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Interview du Lead Producer de Ridge Racer Unbounded

Avec un nouveau studio à sa tête et une nouvelle philosophie de jeu, Ridge Racer a profondément changé. Présent à Paris afin de promouvoir ce nouvel épisode intitulé Unbounded, Joonas Laakso, le lead producer, nous a accordé une interview, après avoir présenté les différents points essentiels du jeu, mettant particulièrement l’accent sur l’envie d’élargir le public et attirer les joueurs d’aujourd’hui grâce au nouveau style de jeu.
julientellouck.com: Combien de temps a duré le développement du jeu?
Joonas Laakso: C’est un peu imprécis car nous avons d’abord travaillé sur notre propre technologie mais le jeu en lui même nous a pris 18 mois.
De qui est venu l’idée de travailler sur un épisode de Ridge Racer? De vous, ou bien de Namco?
Nous avons été extrêmement surpris lorsque Namco nous a proposé de travailler sur Ridge Racer, donc c’est bien Namco.
Le jeu est vraiment différent des précédents épisodes, ne craignez-vous pas alors le retour des fans?
Je ne sais pas si on doit avoir peur, mais nous sommes tout à fait conscients de cela et nous lisons toutes les réactions sur le net. Honnêtement, je trouve qu’il est mieux reçu que nous ne le pensions et ça nous pousse à travailler plus dur. Je comprends que tous les fans n’accepteront pas le jeu, mais après tout, ils ne sont pas obligés! Mais bien sûr j’espère qu’ils l’aimeront car je pense qu’il y a beaucoup de bonnes choses dans ce jeu pour tout le monde. Et si on fait une impasse simplement sur le nom, je pense qu’il y a forcément quelque chose que l’on peut aimer.
Pendant la présentation, vous avez appelé le jeu comme étant a rebirth et non a reboot. Pouvez-vous nous dire quelle est la différence entre ces deux termes pour vous?
C’est simplement que je ne voulais pas dire le mot reboot pour diverses raisons.
Pourquoi? C’est un mot tabou?
Non non, pour moi, ce sont les deux mêmes mots. Mais basiquement, ce que cela signifie pour nous est que c’est un nouveau développeur créant sa propre vision de Ridge Racer. Namco voulait voir cela de cette façon, ils voulaient voir à quoi ressemblerait un Ridge Racer développé par Bug Bear. Ils ne voulaient pas que nous copiions quelque chose, parce que tout le monde pensait que ça ne marcherait pas. Donc nous pensions que nous avions plus de chance de créer quelque chose de cool en utilisant nos propres forces et les mettre en action afin de faire le meilleur Ridge Racer possible.
Et ne craignez-vous pas que les gens n’aient de cesse de comparer Unbounded avec Split/Second et Burnout?
Je suis d’accord avec ces comparaisons, ça ne me dérange pas. Et je pense qu’il y a assez de place sur le marché pour différents jeux de course agressifs.
Je vous ai vu sur votre compte twitter vous plaindre des liens menant à des versions pirates de RRU au milieu de vos alertes google. Avez-vous prévu un système de protection comme des online-pass?
Non, il n’y a pas de passes en ligne. Mais on s’est dit qu’avec l’ensemble de fonctionnalités en ligne que l’on a… Le online est vraiment l’intérêt du jeu et donc je pense que ce serait très dommage de passer à côté de toute une partie du jeu. Et bien entendu, en tant que créateur, ce n’est pas agréable de voir que tes alertes google sont remplies de liens vers des forums pirates alors que je ne veux que lire les previews et tests ou les commentaires des gens. Mais bon, cela fait partie du business maintenant.
Et quelle est votre opinion à propos du marché de l’occasion?
Je ne suis pas sûr que nous ayons une opinion officielle (NDLR: au sein du studio). Personnellement, je ne vois pas comment on pourrait l’empêcher à part en se focalisant sur les contenus et les fonctionnalités bloquées via un passe en ligne ou quelque chose comme cela. Mais personnellement, j’achète des jeux d’occasion, pas tout le temps mais parfois, et je ne vois rien de mal à cela. C’est comme cela que fonctionne le business.
- Présentation de Ridge Racer Unbounded par Joonas Laakso lors de la Gamescom 2011.
Propos recueillis le 28 mars. Ridge Racer Unbounded sort le 30 mars sur PC, 360 et PS3, et un test arrivera très prochainement sur julientellouck.com

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.