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Premier avis sur Destiny (version Alpha)

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Depuis son officialisation à coup d’artworks, Destiny a l’aura d’un blockbuster. Mais qu’en est-il vraiment? Mis à part le fameux « par le créateur de Halo et l’éditeur de Call Of Duty », Destiny demeure bien encore mystérieux. Heureusement, l’Alpha à laquelle nous avons eu accès, nous a permis, le temps de quelques heures, de désépaissir le brouillard l’entourant. Premières impressions.

Destiny a de faux airs de MMOFPS. Ce n’en est pas un, mais ses mécaniques s’en rapprochent fortement et on pourrait même le comparer à Guild Wars premier du nom au niveau de sa structure. Comme dans bon nombre de jeux online, l’aventure débute chez le chirurgien et il faut façonner notre personnage. Il y ainsi le choix entre 3 races (humains, éveillés, exos) et 3 classes (Titan, chasseurs et arcaniste). A première vue, la race n’influe que sur le design du héros tandis que les différentes classes proposent un arbre de compétence et des attaques spéciales uniques. Le titan est ainsi redoutable au corps à corps et colle des beignes qui font souvent plus mal qu’un coup de fusil à pompe dans les gencives, ce qui reste toujours assez déstabilisant. La dernière étape consiste à déterminer le visage de son avatar. Cela passe par le sexe, la coupe de cheveux, les tatouages ou les traits. Les choix existent mais ne sont pas immenses et on note quelques manques : il est par exemple impossible d’avoir un barbu ou moustachu. On mettra ça sur le compte de l’alpha.

Choisir l’apparence de son personnage semble avoir une place importante au sein même de Destiny où bon nombre d’éléments sont personnalisables. Pourtant, Destiny est un FPS qui, comme son nom l’indique, se joue à la première personne. De ce fait, jouer avec un blond ou un brun n’a normalement que peu d’importance — d’autant plus que notre Gardien est presque tout le temps casqué, mais Bungie a décidé de proposer plusieurs passages à la troisième personnage. C’est curieux, et même débattable puisque cela nuit à l’immersion. En plein combat, lors d’une attaque spéciale, la caméra recule subitement pour montrer l’action plus ou moins spectaculaire du personnage, à savoir l’envoi d’une boule d’énergie ou bien un violent coup de poing au sol par exemple. De même, les phases en véhicules, utiles pour se déplacer rapidement, se font à la troisième personne. Enfin, tous les passages dans La Tour se font uniquement avec une caméra externe. Le héros a alors enlevé son casque et on peut admirer les animations plutôt bancales de son avatar.

Petit intermède musical :

La Tour de Destiny est en quelque sorte un HUB où l’on retrouve des défis et de nombreux marchands prêts à revendre divers skins ou des armes supplémentaires. On imagine aussi assez facilement que c’est là que les missions de la quête principale seront données. Comme dans les villes et avant-postes de Guild Wars 1, La Tour permet de rencontrer des dizaines d’autres joueurs. En revanche, une fois parti en mission, on ne croise que peu de Gardiens et les affrontements se font en petit comité. Destiny n’est pas un MMOFPS, c’est un FPS Online ce qui implique qu’il est obligatoire d’être connecté aux serveurs de Bungie pour lancer le jeu. Il est possible de se la jouer solo, mais on croise forcément d’autres joueurs au cours de la partie. S’il s’agit d’une mission scénarisée, il faudra faire équipe avec eux, s’il s’agit uniquement d’exploration, alors on croise d’autres héros vaquer alors à leurs propres occupations. Cela permet de donner de la vie au jeu et tout se fait de manière fluide, à la façon du récent Watch Dogs par exemple.

Ce qui surprend bien entendu en lançant le jeu, c’est l’immense qualité de la direction artistique, proposant des panoramas sublimes et des lieux à l’atmosphère unique. Sans être non-plus une claque visuelle, Destiny est ‘très propre’. Mais cela reste un monde très statique ou peu d’éléments réagissent aux impacts de balles: les lampes et autres lumières sont toutes indestructibles par exemple. C’est dommage, mais rappelons que c’est encore le cas dans une immense majorité de jeux, malheureusement. Destiny brille tout de même par son univers, son esthétique maitrisé et les différentes ambiances qu’il réussit à créer en un clin d’oeil, sans oublier une magnifique bande-son qui donne en plus une indication sur la complétion d’un objectif.

Seules deux missions étaient proposées dans cette alpha et elles étaient dans l’ensemble identiques, à savoir vider des salles entières d’ennemis avec parfois quelques méchants plus coriaces que d’autres. On retrouve bien entendu un système d’XP qui permet d’augmenter de niveau. Plus celui-ci est élevé, meilleures sont les armes et les diverses compétences. Mais cela signifie aussi que, comme dans tous MMO, débuter une partie où les ennemis ont un niveau supérieur au sien peut être un vrai calvaire. Non pas parce que les adversaire sont surpuissants mais car les combats s’éternisent tristement, les armes du joueur ne faisant de (très) faibles dégâts. L’IA était dans l’ensemble correcte lors des combats rapprochés. En revanche, de loin, les ennemis restent tranquillement dans leur zone et se cachent à peine s’ils se font tirer dessus.

La plus grosse crainte en voyant les différentes vidéos de gameplay étaient que les gunfights soient affreusement mous. Heureusement, ce n’est pas le cas. Malgré des déplacements un peu patauds, les affrontements sont assez dynamiques. Les ennemis sont nombreux et il est important de se déplacer puisque ceux-ci visent assez bien. Le Jet-Pack apporte d’ailleurs une agréable touche de verticalité pour atteindre des cachettes en hauteur. Les bruitages des armes sont assez bons, le recul assez faible et l’auto-aim parfois très prononcé, ce qui rend le tout assez arcade et accessible.

Le premier bilan après cette versions alpha de Destiny est positif. Etonnamment, la finition du jeu est déjà remarquable, et le gameplay est solide, même s’il lui manque un peu de piquant. Mais derrière ces bonnes impressions, beaucoup d’interrogations. Destiny étant fortement axé vers le coop, quelle complémentarité au niveau des classes? Les missions seront-elles variées et la mise-en-scène recherchée? Quid de la durée de vie? Quel sera le niveau maximum? Le scénario sera-t-il de qualité? Le multi compétitif réussira-t-il à se démarquer de la concurrence? Ces questions trouveront réponses à partir du 9 septembre, date de sortie de Destiny sur PS3, PS4, Xbox 360 et Xbox One.

Note : Destiny nécessite d’être connecté au PSN/Xbox Live pour fonctionner. La majorité des modes de jeux sur PS4 nécessitaient le PSN+, et donc sans doute un abonnement Gold sur Xbox. Sur PS3, le jeu en ligne devrait être gratuit.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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