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Test: SOCOM: Special Forces (mode solo)

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En 2003, j’achetais avec curiosité SOCOM: U.S. Neavy Seals, une simulation militaire où on gérait deux escouades avec un micro. «Bataillon, aller à, point de mire… point-de-mire!!». Ah les légers problèmes de reconnaissance… On pouvait me prendre pour un fou, certes, mais c’était quand même très impressionnant et immersif. Et puis ce SOCOM fut en quelque sorte l’ambassadeur du jeu en ligne sur PlayStation 2. Depuis, les choses ont changé. La franchise est devenue un véritable succès (plus de 12 millions d’exemplaires) et a finalement pas mal changé avec le temps, cet opus en étant le parfait exemple. Verdict.

SOCOM: Special Forces, SOCOM 4 sur le territoire américain, est un jeu très complet. Il propose tout d’abord un mode solo assez intéressant comprenant une campagne d’une quinzaine de missions (compter entre 6 et 8h pour en venir à bout en normal) et des missions personnalisées. Puis, il y a ce mode multijoueur compétitif et le coop. Malheureusement, les serveurs ne sont pas encore opérationnels (le jeu sort le 22 avril), et de ce fait, ce test se concentrera uniquement sur le mode solo. Toutefois, cela devrait donner une bonne idée sur le mode coop. Quant au multi compétitif, il reste ma preview de la beta, et surtout une démo sur le PSN. Il est fort probable que je publie un test du multijoueur dès que ce dernier sera jouable.

L’histoire de ce quatrième «véritable» épisode se déroule en Asie du Sud. Pour diverses raisons, l’OTAN débarque, et doit éviter à tout prix qu’un détroit ne soit détruit. Bon, le scénario n’est pas franchement passionnant, mais il a le mérite d’exister, de proposer quelques retournements de situations, et d’offrir des missions dans une bonne continuité. Durant tout le jeu, ou presque, on endosse le rôle du Commandant des Opérations Cullen Gray , véritable mix entre Tom Cruise et Christian Bale et qui, détail amusant, porte un jeans. Il est épaulé par deux autres soldats, visiblement Français, et très rapidement, deux Sud-Coréens viennent compléter ce petit groupe. Ces deux dernières recrues sont spécialisées dans le repérage et équipées de silencieux. Ainsi, à plusieurs reprises, on joue Quarante-Cinq, une jeune femme, dans des missions d’infiltration nocturnes: pose de mouchards, explosifs, filature…

Ces missions de repérage représentent environ 1/3 de l’aventure et permettent de diversifier un peu le gameplay. Mais le cœur même du jeu reste les missions de jour proposant beaucoup d’actions, et un peu de tactique/infiltration. Dans des environnements très fouillés et détaillés, principalement urbains mais aussi dans la jungle, on dirige ses deux escouades à l’aide du D-Pad. Avec les touches Droite et Gauche, on donne des ordres à chacune des équipes: aller à tel endroit, ou bien abattre tel ennemi. Ce système est plutôt bien réalisé, et il est possible de donner des ordres successifs et surtout de programmer certaines actions, chose idéale pour tendre des embuscades. Les maps/missions ont beau être linéaires et dirigistes, il est toujours possible d’attaquer de différents endroits, et d’encercler l’ennemi. La possibilité de créer de véritables embuscades est un vrai plaisir.

http://www.youtube.com/watch?v=wmnIbntafRI

Dans l’ensemble l’IA des adversaires est très correct. Leur force, outre le fait qu’ils se mettent bien à couvert et attaquent de différentes positions, c’est leur nombre. A chaque fois, on se retrouve en sous-effectif face aux ennemis, et c’est justement à ce moment là qu’il est préférable d’avoir préparé une bonne stratégie avant d’attaquer. Généralement, on essaie d’éliminer discrètement le plus d’ennemis possible, mais ces derniers se rendent généralement très vite compte qu’ils se font attaquer, même lorsqu’ils ont le dos tourné, et n’hésitent pas alors à répliquer à coup de fusil et de grenades. Il ne suffit que de quelques balles pour mourir et il en va de même pour nos alliés. En revanche, on regagne extrêmement rapidement de la vie (régénération auto). Si jamais un de nos camarades vient à se prendre une trop grande charge de plomb, il est alors possible de le réanimer. En revanche, pour nous, c’est synonyme de game-over.

Pour éviter cela, on a à notre disposition une pléiade de mouvements et d’armes. On peut courir, avancer le dos courbé, s’allonger et se confondre dans la très dense végétation. Pour les assauts, trois systèmes de visées (une libre, une épaule et une vue iron-sight) sont à notre disposition. En revanche, et comme je l’ai indiqué dans ma preview sur le multi, il n’est toujours pas possible de changer d’épaule de visée, et ça manque dans l’ensemble d’animations. Disons que tout est un peu brut. Concernant l’armement, un très large choix est disponible et il ne cesse de s’amplifier à mesure que l’on ramasse de nouvelles armes sur les cadavres des ennemis. Qui plus est, en multipliant les frags, on gagne de l’expérience pour chacune des armes, et on débloque (rapidement) de nouveaux gadgets (silencieux, lance-grenades etc.). A noter que l’on partage l’arsenal du solo avec le coop. Nos 4 coéquipiers n’hésitent pas non plus à utiliser l’environnement à leur avantage et à se soigner entre eux. En revanche, ils ne sont pas toujours très discrets et à aucun moment de l’aventure il n’est possible de choisir leurs équipements.

