Connect with us

Jeux Vidéo

Anniversaire: Rayman a 25 ans aujourd’hui (oui, déjà)

Publié il y a

le

Le 1er septembre 1995, Rayman apparaissait pour la première fois sur nos téléviseurs. Depuis, l’ancienne mascotte d’Ubisoft a connu de multiples aventures mais ces temps-ci, elle est portée disparue.

On reconnait facilement Rayman. Cette coupe de cheveux atypique; ce nez proéminent; ces mains qui flottent dans les airs; ces pieds qui ne sont liés à aucune paire de jambes. Ce design surprenant était en fait un subterfuge afin de l’animer plus facilement. Il est vrai que lorsqu’on le regarde se déplacer, tout paraît naturel. Rien n’est incohérent et le personnage se fond à merveille dans ces décors magnifiques. C’est l’avantage de la 2D: ça vieillit très bien.

Rayman est sorti le 1er septembre 1995, sur Jaguar. Il a ensuite débarqué sur Sega Saturn, PC et PlayStation, avant de connaître des portages sur portable. C’était donc un jeu multi-plateforme, même si on l’associe principalement à la console de Sony. Il faut dire qu’Ubisoft a tout fait pour que ce titre soit disponible pour les lancements américains et européens de cette machine japonaise. Lorsque les consommateurs ont peu de choix, il est plus facile de ressortir du lot.

Avoir une grande visibilité était important à l’époque. Rayman est la première super-production d’Ubisoft. Plus de 100 développeurs ont travaillé de près ou de loin sur ce projet. Résultat, de l’aveu même d’Yves Guillemot, ce titre a mis près de 18 mois pour être rentable.

C’était un risque à prendre et Rayman en valait le coût. Ce personnage mignon est devenu la mascotte d’Ubisoft et a parfaitement lancé une série écoulée à plus de 20 millions d’exemplaires. Mais derrière ce succès, on retrouve Michel Ancel. C’est lui qui a imaginé Rayman et qui a convaincu Ubisoft de financer ce projet.

En matière de plateforme 2D, Rayman est un excellent jeu, si ce n’est plus. On a déjà évoqué ses graphismes, alors on parlera de son aventure même. Pour secourir ses petits camarades, Rayman doit traverser plusieurs mondes, tous très différents: la forêt des songes, le ciel chromatique, les montagnes bleues… Tous héritent d’une musique envoûtante et de différents ennemis. Chaque niveau cache aussi des secrets. Le but du jeu est simple: sauver tout le monde en cassant les cages dans lesquelles sont retenus prisonniers les électoons.

Sans ces fameuses cages, il est impossible d’accéder au dernier niveau, dans le château des délices. Il serait intéressant de savoir combien ont accédé à cette ultime aventure. Car Rayman est un jeu difficile; mais pas impossible. Certaines cages sont très bien cachées dans les décors. Les boss peuvent être coriaces. La plateforme est exigeante. Il faut souvent revisiter des niveaux. Au fil de l’aventure, Rayman gagne des compétences supplémentaires: planer, courir, poing-grappin… Cela confère au jeu un très léger côté Metroidvania: les nouvelles capacités du héros poussent à refaire certains passages.

Pendant un temps, le premier Rayman était disponible sur mobile.

Après la sortie de Rayman, Ubisoft en a profité pour décliné la licence sous la forme de logiciels éducatifs. Côté jeu vidéo, la suite des aventures se sont faites en 3D. Rayman a même connu un épisode faisant la part belle au multijoueur et au party-game.

En 2011, Rayman a fait son grand retour en 2D via Rayman Origins. Le rendu et le gameplay ont été modernisés. Par rapport au jeu de 1995, on note surtout que le rythme est différent. Le premier Rayman était en fait un jeu plutôt lent et les déplacements étaient un peu lourds. Pour caricaturer, on dirait que Rayman Origins est quant à lui une sorte de super jeu de course où il faut éviter les obstacles.

C’est sans doute la nostalgie qui me fait dire ça mais, à titre personnel, je n’ai pas retrouvé la même magie dans Origins et Legends que dans le premier Rayman. Ce dernier avait un côté unique avec ses musiques envoûtantes et ses niveaux très variés. Encore aujourd’hui, ce jeu de 1995 est parfaitement jouable. C’est une fabuleuse aventure mais je ne suis pas sûr qu’elle soit encore adaptée à notre époque ; pour beaucoup, ça manquerait sans doute de dynamisme.

Depuis Rayman Legends (2013), ce héros se fait discret. On l’a ainsi vu furtivement dans Smash Bros. Il a également intégré le casting de Brawhalla. Mais le fait est qu’il semble actuellement sur le banc de touche, aux côtés du Prince de Perse et de Sam Fisher. On ne veut pas croire qu’il a fait son temps. Il aura probablement l’occasion de briller à l’avenir. On ne sait pas encore sous quelle forme, mais on y croit. Après tout, autrefois, c’est avec les Lapins Crétins qu’il était réapparu. Et en attendant de le revoir, on souhaite à Rayman un très joyeux anniversaire.

https://www.youtube.com/watch?v=s1Nev-cTjZ0

Jeux Vidéo

Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Publié il y a

le

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Publié il y a

le

Par

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Publié il y a

le

Par

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

Continuer à lire