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Test : DRIVECLUB (PS4)
Test DRIVECLUB (PS4) — En novembre dernier, face à la Xbox One et plus précisément Forza Motorsport 5, Sony espérait pouvoir aligner Driveclub pour le lancement de sa PlayStation 4. Mais divers soucis ont finalement retardé l’échéance, Driveclub ayant raté le contrôle technique. Un an plus tard, Driveclub est de retour et, après un gros coup de polish, peut enfin sortir des stands pour défier ses nouveaux adversaires dont un Forza inédit. Driveclub en a-t-il assez sous le capot pour être l’une des surprises de cette rentrée? Voici notre verdict.
Il est loin le temps où Evolution Studios lançait dans la précipitation Motorstorm en oubliant, pour la version japonaise, d’inclure un mode en ligne, et en livrant un jeu aux temps de chargement pénibles et au contenu restreint. L’équipe anglaise de Sony a maintenant su prendre son temps et accepter de repousser Driveclub de près d’un an afin de le peaufiner, comme on dit. Tant au niveau visuel que des interactions sociales. Le jeu d’Evo’ est désormais un titre très plaisant à jouer mais deux manques plutôt surprenants se font toutefois ressentir pour ce lancement : des effets météo et un mode photo. L’idée de repousser une nouvelle fois Driveclub ayant sans doute effrayé Sony, il faudra donc attendre un futur patch —heureusement gratuit— qui viendra pimenter encore un peu plus l’expérience. Driveclub n’en est pas pour autant monotone mais on reste extrêmement curieux de voir le ciel changer et les nuages se gonfler de pluie en pleine course, surtout quand on voit le soin apporté au jeu.
Du soin, Driveclub en déborde justement. L’interface globale du jeu est très élégante, la navigation dans les menus se fait facilement, et les loadings avant les courses sont tout à fait corrects pour ne pas dire courts. Driveclub respire le travail bien fait. Sur le plan visuel notamment. Malgré un très léger aliasing et des textures manquant parfois de relief, la réalisation du jeu est très satisfaisante, sans pour autant être une claque. Mais les développeurs anglais savent par moment flatter la rétine et proposent ainsi souvent de magnifiques décors, une distance d’affichage bluffante, un très bon éclairage ou encore quelques ajouts qui font mouche comme un cycle jour-nuit parfaitement bien intégré. Sous la lueur de la Lune, on peut parfois admirer de manière aléatoire des aurores boréales ou des feux d’artifice. . . Lorsque le soleil est levé, on remarque plutôt les pétales de fleurs agglutinés au sol volant au passage des bolides, ou bien des spectateurs jetant des confettis. Les détails sont nombreux et on pourrait aussi énumérer la vie sauvage qui s’active parfois sur le bord de la route. Mais il est toutefois difficile d’observer tous ces mouvements quand on a la tête dans le volant, d’autant plus que la vue cockpit s’avère elle aussi très plaisante.
La conduite de Driveclub se situe à mi-chemin entre l’arcade et la simulation. Une position plutôt bancale qui donne souvent l’impression de jouer à l’Auto-Tune des jeux de caisse, une simulation automobile où toutes les aides seraient activées par défaut. Il est d’ailleurs impossible d’effectuer un quelconque réglage dans les options et le garage sert seulement à changer la peinture de sa carrosserie; il n’y a donc pas non plus de tuning. Après quelques minutes d’adaptation, la conduite se révèle fluide et agréable, et les sensations de vitesse bonnes. Le véhicule répond parfaitement au doigt et à l’oeil, probablement beaucoup trop pour les puristes, et le gameplay est très tolérant, notamment au niveau des accrochages. Il existe ainsi bien des dégâts, mais ceux-ci sont purement cosmétiques.
Dans ces conditions, comment différencier les meilleurs pilotes? La réponse est simple et se résume à la recherche de la trajectoire parfaite, comme dans tous les jeux de voiture en somme. On retrouve aussi un système d’XP qui permet de débloquer au fur et à mesure de nouveaux véhicules. Chaque action ou presque confère des points d’expérience. Passer un adversaire rapporte 500 points; rouler à folle allure ou drifter permet aussi d’engranger quelques points supplémentaires. Driveclub récompense le style, mais aussi la conduite. Le jeu baisse notre score à chaque contact ou sortie de piste. Pire encore, et c’est sans doute le point le plus frustrant, on recense aussi des pénalités qui obligent le conducteur à rouler au pas pendant quelques secondes. Cela intervient sur une collision trop prononcée (exemple : s’appuyer sur les adversaires pour mieux freiner) ou lorsqu’il y a une tentative de fraude en coupant honteusement un virage. Jusque-là, rien de bien anormal, mais ces sanctions paraissent bien souvent aléatoires et même parfois exagérées. De même, perdre 200pts d’XP quand le concurrent de derrière oublie de freiner dans un virage est souvent agaçant.
