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Jeux Vidéo : Test – inFamous 2

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Empire City est morte, vive New Marais. Cole MacGrath, le démon d’Empire City, doit désormais acquérir de nouveaux pouvoirs afin d’affronter une bonne fois pour toute La Bête. Mais le chemin sera long, la milice de Bertrand veille, de mystérieux monstres font leur apparition, et des hommes de glace ont conquis tout une partie de la ville. Il va y avoir de l’action, des choix à faire, pour notre plus grand plaisir. InFamous 2 est une véritable réussite malgré quelques imperfections. Et maintenant, le test.

Nous voici donc à New Marais une ville fictive de la côte est des États-Unis fortement inspirée de la New Orleans. New Marais est très différente d’Empire City. Pourtant de taille à peu près identique, la ville comporte de nombreux quartiers bien distincts (industriel, résidentiel, pauvre…) avec même une partie engloutie sous les eaux, suite à Katrina. New Marais est également moins verticale, mais on prend quand même plaisir à escalader la cathédrale de la ville, ou bien d’autres monuments. Certes, Cole n’a toujours pas la grâce d’Ezio ou Altair, mais c’est toujours agréable de voir que l’escalade est assez rapide. Mais le plus intéressant est de traverser à vive allure la ville via les longs câbles électriques et les voies ferrées. Et c’est justement là dessus que Sucker Punch a excellé.

Le studio américain a bien compris que l’un des points importants dans un jeu dit en monde-ouvert, c’est le plaisir qu’il y a à se déplacer. Et sur ce point, c’est très réussi. Outre les moyens de locomotions cités plus haut et le fait que le jeu est plus rapide, on gagne au fur et à mesure de nouveaux pouvoirs permettant de se dépacer véritablement comme un super héros. On ne court pas dans les rues, on survole la ville. Cela contraste finalement avec les super-pouvoirs offensifs un peu décevants. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, on ne commence pas l’aventure avec les pouvoirs déjà acquis dans le premier opus. Suite à un petit élément scénaristique, il va plutôt falloir les retrouver puis, les faire évoluer. Tout cela dépendra de son karma. Mais une fois tous les pouvoirs capturés, on se rend compte qu’il n’y a pas cette même montée en puissance qui caractérisait si bien le premier volet. On est ici moins surpuissant, mais c’est aussi à cause des ennemis bien plus nombreux et coriaces.

Le fait est qu’inFamous 2 est plus difficile que le premier épisode. Les ennemis sont assez résistants et  plutôt efficaces. Ils sont très très nombreux, et possèdent des armes redoutables. En difficile, une roquette bien placée, et c’est le game-over assuré. Evidemment, les affrontements étant très ouverts, il est nécessaire d’étudier son environnement et de repérer si des générateurs sont à proximité. Ces derniers servent à nous soigner mais également à recharger nos batterie puisque chaque attaque, dont les éclairs de base, consomment de l’énergie. De même, lorsque l’on arrive à la partie inondée de New Marais, il est préférable d’observer si ses adversaires n’ont pas les pieds dans l’eau. Cela peut se révéler très pratique et très bénéfique. Du moins, contre les ennemis de base, car contre les boss intermédiaires, ce sont des combats plus longs et stratégiques qui nous attendent.

Le jeu a subi un lifting très agréable: les textures sont plus détaillées, la direction artistique de la ville est géniale, l’aliasing est un peu moins prononcé et surtout, le jeu est bien plus coloré tandis qu’un véritable travail a été fait sur les animations de Cole. Mais c’est la mise en scène qui a le plus évolué dans inFamous 2. Désormais, de nombreuses cinématiques viendront ponctuer le début et la fin des missions et les combats sont plus dynamiques avec des angles de caméra plus recherchés. C’est simple, dès que l’on attaque au corps à corps avec l’amplificateur, la caméra ne cesse de se déplacer afin d’offrir une meilleure vue. De même, lorsque Cole se prend un gros impact, la caméra virevolte. Parfois un peu trop d’ailleurs… La mise en scène des missions a été également revue, avec des passages plus explosifs et de nombreux scripts pimentant un peu plus chaque situation. Le tout, soutenu par une bande-sonore excellente.

