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Test : Ratchet & Clank Rift Apart (PS5) – La Next-Gen démarre maintenant

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A une époque où le mot cross-gen n’a jamais été aussi populaire, Ratchet & Clank fait figure d’anomalie. Rift Apart est une exclusivité PS5, mais il est bien plus que ça. C’est un jeu taillé pour cette console, déterminé à proposer une nouvelle expérience.

L’aventure démarre par une cérémonie à Metropolis. Ratchet et Clank sont alors célébrés pour leurs précédents exploits. Partout, la foule acclame ses héros. Le duo est un peu gêné puis il se prête au jeu. Le Lombax bondit partout et cogne quelques caisses histoire de récupérer des boulons. Derrière cette parade façon Disneyland se cache un sympathique tuto. Et au bout de quelques minutes, celui-ci prend fin avec l’apparition de Nefarious.

Nefarious, c’est le grand méchant de la série. Un vilain un peu stupide, qui pense avoir des plans incroyables et qui échoue toujours face à Ratchet & Clank. S’il apparaît à Metropolis, ce n’est pas seulement pour gâcher la fête. Non, il a un autre plan : voler le dimensionator. Et comme il est peu maladroit, il casse ce gadget. Dès lors, des failles temporelles apparaissent un peu partout. Elles donnent accès à une dimension parallèle. Pour nos héros, cela signifie deux fois plus de soucis, deux fois plus d’action mais aussi deux fois plus de Ratchet.

https://www.youtube.com/watch?v=Cxcawhlk3Zg
Sur PS5, ça devient Rivet & Clank

Ce voyage entre les dimensions est l’occasion de faire connaissance avec Rivet. Comme Ratchet, c’est une Lombax. C’est en fait son double. Elle possède la même palette de mouvements. Elle se bat toutefois avec un gros marteau plutôt qu’une clé à molette. Et fait surprenant : elle partage le même arsenal / inventaire que Ratchet.

Il n’existe donc pas de différence manette en main ; Rivet se joue exactement comme Ratchet. Elle n’en reste pas moins un personnage important. A vrai dire, on la joue autant que Ratchet, si ce n’est plus. Et dans l’histoire, elle a clairement son mot à dire.

Tout au long du jeu, on apprend ainsi à découvrir cette nouvelle héroïne. On explore quelque peu son passé et on découvre qu’elle a elle aussi des ennuis avec le Nefarious de sa dimension. Nos deux héros ont donc un objectif commun, et c’est pour cette raison qu’ils font équipe.

Rivet, un personnage qui n’a rien à envier à Ratchet.

Pendant une douzaine d’heures, on alterne entre Ratchet et Rivet. Tout se fait de manière naturelle, sans transition. On suit une histoire plutôt classique mais très agréable à suivre. Les doublages en français sont excellents, à l’image des graphismes.

Plus que jamais, Ratchet & Clank : Rift Apart donne l’impression de jouer à un Pixar. C’est beau, c’est magnifique, ça fourmille de détails. C’est sans doute en activant le mode photo que l’on se rend compte à quel point ce titre est majestueux. On tourne alors la caméra, on zoome, et rien que sur le casque de nos héros, on voit les reflets en temps réel. C’est la magie du Ray Tracing, même si parfois c’est un peu surjoué ; les flaques d’eau se transforment ainsi en miroir. Dans le feu de l’action, on remarque peu tous ces effets visuels. Et pourtant, ce sont eux qui confèrent au jeu cet aspect divin.

Un jeu next-gen, du début à la fin

Ratchet & Clank : Rift Apart est ce qu’on appelle une claque next-gen. Il est toutefois bien aidé par son style. Son aspect cartoon lui permet d’afficher des textures moins détaillées ; de même, la géométrie est plutôt simple. Certains passages n’en restent pas moins impressionnants.

C’est toutefois son utilisation du SSD qui nous surprend le plus. Avec cette technologie, la PS5 a plus rapidement accès aux données. De ce fait, les temps de chargement sont extrêmement rapides. Ratchet & Clank s’en sert alors pour changer de dimension à la volée. A tout instant, nos héros sont propulsés dans un tout autre univers, changeant du tout au tout. On est téléporté dans un autre monde, et lors d’une course poursuite, ça fait son petit effet.

Ces failles peuvent envoyer Ratchet absolument n’importe où.

Ces failles spatio-temporelles sont le grand plus de cette aventure. A l’aide d’un grappin, elles permettent de se déplacer plus rapidement à travers la map. Elles donnent aussi accès à des niveaux bonus, ou parfois, à d’autres univers. Cela offre une plus grande variété, un plus grand dynamisme. Il y a aussi un effet de surprise puisqu’à tout moment, on peut être envoyé à l’autre bout de la galaxie.

Outre le SSD, Ratchet & Clank : Rift Apart exploite à merveille la DualSense. La manette de la PS5 offre un vrai prolongement de l’action. Les vibrations reproduisent ce qui apparaît à l’écran, et les gâchettes s’adaptent à chacune des armes. La résistance diffère selon le gadget et des crans permettent d’activer un tir secondaire. On a tendance à rapidement s’habituer à ces choses. On les oublie puis quand on retourne sur un jeu PS4, on se rend compte à quel point Ratchet ne fait qu’un avec la DualSense.

Un Ratchet qui arrive au bon moment

La DualSense et le SSD subliment l’expérience Rift Apart. Pour le reste, c’est vraiment du Ratchet. On est en territoire connu, c’est très proche des anciens épisodes. Il y a toujours ce gros penchant pour l’action avec pas mal d’ennemis quand on avance dans les niveaux. Les séquences de plateforme servent de transition et sont très sympa’. On note aussi quelques séquences variées comme des courses à dos d’animaux, ou des énigmes. Ces dernières se font avec Clank et peuvent être zappées en ouvrant le menu principal.

Ça en dit long sur le jeu. Ratchet & Clank se doit d’être une aventure fluide, sans temps mort, sans pic de difficulté. On ne s’ennuie jamais, il se passe toujours quelque chose à l’écran. Et très souvent, il s’agit de dégommer un bestiaire plutôt varié. Pour ce faire, nos Lombax jouissent d’un large arsenal : fusil d’assaut, pompe, lance-roquettes, grenades etc. Il y a de quoi faire pour mater la racaille inter-dimensionnelle. A chaque coup reçu, les ennemis se tordent de douleur et de petits bruitages se font entendre. C’est toujours très drôle, comme dans un dessin animé.

Les gros plans sur les personnages sont incroyables.

On note toutefois que les armes de Rift Apart sont un peu moins loufoques que dans les précédents Ratchet. Cela dit, on retrouve un peu de cette folie en démarrant une partie en New Game Plus. De nouveaux gadgets sont alors disponibles et on peut améliorer davantage son matériel.

Du début à la fin, Ratchet & Clank : Rift Apart propose une aventure maitrisée, réjouissante, sublime ; le genre de titre qui nous décroche sans cesse un sourire. C’est surtout un jeu qui arrive au parfait moment. Les sorties Next-Gen sont rares. On s’émerveille encore devant des choses simples : les temps de chargement, les vibrations et gâchettes de la DualSense. D’ici quelques années, tout cela deviendra un acquis, la norme. S’il était sorti plus tard, il n’aurait sans doute pas eu le même impact. Mais en arrivant cette année, Ratchet & Clank : Rift Apart se positionne comme un indispensable de la PS5 et un leader de la Next-Gen.

Ratchet & Clank : Rift Apart est développé par Insomniac Games et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu disponible en exclusivité sur PlayStation 5 depuis le 11 juin. PEGI 7.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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