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Test : Pro Evolution Soccer 2013

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Chaque année, fin septembre, la même question: PES va-t-il renaître de ses cendres? Série phare, si ce n’est culte il y a maintenant quelques années, la saga de Konami est désormais menée au score depuis le début de cette génération par Fifa. Avec des améliorations portant uniquement sur le gameplay, doit-on s’intéresser de près à cett édition 2013? Il semblerait . . .

Après avoir enfilé la galette de PES 2013 dans la console, le ton est donné: avant de fouler la pelouse lors d’un match officiel, il faut passer par la case entrainement, une séquence primordiale afin de comprendre les nouveaux mécanismes de jeu. La première grande nouveauté relève du contrôle de balle, l’une des bases fondamentales du football. Désormais, lors de la réception d’une passe appuyée ou aérienne, il est nécessaire d’enclencher au bon moment la gachette droite afin d’accueillir avec délicatesse le cuir. En cas d’échec, ou d’oubli dans le feu de l’action, le contrôle sera raté et il faudra courir après la balle ou l’adversaire qui se sera fait un plaisir de la récupérer. Naturellement, cette fonctionnalité joue un rôle important dès lors que l’on attaque puisqu’elle offre plusieurs choix de contrôles: orientés, aériens ou bien dans la course. Un petit vent de liberté contre lequel on ne dira jamais non, d’autant plus que les autres ajouts vont également dans ce sens.

Marre des passes, centres et tirs qui paraissent très souvent trop scriptés dans PES? Konami a la parade avec l’utilisation de la gachette gauche. Désormais, dès que cette touche est enfoncée, le jeu passe en ‘full-manuel’, comprendre par là que chaque passe, centre ou tir ira là où on le décide. Certes, cela demande un sacré coup de main, mais la possibilité de changer de mode en pleine action est un vrai plus, même si cela avait déjà été fait auparavant, mais en moins pratique. Au final, on peut créer de vraies actions en ayant un contrôle total sur le jeu: un appel manuel, une passe avec la gachette gauche, et un ‘super-cancel’ si cher à la série. Au tout début, réussir à sortir de tels enchaînements paraît compliqué, notamment en ce qui concerne la passe dite manuelle, mais avec le temps, cela permet de rectifier certaines trajectoires frustrantes.

Les défenseurs, ces oubliés au ballon d’or, voient également leur gameplay évoluer, mais plus timidement avec l’introduction d’une défense tactique comme dans Fifa 12. Une touche sert à contenir l’adversaire tandis que ré-appuyer permet d’essayer de prendre au dit adversaire la balle. Effectuer ce geste devient, sur le papier, plus technique et difficile, mais dans les faits, on reste encore très proche de ce qui se faisait les années précédentes avec des gestes défensifs encore très rugueux et très permissifs.

Comme chaque année, de nouvelles promesses sont faites quant aux gardiens ou bien à l’intelligence artificielle des coéquipiers. Comme chaque année, on râlera sur ses camarades, mais il y a quand même du mieux avec des gardiens plus réactifs sur leur ligne. En revanche, ils décident toujours de repousser la balle des poings, même sur des frappes peu dangereuses, et surtout, ils s’avancent bien trop lorsque la balle est à 30m. Résultat, il est très facile de marquer de loin, ou alors d’obtenir au moins un corner. Pour les joueurs de champs, les latéraux n’hésitent pas à faire de bons appels dans les espaces, mais on ne peut clairement pas en dire autant pour les autres joueurs parfois résignés à proposer des solutions. Certes, il y a les appels manuels, toujours aussi peu ergonomiques et limités à seulement un joueur à la fois (!), mais dans l’ensemble, cela manque de fluidité dans les courses. Quant aux placements défensifs, ce n’est toujours pas parfait, même si les milieux défensifs essayent de boucher les trous.

Cependant, force est de constater que cet épisode propose de très bonnes sensations, une prise en main facile, et naturellement, une belle marge de progression. Le jeu est rapide et lorgne vers un frénétique attaque-défense. Par extension, le milieu de terrain peut paraître ainsi sauté et une partie des joueurs le composant est alors absorbée par la défense, et l’autre, par l’attaque. Le jeu sur les ailes avec des joueurs rapides est à favoriser, même si les centres sont inoffensifs, et il est toujours possible de surprendre l’adversaire plein axe par une frappe lourde ou une passe lobée si l’adversaire manque de concentration. Si ce PES nous séduit, c’est aussi parce qu’il semble finalement assumer son statut: faire du PES, un jeu de foot rapide, technique et parfois spectaculaire via sa petite pointe d’arcade.

La majorité des ajouts de cet épisode relève du gameplay, une intention toujours louable, mais PES 2013 accuse encore le coup visuellement avec des animations toujours aussi rigides et parfois vraiment peu naturelles. Il y a certes du mieux, mais ce n’est vraiment pas encore ça. La modélisation des joueurs est , elle aussi, assez contrastée, à la manière de son concurrent. Pas mal de stars sont fidèlement reproduites, mais dès que l’on descend d’un cran, on est étonné par certains joueurs; l’équipe du PSG en étant le parfait exemple. La notation de certains joueurs est également curieuse, mais cela reste lié à des opinions personnelles. Et rien ne dit que ces valeurs ne seront pas modifiées à l’avenir.

Enfin, précisions que, dans l’attente d’un patch, les transferts de PES 2013 ne sont pas à jour et semblent s’être arrêtés vers la mi-août. Si le PSG a eu le temps de piller le Milan AC de ses joueurs phares, Van Der Wiel est encore au pays du Leerdammer, tandis qu’un autre batave, Robie Van Persie est en instance de départ pour Manchester United et patiente en attendant à Arsenal, ou plutôt North London. Eh oui, toujours ce problème de licence pour la Premiere League ou la Bundesliga. En revanche, PES 2013 accueille désormais le championnat brésilien afin de jouer avec Neymar ou Ronaldinho. Et on retrouve toujours la Copa Libertadores ou la mythique Ligue des Champions et son magnifique hymne qui résonne avant chaque match. C’est toujours ça de pris.

TL;DR: PES 2013 est un épisode prenant, plaisant, avec de bonnes sensations malgré encore quelques défauts gênants . . . Tout simplement l’épisode du mieux.

Pro Evolution Soccer 2013 est édité et développé par Konami. Jeu sorti le 20 septembre sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3 (versions PS2, PSP et Wii le 1er novembre). Jeu testé sur PS3. PEGI 3.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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