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PlayStation VR: Nos tests de RIGS et Jackal Assault (Call Of Duty: Infinite Warfare)
On continue encore et encore nos tests de jeux en réalité virtuelle pour le PlayStation VR. Cette fois-ci, nous nous intéressons à l’expérience Jackal Assault de Call Of Duty: Infinite Warfare et RIGS: MCL de Guerrilla Cambridge, les créateurs du très bon Killzone Mercenary sur PSVita.
RIGS: MECHANIZED COMBAT LEAGUE
- Genre: Des Mechas qui jouent au football américain
- Intérêt de la VR: Elevé
- Gerbomètre: Elevé (nécessite un bon temps d’adaptation)
- Accessoires: Manette Dualshock 4
- Poids: 20,2Go
Il y a les titres comme PlayStation VR Worlds qui ont pour mission de montrer les bienfaits de la Réalité Virtuelle en multipliant les expériences plus ou moins convaincantes, puis il y a des jeux comme RIGS qui entendent proposer quelque chose de plus complet, une aventure sur le long terme. On serait même tenté d’employer le mot de Blockbuster tant on sent que Guerrilla a hérité d’un budget important afin de proposer un jeu très immersif à la finition remarquable. Que ce soit dans l’interface, la bande-son, l’ambiance générale avec les mini-cinématiques, la direction artistique ou tout simplement le rendu visuel, tout a été parfaitement peaufiné. Cela se retrouve aussi au niveau du design du jeu, avec un gameplay réfléchi et des maps très étudiées, sans oublier un tuto’ interminable mais très complet.
RIGS prend la forme d’un jeu de sport du futur où deux équipes doivent marquer le plus de points possible dans des arènes de taille moyenne. Chaque camp est composé de 3 joueurs, tous aux commandes d’un mecha, les fameux RIGS. On en recense au total une vingtaine, tous répartis dans 4 classes différentes et 6 catégories qui offrent des armes et des compétences variées. Il y a ainsi les RIGS capables d’effectuer un double saut, ceux qui se faufilent dans des espaces réduits, ceux qui endossent le rôle de tank, ou bien ceux qui peuvent rester dans les airs quelques secondes. Au niveau des capacités, certains RIGS explosent après avoir été vaincus, d’autres gagnent des points de vie à chaque frag, ou bien ont un bouclier dans le dos.
Ces exosquelettes sont à acheter avec une monnaie virtuelle —le jeu est plutôt généreux dans ce domaine— dans l’ordre que l’on souhaite, histoire de mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. La grande variété de RIGS permet de rendre le jeu un peu plus stratégique alors que 3 modes sont disponibles: le Team Deathmatch hyper classique, le Power Ball qui demande de rentrer en Overdrive (en fraggant ou en récupérant des orbes) puis de passer à travers un énorme cerceau, et le Endball qui rappelle le football américain puisqu’il s’agit de récupérer un ballon, de le passer à ses coéquipiers, et de le placer dans les buts adverses.
Il faut donc bien veiller à choisir le bon RIGS suivant le mode de jeu, mais aussi suivant le choix fait par les deux coéquipiers. Malgré la présence d’un solo —ou plutôt d’un championnat offline à faire avec des bots—, le titre de Guerrilla est avant tout tourné vers le jeu en ligne et la compétition; mieux vaut donc faire équipe avec des amis pour une meilleure organisation, jouer avec des inconnus pouvant parfois être quelque peu chaotique. RIGS pêche néanmoins sur deux points. Il y a tout d’abord ce contenu assez limité avec seulement 4 maps, puis il y a ce gameplay qui se révèle trop carré et qui manque de tranchant. Les déplacements peuvent ainsi se révéler de temps en temps un peu patauds. RIGS aurait sans doute mérité un gameplay plus rapide, tout en tirant profit de ces longues rampes qui donnent envie de prendre de la vitesse et de multiplier pourquoi pas les trickjumps. Les affrontements armés sont quant à eux très souvent pénalisés par un auto-lock très tenace, ce qui enlève en quelque sorte tout notion de skill. C’est d’autant plus étrange que la visée est normalement très précise puisqu’elle se fait en bougeant simplement la tête et non avec le stick droit.
Sortir gagnant d’un affrontement contre un autre joueur est alors lié à la présence d’un allié, d’un meilleur armement, de meilleurs déplacements pour éviter les projectiles (on peut dasher) ou d’une meilleure gestion des 3 modes de son mécha (vitesse, défense, dégâts). Cela reste intéressant mais un petit manque de profondeur se fait ressentir tant au niveau de son aspect jeu de sport que shooter. RIGS n’en reste pas moins une bonne expérience en Réalité Virtuelle, un titre qui essaye de proposer quelque chose de nouveau et qui donne une bonne raison de renfiler régulièrement le PlayStation VR sur la tête, surtout si une communauté importante se forme vraiment autour de ce titre.
CALL OF DUTY: INFINITE WARFARE – JACKAL ASSAULT EXPERIENCE
- Genre: EVE Valkyrie sans contenu
- Intérêt de la VR: Elevé
- Gerbomètre: Moyen
- Accessoires: Manette Dualshock 4
- Poids: 1,26Go
L’expérience Jackal Assault est gratuite mais nous la testons quand même puisque nous avons dans le passé évoqué Kitchen VR, qui est lui aussi une démo. Comme son nom l’indique, Jackal Assault, nous place aux commandes du Jackal, le vaisseau spatial du héros de Call Of Duty: Infinite Warfare. S’ensuit alors, à quelques milliers de kilomètres au dessus de la Terre et à proximité de la Lune, des combats dans l’espace. C’est plutôt mignon graphiquement et c’est surtout extrêmement bref. Les affrontements sont très simples —il ne semble pas possible de perdre— et cela sert presque plus à faire la promotion d’EVE Valkyrie que de Call Of Duty. L’initiative reste quand même sympa’.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