Le système de karma qui donnait beaucoup de charme au premier opus est une nouvelle fois présent. Le karma va déterminer le look de Cole, ses alliés, certaines missions ainsi que la toute fin du jeu. Inutile donc de dire qu’il est très favorable de terminer le jeu 2 fois afin de profiter au maximum. Les choix sont dans l’ensemble très manichéens et semblables à ceux du 1, et se résument généralement aux dommages collatéraux qu’ils engendreront. De même, on est très guidé et il est clairement indiqué à l’écran quel choix est le ‘bon’, et lequel est le ‘mauvais’. On aurait peut être pu espérer un peu moins d’indications qui influencent forcément le comportement du joueur dans sa partie. Au cours de l’aventure, c’est Kuo et Nix qui représenteront ces divers choix. Kuo, agent de la NSA, privilégie les actions plus réfléchies, tandis que Nix, jeune-femme aux pouvoirs mystérieux, souhaite mettre la ville à feu et à sang. Et au milieu de tout ça, on retrouve Zeke. Assez insupportable dans le premier épisode, il se révèle être très attachant et un acteur indispensable à l’aventure. C’est d’ailleurs à lui que l’on doit l’amplificateur et l’avancée du scénario qui promet son lot de surprises.

Il faut compter une bonne douzaine d’heures pour voir le bout d’inFamous 2 et terminer toutes les missions secondaires. Bien sûr, il ne faut pas oublier que l’intérêt d’inFamous 2 se tient dans la possibilité de faire une deuxième partie assez différente de la première grâce au karma qui modifie les pouvoirs et certaines missions. Enfin, le titre de Sucker Punch dispose d’un mode de jeu permettant de créer ses propres missions. On peut à tout moment, via le menu UGC, faire apparaitre sur la carte les créations de chacun. De nombreux filtres sont présents afin de ne voir, par exemple, que les quêtes UGC créées par Sucker Punch, ou celles ayant reçu les meilleures notes. Le mode création est très complet et demande un certain temps de prise en main. Comme dans LittleBigPlanet en fait. On peut mettre des scripts ou rajouter bon nombre d’éléments sur la carte afin de créer une mission d’assassinat, une course contre la montre, un niveau de plate-forme etc. Bref, un excellent bonus, même si on aura forcément tendance à comparer, dans un premier temps, avec les ‘vraies’ missions du jeu où se mêlent une très bonne mise en scène et bande son. Ce qui est ici absent avec l’UGC.

Enfin, comme tout jeu open-world, inFamous 2 n’échappe pas aux quelques règles obligatoires du genre. Il y a tout d’abord la présence d’une soixantaine de quêtes secondaires assez variées dans la forme, mais très axées action dans le fond, ainsi que des missions facultatives et éphémères où il s’agit par exemple de tuer des manifestants ou faire cesser une prise d’otage. Les quêtes secondaires permettent notamment à Cole de faire évoluer ses pouvoirs. Puis il y a la recherches des fragments (305 en tout) et des 29 boîtes noires servant respectivement à augmenter l’énergie de notre héros et comprendre un peu mieux le scénario. Quant à la ville même, elle reste assez vivante mais rien de vraiment extraordinaire. Les gens réagissent à nos actions. C’est à peu près tout, et déjà pas mal finalement. Et enfin, quelques bugs viendront ponctuer notre aventure. Heureusement, ils sont très rares. On notera donc quelques problèmes de collision, ou de scripts.

TL;DR: inFamous 2 est tout simplement un très bon jeu au gameplay jouissif. Certes, les nouveaux pouvoirs ne sont pas aussi destructeurs qu’on aurait pu le penser, la gestion du karma est très dirigiste et le design des monstres est particulier, mais le travail réalisé sur New-Marais et sur l’ensemble des missions et de l’histoire font de ce jeu un des grands titres de la PS3.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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