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Test PS5 : Astro’s Playroom – Serait-ce la Killer App?

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Astro’s Playroom n’est pas une démo gratuite anodine. Elle a un rôle spécial : elle sert d’ambassadrice à la PlayStation 5 et sa manette DualSense. Mais en soi, énormément de jeux peuvent occuper cette fonction. En revanche, peu seraient capables d’émerveiller autant qu’Astro’s Playroom, un titre unique du début à la fin.

Le petit Astro était à l’origine une démo sympathique sur PS4, puis pour le PSVR. Il a ensuit pris du gallon en héritant de sa propre aventure: Astro Bot Rescue Mission. Hélas, comme c’était un jeu en réalité virtuelle, beaucoup sont passés à côté de ce chef d’oeuvre.

Sur PS5, Astro’s Playroom s’inspire grandement de ce jeu sorti en 2018. C’est toujours de la plateforme et bourré d’idées malignes. On retrouve 4 mondes très différents : celui du GPU, de la RAM, du SSD et du refroidissement. Ces 4 univers correspondent aussi aux 4 générations de consoles qui précèdent la PlayStation 5. A tout moment, on retrouve ici et là des clins d’oeil à des jeux, des slogans ou des accessoires de ces anciennes machines. Cela prend la forme de collectibles ou de petites saynètes jouées incognito par les petits Astro. C’est drôle, c’est mignon, c’est adorable.

Au-delà de cet aspect nostalgique, Astro’s Playroom est un jeu de plateforme qui redouble d’inventivité. On saute, on plane, on cogne des méchants, on active des mécanismes et on utilise des gadgets. Chaque monde réussit à inventer de nouvelles phases de gameplay : on se transforme en un ressort pour bondir partout, on prend le contrôle d’un mécha-singe pour prendre de la hauteur, on fait un remake de Super Monkey Ball…

Astro’s Playroom est plus qu’une simple démo offerte sur PS5

Astro’s Playroom fourmille d’excellentes idées et celles-ci s’appuient souvent sur la DualSense. La manette de la PlayStation 5 reste la star de cette aventure. Ses vibrations HD accompagnent parfaitement ce que l’on voit à l’écran. Son haut-parleur ajoute un vrai plus à l’ambiance sonore. Le pavé tactile est utilisé avec parcimonie. Le gyro montre à quel point la DualSense est précise. Enfin, ses gâchettes proposent quant à elles une nouvelle façon de jouer.

Tout le monde veut jouer à Astro’s Playroom.

Sony appelle ça des gâchettes adaptatives. Dans les faits, ça signifie qu’elles peuvent se bloquer ou marquer une forme de résistance quand on appuie dessus. Quand on tire à l’arc ou qu’on contrôle une petite fusée, ça fait tout de suite la différence. On est alors davantage impliqué dans le jeu et on ne fait qu’un avec son personnage.

Du début à la fin, Astro’s Playroom est un jeu qui met de bonne humeur. Il est difficile de lâcher la DualSense car on souhaite continuer à découvrir tous les easter eggs et parcourir ces niveaux designés avec talent. Hélas, au bout de deux bonnes heures, on vient à bout des 4 mondes d’Astro’s Playroom. Il faut ensuite compter une trentaine de minutes pour vaincre l’excellent niveau bonus. Reste alors des collectibles à dénicher ou des courses —avec classement en ligne— à faire et refaire. Mais on reste sur sa faim. On en veut plus. Alors oui, c’est gratuit, mais des jeux d’une telle qualité sont trop rares. L’expérience est courte mais intense. Astro’s Playroom est à la fois un sublime musée PlayStation, une démo technique, un excellent jeu de plateforme et finalement, l’atout charme de la PS5.

Astro’s Playroom est développé par la Team Asobi et édité par Sony Interactive Entertainment. Sortie du jeu sur PlayStation 5 le 19 novembre 2020. PEGI 7 car les Astro sont des petits robots adorables.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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