatient, on veut tout, maintenant. Il reste néanmoins 12 mois à Sony pour dévoiler le reste des informations au sujet de la PS5. On a envie d’imaginer une stratégie rappelant celle de la PS4: une conférence à la fin du premier trimestre 2020 avec quelques démos techniques, puis un grand show aux alentours de l’E3 avec une date de sortie et un prix. Puis il sera temps de se confronter à la Xbox Scarlett.

La PS4 n’est pas morte, mais la PS5 et le PSNow représentent l’avenir

A son rythme, Sony accélère. Il rappelle que la PS4 n’est pas encore morte via les prochaines sorties de Death Stranding et de The Last Of Us: Part II. Il revoit à la baisse les prix du PSNOW alors que Stadia débarque dans un mois et que Microsoft ne cesse de parler de cloud-gaming. Sony donne l’impression de faire la course, mais en solo. Il gère son allure et donne quelques coups d’accélération de temps en temps. Il faudra voir comment seront gérées les prochaines étapes importantes, notamment face à la concurrence.

Il reste encore à savoir la date précise de la PS5 (octobre, novembre?), son prix (399€?) et ses fonctionnalités inédites (comme le Share autrefois). Puis il sera question des jeux de lancement. On n’achète pas une console next-gen parce qu’elle est jolie. Il y aura forcément les jeux tiers comme FIFA, Assassin’s Creed chez les Vikings, Call Of Duty… Est-ce que Sony osera dégainer Horizon 2? Pour un jeu de cette importance, 3 ans et demi de développement paraît presque court… On imagine que Sony Japan voire London Studio auront leur mot à dire.

Et puis il y a le cas Bluepoint. Les auteurs du remake de Shadow Of The Colossus (chef d’oeuvre), des remasters de Metal Gear Collection (chef d’oeuvre) et Uncharted Collection (chef d’oeuvre), et du portage PSVITA de PlayStation All-Stars Battle Royale (oups) travaillent sur PS5. Il s’agira à nouveau de ressusciter une ancienne licence, ou plutôt la ré-imaginer. Les paris sont ouverts. On ignore ce que c’est ou si ça sera disponible au lancement de la PS5. Mais la véritable interrogation est: Sony va-t-il racheter Bluepoint? A voir si ce n’est pas une annonce de 2020… avec des informations supplémentaires sur la PlayStation 5, donc.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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