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Test – Far Cry 3: Classic n’arrive pas à viser juste

Pour accompagner le cinquième épisode de la série, Ubisoft a décidé de ressortir Far Cry 3. Sous son appellation Classic, ce titre est tout d’abord destiné aux possesseurs du Season Pass de Far Cry 5. Il sera ensuite officiellement commercialisé sur les boutiques en ligne de la PlayStation 4 et de la Xbox One le 26 juin. D’ici là, on espère que les équipes d’Ubisoft auront corriger le tir car c’est bien dans sa mécanique principale que Far Cry 3 Classic échoue.
Far Cry 3: Classic est plus un portage qu’une remasterisation. Le travail sur les graphismes est ainsi assez léger. Certes, c’est du 1080p (900p sur One), mais les textures et l’éclairage n’ont fait aucun bond en avant. De même, la framerate a été bloquée à 30FPS. C’est mieux qu’autrefois où, sur PS3 et 360, ça faisait le yoyo, mais à notre époque, on aurait aimé du 60FPS. Quand on compare avec d’autres remasterisations, ce Far Cry 3: Classic parait très léger au niveau de ses améliorations visuelles.
Ce titre fait aussi l’impasse sur tout ce qui concerne les modes multijoueurs, que ce soit le coop ou les affrontements en ligne. C’est donc uniquement cette aventure en solo qui est proposée dans Far Cry 3: Classic. Ce n’est pas si dérangeant car il s’agissait de la meilleure partie du jeu à l’époque. L’aventure débute avec un tête à tête avec Vaas puis se poursuit avec une toute série de missions. Celle-ci sont plus scénarisées et plus dirigistes que les quêtes que l’on a pu connaître dans un Far Cry 5. C’est aussi un petit retour aux sources avec une mini-map, des tours radio à escalader ou encore ce besoin de chasser à la mitrailleuse lourde des chèvres et des tigres pour ensuite améliorer son équipement.
On retrouve naturellement quelques points communs entre Far Cry 3 Classic, Far Cry 4 et Far Cry 5. Par exemple, l’intelligence artificielle n’a pas beaucoup évolué entre 2012 et 2018; les ennemis ne sont pas très futés et tout est fait pour favoriser le joueur. De même, on retrouve cette petite tradition, celle qui consiste à créer des antagonistes forts (Vaas, Pagan Min ou Joseph Seed) pour au final ne les faire apparaître que quelques minutes au total.
Comme toujours, ces défauts sont vite gommés par ce gameplay très fluide. On évolue dans un monde ouvert où chacune des armes permet de varier le gameplay, où les éliminations furtives s’enchainent… Un très bon système de couverture automatique est également présent et on apprécie la liberté d’action offerte au joueur. A l’époque, dans notre test de Far Cry 3 sur PS3, nous évoquions « un solo épatant. » Sept ans plus tard, on est forcément un peu moins dithyrambique mais cet épisode conserve d’immenses qualités.
Par rapport au 4 ou 5, il y a un élément assez important qui manque à ce Far Cry 3: Classic. Il s’agit de la wingsuit. En haut d’une falaise, on ne peut plus se jeter dans le vide puis déployer ses ailes. Il faut à la place descendre à pied, et éviter de chuter lourdement au sol. C’est plus un regret qu’un défaut, et qui, de toute façon, était également absent dans l’oeuvre originale.
Une visée peu réactive qui plombe l’expérience Far Cry 3 Classic
Il y a en revanche un véritable problème dans ce Far Cry 3: Classic. C’est sa visée, ce qui est plutôt ballot pour un jeu de tir. Difficile de dire si cela apparaît aussi sur Xbox One. Ce test de Far Cry 3 Classic a été fait sur PS4 et c’est bien sur cette version que nous avons relevée cette anomalie. Il y en fait un problème de Dead Zone au niveau des joysticks. Cela signifie que si le joueur pousse délicatement son stick dans une direction, le jeu ne prend pas cela en compte (vidéo). Il faut dépasser un certain angle pour que la commande soit reconnue. En pleine partie, cela crée la sensation d’un jeu qui manque de réactivité. Lorsqu’il faut viser précisément, c’est aussi assez galère; on est rapidement imprécis. Et il en va de même pour la conduite des véhicules.
Ce problème de Dead Zone sur la version PS4 de Far Cry 3: Classic ne rend pas pour autant le titre injouable. Il est simplement moins agréable. On n’arrive pas à apprécier à sa juste valeur ce jeu qui a certes vieilli mais qui demeure toujours une très bonne expérience. Pour affronter des ennemis, il faut alors faire confiance à la visée auto ou accepter de se battre contre ce fichu défaut. Les conditions de jeu ne sont pas optimales et on espère qu’Ubisoft sortira un patch pour améliorer tout ça. Les équipes de l’éditeur semblent au travail dessus. Reste à voir quand ce correctif sera déployé.
Mise à jour (26/06/18): Ubisoft a sorti hier, ce lundi 25 juin, un patch 1.01 de Far Cry Classic. Bonne nouvelle, le phénomène de Dead Zone a été corrigé et le jeu est bien plus agréable ainsi.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.