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RAGE 2: une résurrection par les créateurs de Mad Max

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Rage 2 ou bien Mad Max 2?

RAGE 2 a été officialisé avec une jolie bande-annonce de gameplay. Et aux commandes de cette suite, c’est Avalanche qui officiera.

En 2011, id Software sortait enfin une nouvelle licence. Comme Quake et Doom, elle héritait d’un nom très court: RAGE. Ce FPS prenait place dans un monde ouvert post-apocalyptique, faisant la part belle aux affrontements armés et aux courses de voitures. RAGE était aussi l’ambassadeur de l’id Tech 5, un moteur utilisant notamment les Mega-Textures.

Sept ans plus tard, Bethesda a annoncé une suite avec une double surprise. La première est que l’on retrouve le studio indépendant Avalanche aux commandes de RAGE 2. La seconde est que la technologie embarquée est le moteur Apex, qui appartient à Avalanche. Bref, Bethesda a beau affirmer que id Software travaille sur RAGE 2 —chose que l’on veut bien croire—, c’est bien Avalanche qui s’occupe du gros du travail.

https://www.youtube.com/watch?v=0rQMytyBFeA

Avalanche développe RAGE 2. Mais c’est qui Avalanche?

Attention: ce qui suit peut paraître confus mais est au final très intéressant, c’est promis. Tout d’abord, il ne faut pas confondre Avalanche Software et Avalanche Studios. Le premier cité a planché sur les jeux Disney Infinity et appartient désormais à Warner Bros. Avalanche Studios est quant à lui celui qui a été désigné pour s’occuper de RAGE 2. Mais là encore, il faut faire une distinction. Il y a deux équipes au sein de Avalanche Studios. L’une est située à Stockholm, l’autre à New York.

Le studio suédois est le plus emblématique de Avalanche. C’est là-bas qu’ont été conçus les deux premiers Just Cause pour le compte de Square-Enix. Le troisième épisode a en effet été chapeauté par l’équipe new-yorkaise, pendant qu’à Stockholm, on faisait Mad Max pour Warner Bros.

Ce qu’il faut retenir, c’est que RAGE 2 est développé par Avalanche Studios Suède, les auteurs des deux premiers Just Cause et de Mad Max. Quant à la branche installée à New York, on suppose qu’elle travaille actuellement sur Just Cause 4.

RAGE 2: premières infos

En s’adressant directement à Avalanche, Bethesda a décidé de miser sur un studio ayant une forte connaissance en matière de jeux en monde ouvert. Avec RAGE 2, ses intentions sont d’ailleurs claires: proposer un Game As A Service. Derrière ce nom se cache la volonté de bâtir un titre qui saura proposer de longues heures de jeu et qui, au fil du temps après sa sortie, accueillera différents contenus et événements. Bref, RAGE 2 est un jeu amené à évoluer afin de proposer de manière régulière une nouvelle expérience.

L’expérience RAGE 2 ressemblera d’ailleurs à ce qu’a pu proposer le jeu vidéo Mad Max dans le passé. C’est le même genre d’ambiance, les courses en voiture sont hyper importantes et l’action est omniprésente. Dans le trailer ci-dessus, ces deux éléments sont largement mis en avant. Les affrontements armés paraissent également très dynamiques, avec la possibilité de chevaucher des mechas. Le personnage principal hérite aussi de capacités spéciales, comme cette onde de choc qu’il déclenche avec sa main gauche, utile pour repousser les ennemis ou se propulser dans les airs.

Sur son site officiel, Bethesda évoque des « pouvoirs Nanotrites dévastateurs » ainsi que l’Overdrive, capable « de pousser les armes au-delà de leurs limites mécaniques. » C’est sans doute ce que l’on voit dans le trailer de RAGE 2 à 1:00; le joueur continue de tirer et l’adversaire s’envole petit à petit à mesure qu’il encaisse les dégâts.

Plusieurs types de décors sont visibles au cours de ce trailer de RAGE 2: la jungle, des marais et, naturellement, le désert. On notera aussi le retour du boomerang, l’une des armes emblématiques du premier épisode. Un bon point alors que cette suite semble très différente du jeu de 2011 sur bien des aspects. Cela rappelle un peu le cas PREY.

RAGE 2 sortira au printemps 2019 sur PC, PS4 et Xbox One. Le jeu devrait être longuement présenté au cours de la conférence E3 2018 de Bethesda. Ce sera alors l’occasion de découvrir si ce titre intégrera du coop ou du multi compétitif.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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