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Test : Hell Yeah : La Fureur du Lapin Mort

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Que vous le croyiez ou non, l’enfer existe. Et il y en a même un destiné aux animaux et aux monstres. Ces derniers sont d’ailleurs bien organisés puisqu’ils ont établi, aussi surprenant que cela puisse paraitre, une monarchie avec à leur tête: un lapin. A la mort du roi, c’est sa progéniture, Ash, qui a pris place sur le trône. Manque d’expérience, de sagesse ou bien simple problème de volet, le lapinou a rapidement trouvé le moyen de se faire prendre en photo dans son bain par des paparazzis. Jusque là, ça pourrait aller, mais Ash n’était pas seul: un canard jaune en plastique lui tenait compagnie.

Pas très mignon mais très ronchon, Ash est donc un petit lapin blanc définitivement déterminé à enrayer la circulation de ces clichés compromettants. Comment? En partant à la poursuite des 100 monstres les ayant vus pour au final les trucider un par un, sans aucune pitié. Tous sont répartis dans une dizaine de mondes très colorés. La 2D de Hell Yeah est magnifique, mais le jeu est parfois surchagé en détails, ce qui impacte sur la lisibilité de l’action. En l’état, Hell Yeah s’apparente à un Metroidvania à l’exception que là, point de Samus ou Alucard, mais un lapinou équipé d’une foreuse et avec dans les pattes des mitrailleuses et lance-roquettes. Inutile de chercher à négocier avec Ash, donc. S’en suit alors l’exploration de chaque niveau à la recherche des vilaines créatures. On retrouve quelques pièges sur le chemin, des ennemis parfois bien collants, des endroits où il faut creuser et les vilains monstres qui se sont rincé l’oeil sur notre animal à grandes oreilles. Les combats prennent alors soit la forme d’un mini-puzzle, soit la forme d’un affrontement plus classique avec des échanges de roquettes dans les dents. Et une fois que la barre de vie du boss est vide, un sanglant finish-move apparaît à l’écran sous la forme d’un mini-jeu délirant, tout droit sorti de Wario-Ware. Une chose est sûre: si pour Ash retrouver sa dignité est une chose très sérieuse, le jeu n’en demeure pas moins complètement déjanté, bourré de délicieuses références aux années 90 et doté de dialogues désopilants.

Cependant, il faut bien se rendre à l’évidence que Hell Yeah peine à se renouveler tout au long des 7/8h de jeu, malgré quelques spécificités suivant les niveaux. Le titre d’Arkedo jongle à la fois avec de la plate-forme, de l’action et de l’exploration, et pourtant, on se retrouve avec le même enchevêtrement de séquences tout au long du jeu. Aucun de ces aspects n’est malheureusement exploité jusqu’au bout: pas de nouveaux pouvoirs, pas de nouvelles capacités, le lapin récupère simplement de nouveaux fusils et une foreuse plus puissante. Même si le jeu dispose en l’état d’une belle durée de vie, le terminer n’apporte rien de nouveau: ni mode défi, ni une difficulté plus élevée via un new game +. Bref, Hell Yeah reste un bon jeu à l’action nerveuse et parfois corsée, avec une énorme dose d’humour, mais qui peut vite devenir répétitif dans son déroulement.

Hell Yeah : La Fureur du Lapin Mort est développé par Arkedo et édité par SEGA. Jeu sorti le 3 octobre sur le Xbox Live (1200pts), PlayStation Network (13€) et Steam (13€). PEGI 12. Version testée: PSN.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par “l’argent illimité” de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape.” Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? On doute fortement.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si “l’argent illimité” a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. “Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant” a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que “Microsoft est un partenaire incroyable” et être “très heureux de travailler avec lui.” Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. “Les gens sont de moins en moins enclin à payer” pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. “Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un anassure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. “L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. “Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront.” C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. “Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct.indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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