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Test : Hitman (Episode 2 Sapienza) – La dolce vita

Après un premier épisode parisien réussi, Hitman nous emmène cette fois-ci en Italie, à Sapienza, où l’Agent 47 a été mandaté pour éliminer deux cibles. Une nouvelle aventure bien différente de la précédente, qui montre que IO Interactive est sur la bonne voie pour nous livrer le véritable successeur de Blood Money, chef d’oeuvre sorti il y a maintenant 10 ans.
- A lire également: notre avis sur l’épisode 1 de Hitman
A défaut de nous livrer enfin ces cibles fugitives qui, au moindre échec, disparaîtront pour toujours, IO Interactive maintient son planning et sort en cette fin de mois d’avril une nouvelle destination pour Hitman, Sapienza, ville côtière de l’Italie où les habitants profitent d’une plage coincée entre une église et un immense manoir que possède Silvio Caruso. Malgré le soleil éclatant, il ne s’agit pas de vacances pour notre grand chauve qui, avec sa nouvelle tenue et ses lunettes de soleil, ressemble presque à The Rock, à l’exception près qu’il ne remet pas sans cesse ses boutons de manchettes puisqu’il porte une chemisette. Si l’Agent 47 s’est offert une petite escapade à Sapienza, c’est uniquement dans le but d’assassiner ce cher Silvio et sa directrice de laboratoire, tout en ayant pour tâche de détruire un dangereux virus.
L’aventure débute dans le centre-ville de Sapienza, petit coin de paradis à deux pas de la mer, donnant sur l’impressionnante demeure del Signore Caruso, rappelant un peu la mission Anathème de Hitman 2. Plus calme que Showstopper et sa foule amassée au pied du podium, ce nouveau chapitre grouille néanmoins tout autant de vie: des personnes sont assises sur des bancs, d’autres discutent à une terrasse ou font bronzette, tandis que les petits commerces connaissent un certain succès en cette belle journée. En reproduisant tout un quartier, IO Interactive nous donne aussi accès à des immeubles dont les appartements peuvent vite se révéler stratégiques pour 47. Lors des premières minutes, il s’agit donc de visiter cet immense terrain de jeu et de comprendre comment tout fonctionne, tout en menant discrètement une petite enquête, les habitants de Sapienza étant plutôt bavards.
L’Agent 47 n’a pas choisi un jour anodin pour éliminer ses cibles. Plusieurs rendez-vous sont ainsi prévus au sein ou à proximité du manoir de Silvio Caruso. Cela crée alors de nouvelles opportunités et il existe au final un grand nombre de possibilités pour venir à bout des objectifs. Il est difficile de parler des différents assassinats que l’on peut commettre sans spoiler. Découvrir par soi-même tous les pièges que l’on peut tendre, c’est justement ce qui fait tout le charme de la série Hitman. Alors, on se contentera uniquement de dire que cet épisode 2 nous offre une grande liberté d’action avec un level design inspiré et un délicieux sens du détail. Ces éléments se remarquent facilement pendant la mission principale à Sapienza, mais aussi à travers les contrats additionnels ou le mode escalade. Ce dernier consiste, en 5 étapes, à remplir un même objectif, tout en sachant que de nouveaux paramètres (ne tuer personne, cacher les corps en un temps limité. . .) s’ajoutent au fur et à mesure. C’est forcément répétitif, mais cela permet d’allonger un peu la durée de vie de cet épisode et de rajouter du challenge.
En plus de livrer Sapienza, IO Interactive en a aussi profité au cours de ces dernières semaines pour diffuser des patchs et améliorer de manière générale le jeu. Les temps de chargement ont ainsi diminué, mais ils restent encore très longuets, même lorsqu’il s’agit de relancer une sauvegarde ou de recommencer un niveau. L’intelligence artificielle n’a en revanche pas eu droit à un petit coup de boost. En l’état, elle reste très acceptable, mais on note trop rapidement qu’on peut facilement la berner en jetant des pièces de monnaie dans un coin. Il y a aussi quelques bugs —on a pu voir un garde trainer un corps invisible— ou des choix contestables de la part de IO Interactive comme l’absence d’une mallette pour transporter un fusil sniper ou l’impossibilité de choisir plus de 2 objets au moment de partir en mission, alors qu’une fois sur place, 47 peut cacher des dizaines de choses dans ses poches. En soi, l’expérience Hitman est donc encore perfectible, même si déjà agréable. Mais s’il s’agit uniquement de juger Sapienza, alors on a affaire à un excellent épisode que l’on pourrait même qualifier de brillant.
Hitman – Episode 2: Sapienza est développé par IO Interactive et édité par Square Enix. Jeu disponible depuis le 26 avril sur PC, Xbox One et PlayStation 4 en dématérialisé. Une version boîte sortira en 2017. PEGI 18. Version testée : PS4.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.