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Test : Need For Speed — Le jeu qui se met des bâtons dans les roues

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Habitué à être en pôle position sur la grille de fin d’année d’Electronic Arts, Need For Speed a finalement passé son tour, restant au garage afin de faire reluire un peu plus sa carosserie. Officiellement, il s’agit d’un reboot d’après son éditeur. Dans les faits, on se rend compte qu’il s’agit d’un jeu assez proche des précédents opus mais en moins bien. Accrochez votre ceinture, on vous explique tout.

test_need_for_speed_ps4_one_4C’est probablement ce qui saute le plus aux yeux la première fois que l’on met les mains sur le volant : Need For Speed propose un rendu bluffant. Les trailers diffusés avant la sortie du jeu ne mentaient donc pas, mais ils oubliaient cependant de préciser que Need For Speed est un jeu monotone dans lequel on roule principalement dans un environnement urbain sous une fine pluie en pleine nuit. Il est bien possible de jouer par exemple au crépuscule, mais il s’agit uniquement de scripts qui se déclenchent sur quelques parcelles de la map. Cela donne alors des petits moments ridicules où la nuit disparaît puis revient s’installer quelques instants plus tard comme si de rien n’était. Cela résume d’ailleurs assez bien ce Need For Speed : un jeu magnifique avec des idées qui tombent souvent à l’eau.

Cela commence avec cette obligation d’être connecté pour lancer le jeu, même si on souhaite uniquement faire chauffer la gomme seul dans son coin. Le principe en lui même est sympathique car il signifie que d’autres joueurs arpentent les routes de Ventura Bay à nos côtés. Mais dans les faits, on ne croise que très rarement les 7 autres « vrais » pilotes qui préfèrent tracer leur route de leur côté. Le fait de jouer en ligne implique également qu’il est impossible de mettre sa partie de Need For Speed en pause même si on joue uniquement contre l’ordinateur ou que l’on fait un contre-la-montre. Dans un survival/horror, il s’agit d’une fonctionnalité intéressante, mais dans un jeu de voiture, c’en est presque désolant. Cela dit, il faut bien admettre que Ventura Bay à des faux airs de ville fantôme.

test_need_for_speed_ps4_one_2Les rues presque totalement désertes de Ventura Bay cachent cependant bien leur jeu puisque certains bâtiments grouillent d’habitants avides de boissons énergisantes. L’occasion alors de découvrir le scénario très classique de Need For Speed —devenir le roi du volant et impressionner diverses gloires plus ou moins connues du grand public— qui prend la forme de petites saynètes avec de vrais acteurs en chair et en os. Cela surprend, bien sûr, mais ça reste un minimum distrayant même si le fond est superficiel. Outre une histoire très légère, ces cinématiques ont aussi pour but d’introduire nos nouveaux amis, tous spécialisés dans différentes épreuves.

N’hésitant pas à littéralement nous harceler au téléphone toutes les 2 minutes, Robyn, Manu et les autres donnent ainsi sans cesse accès à de nouveaux défis comme des courses classiques, des contre-la-montre ou divers concours de drift. Il y en a en fin de compte pour tous les goûts même si on pourra toujours regretter que la police soit très timide dans cet épisode. Mais le plus dérangeant demeure l’IA des adversaires, Need For Speed étant en fait assez mal équilibré au niveau de sa difficulté. Suivant la voiture choisie, le jeu peut être très facile et on distancera chaque adversaire avec une simple petite accélération et ce,même dans les épreuves les plus avancées. En revanche, si on opte pour un véhicule faisant jeu égal avec ceux des concurrents, les courses revêtent alors un caractère très aléatoire à cause de ces rivaux qui semblent parfois bénéficier de boosts surpuissants comme s’ils venaient de récupérer Bullet Bill à Mario Kart. A cela, on peut aussi ajouter des tracés pas toujours très lisibles qui obligent à regarder de manière fréquente la mini-map située en bas à gauche de l’écran ou encore un jeu qui encourage plus à améliorer son véhicule de base qu’à multiplier les acquisitions même si s’offrir l’Aventador, par exemple, est sans doute une étape importante pour la victoire finale.

test_need_for_speed_ps4_one_3C’est en se rendant dans le garage que l’on peut acheter un nouveau bolide ou encore faire réviser son véhicule. On peut alors le décorer à sa guise, revoir ses performances ou encore changer son comportement via différents réglages. Les options sont nombreuses et permettent vraiment de jouer comme bon nous semble. Au final, la conduite est comme souvent très agréable mais on déplore toujours l’absence de vue volant. Les équipes de Ghost ont en revanche pensé à ajouter une nouvelle caméra dynamique lors des drifts. Passé l’effet de surprise, celle-ci permet de sublimer un peu plus le jeu et de le rendre un peu plus spectaculaire. A condition bien sûr d’éviter les véhicules qui arrivent en face. Le trafic à Ventura Bay est certes hyper faible, il n’est toutefois pas rare qu’une voiture arrive à l’improviste pendant un virage.

En soi, Need For Speed est un bon jeu de course avec une bonne durée de vie (entre 15 et 20h) et un enrobage divin. Mais tous ses à-côtés sonnent faux et le jeu de Ghost peine à justifier son côté tout online plombé par un monde ouvert trop vide dans lequel on retrouve une IA parfois agaçante. A l’heure où le très bon Driveclub ne cesse de s’améliorer de mois en mois et où Microsoft a déjà livré (avec succès) plusieurs Forza, Need For Speed peine à se distinguer. Electronic Arts a toutefois déjà prévu de revoir certains éléments du jeu et a annoncé qu’un nouveau patch viendrait rajouter un peu de contenu en plus de reconfigurer l’intelligence artificielle des adversaires. Un premier pas important pour une série qui mérite mieux.

Need For Speed est développé par Ghost Games et édité par Electronic Arts. Jeu sorti le 5 novembre 2015 sur PlayStation 4 et Xbox One; une version PC arrivera au printemps 2016. Ce test de Need For Speed a été fait sur PS4. PEGI 12.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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