Outre des courses classiques contre une dizaine d’adversaires, on retrouve aussi dans Driveclub des contre-la-montre ou quelques épreuves de drift. Mais le coeur même du jeu reste la compétition ou plutôt les défis. On retrouve d’ailleurs bien là l’héritage de Motorstorm RC. La page d’accueil du jeu énumère les différents événements qui se sont passés depuis la dernière connexion, dont le résultat de précédents défis auxquels on a pu participer. De même, une case challenge fait son apparition sur le menu principal afin de lister une partie des temps et scores récemment réalisés, ou bien tout simplement pour créer son propre défi. Les ressemblances avec MotorStorm ne s’arrêtent pas là. La progression dans le mode solo est une succession de courses avec des catégories de véhicules imposées. Aucun mode carrière à l’horizon donc, simplement de nouveaux bolides qui se débloquent au fur et à mesure et une difficulté qui grimpe à chaque fois. L’intelligence artificielle rappelle aussi l’ancienne licence phare d’Evo’. Les adversaires se veulent souvent agressifs et n’hésitent pas à donner quelques coupq de volant pour se faire respecter. L’IA adopte aussi un comportement réaliste; on évite l’effet petit-train / queuleuleu et on assiste à la place à des erreurs parfois synonymes de sorties de piste.
Globalement, Driveclub reste une expérience solitaire que ce soit dans le mode ‘campagne’, le très paramétrable ‘course unique’ ou bien les défis en ligne cités plus hauts. Les clubs fortement mis en avant par Sony à travers la promotion du jeu ne changent pas vraiment la donne puisqu’ils incitent principalement à se mesurer à des scores et chronos établis par d’autres écuries. Cela reste finalement assez classique mis à part que l’on roule cette fois-ci pour la gloire de son club, et non plus pour la sienne. Les groupes d’amis bien déterminés à montrer qu’ils sont les meilleurs pilotes seront les plus intéressés par cette fonctionnalité, mais dans les faits, cela reste encore un peu léger. La consolation se fait toutefois avec les récompenses puisque là aussi, à chaque montée de niveau, de nouvelles voitures se débloquent. Enfin, Driveclub embarque un mode multi compétitif, c’est-à-dire des courses en ligne toutes découpées sous forme de salons. On retrouve là la même formule que pour le mode solo avec des courses intéressantes au dénivelé souvent marqué, des mini-défis, et d’excellentes sensations de vitesse. Du tout bon, mis à part des salons pas toujours très fréquentés (mais le jeu n’était pas encore sorti au moment des sessions de test) et des adversaires (comprendre journalistes) qui tendent parfois à confondre Driveclub avec Destruction Derby.
Driveclub embarque au total une cinquantaine de véhicules et à peu près autant de circuits différents — dont une grosse partie en mode reverse, le tout divisé en 5 pays (Canada, Inde, Ecosse, Norvège et Chili) afin de varier les environnements et les ambiances. Le contenu pourra paraîre un poil juste mais Evolution Studios a pensé à tout et a déjà annoncé un. . . season-pass à 25€ qui fera naturellement grincer des dents. Celui-ci rajoutera notamment 38 voitures, mais Evo prévoit aussi de fournir du contenu gratuit sur ces 9 prochains mois dont 9 bolides et surtout 11 tracés. A cela, on ajoutera aussi le patch météo dont on avait parlé plus haut et on espère aussi un effort sur la bande-son qui est au demeurant insipide; cela explique sans doute pourquoi elle est par défaut désactivée. Et dire qu’autrefois MotorStorm proposait David Bowie ou Wolfmother. . .
Evo’ compte donc soutenir son jeu après son lancement, mais aussi dès le jour J avec une version PS+ gratuite au contenu amoindri, c’est-à-dire un seul pays (l’Inde), 11 courses, 10 véhicules mais l’accès à tous les modes de jeu. Une grosse démo qui permettra aussi à certain de se décider avant d’opter pour la version finale du jeu. Car en l’état, Driveclub ne plaira pas à tout le monde à cause de son côté trop arcade, mais il devrait justement aussi séduire le plus grand nombre grâce à sa conduite aussi agréable qu’accessible, et des défis certes classiques, mais bien mis en avant pour être définitivement accrocheurs, que l’on concoure seul ou en équipe.
Driveclub est développé par Evolution Studios et édité par Sony Computer Entertainment. Jeu disponible le 8 octobre 2014 sur PlayStation 4. PEGI 3. Ce test de Driveclub a été réalisé sur PS4 et sur PSVita via le Remote-Play.
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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer
Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.
Une sélection variée pour tous les profils
Stray : l’indé française qui charme
Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.
EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye
Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.
Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.
Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti
Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.
À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.
Conclusion
En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.
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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne
Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.
Un concept simple et efficace
Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.
Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.
Coopération renforcée et gameplay évolutif
L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.
Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.
En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.
Un univers coloré et apaisant
Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.
Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.
Du contenu et de la rejouabilité
Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.
Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.
Un jeu accessible à tous les profils
- En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
- En solo : plus technique, mais toujours amusant.
- En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.
Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.
Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch
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Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5
Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.
Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.
Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée
Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.
Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.
Des milliers de jeux compatibles dès le lancement
Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :
Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.
Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :
- Cyberpunk 2077
- God of War Ragnarök
- Hogwarts Legacy
- Sword of the Sea
- The Last of Us Part II Remastered
Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.
Une interface repensée pour le PlayStation Portal
Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :
- Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
- Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
- Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.
Les nouveautés à retenir
Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :
- Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
- Verrouillage par mot de passe
- Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
- Boutique intégrée pendant le streaming
- Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
- Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide
Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.




Une sortie mondiale dès le 6 novembre
Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.
Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.
Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.