En plus du mode campagne, il est possible de se créer ses propres missions. Ce sont d’ailleurs ces dernières qui constitueront la partie coop’ du titre. Tout d’abord, on choisit l’une des 6 maps disponibles, l’un des 2 objectifs à accomplir (espionnage ou assassinat), le nombre d’ennemis (faible, normal, élevé) et la difficulté (facile, normale, difficile). Et une nouvelle fois, c’est bourré de bonnes petites idées. Suivant l’objectif choisi, on ne verra pas la map sous le même angle; de même, les objets à récupérer (dans les missions d’espionnage) peuvent varier de place et les ennemis occupent des positions différentes d’une partie à l’autre, sauf lorsqu’on a choisi un effectif élevé. Ce mode de jeu est bien plus orienté vers l’action que la campagne solo, avec toujours ce petit côté tactique où il faut bien diriger son équipe si on ne veut pas être submergé en quelques secondes. Les 6 maps proposées sont très bien faites, avec toujours ces possibilités de contourner l’ennemi (ou se faire contourner) et une nouvelle fois, on appréciera la difficulté proposée, le nombre de débris qui volent etc.

Visuellement, SOCOM 4 s’en sort plutôt bien, on pourrait même dire qu’il est joli. Il y a un petit problème au niveau des couleurs un peu ternes et un meilleur éclairage aurait été le bienvenu, mais ça reste un vrai plaisir de voir que chaque niveau fourmille de détails. Il est possible d’exploser un grand nombre d’objets, les barrières en bois éclatent suite à une roquette, et les murets en pierre s’effritent à chaque coup de feu. La mise en scène est également sympathique, même si on n’atteint pas la démesure d’Uncharted 2: des hélicoptères survolent les lieux, au loin, on aperçoit des porte-avions, et au sol, de nombreux ennemis sont déployés. Enfin, et c’est important de le noter, les temps de chargement sont plutôt courts.

A l’instar de Killzone 3, SOCOM est compatible 3D et Move. Sans surprise, le Move réagit bien, et de nombreuses options sont disponibles afin de paramétrer au mieux la manette à reconnaissance de mouvements. Il est également compatible avec le Sharp Shooter, ce fusil en plastique dans lequel on emboite le Move et le Navigation Controller. Tout de suite, on rentre bien plus dans l’action, mais à force d’épauler l’arme, attention aux douleurs dans le bras. Enfin, j’ai trouvé la 3D particulièrement convaincante, moi qui n’avais rien remarqué d’exceptionnel aux précédents titres utilisant ce procédé. Et une nouvelle fois, il est possible de configurer la 3D.

TL;DR: Alors certes SOCOM: Special Forces n’est pas très original et on peste parfois sur nos alliés souvent distraits, mais après avoir terminé le mode campagne, on retient surtout que c’est un très bon jeu d’action avec une bonne petite dose de tactique, sans quoi, dans une difficulté élevée, on ne dépasse pas le premier checkpoint. La force de ce SOCOM 4 est finalement de réussir à nous faire oublier tous ces petits défauts par un ensemble de situations toujours très plaisantes, et de bonnes idées dissimulées un peu partout. Il ne reste plus maintenant que de se faire une idée définitive sur le multijoueur.

SOCOM: Special Forces sera disponible sur PlayStation 3 le 22 avril.

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Sony a-t-il réussi sa politique de jeux-service ? Premier bilan

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En 2022, Sony rachetait Bungie pour près de 3 milliards de dollars. Le Japonais expliquait que le développeur américain lui apporterait une expertise en matière de jeux en ligne. Sony ajoutait même qu’il comptait sortir 12 jeux-service d’ici 2026. Et alors qu’on s’approche de cette date fatidique, on a décidé de dresser un petit bilan de cette stratégie.

Note : cet article est écrit en collaboration avec Le Résumé Jeu Vidéo, Par Xavier, une newsletter hebdomadaire gratuite. Il est difficile de suivre toute l’actualité jeu vidéo, alors, chaque semaine, une personne formidable (moi) vous résume ce qui s’est passé ces sept derniers jours, et plus encore. N’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil et à vous y inscrire.

Pourquoi Sony s’est-il lancé dans la course aux jeux-service ?

Les jeux-service — Games As A Service (GAAS) en anglais — peuvent rapporter énormément d’argent s’ils sont populaires. Sur le PlayStation Store, plus des moitiés des revenus sont générés par ces GAAS, ou plus précisément leurs micro-transactions.

A l’époque, Sony souhaitait lancer une douzaine de jeux-service en près de 5 ans. Pour cela, il comptait s’appuyer sur ses studios internes. Mais force est de constater tout n’a pas marché comme prévu.

Quels jeux-service par Sony sont sortis ?

Les annulations en pagaille ont souvent fait les gros titres. On oublie toutefois que Sony a sorti pas mal de jeux-service ces dernières années ; on est toutefois loin de l’objectif fixé en 2022.

Helldivers 2

On peut considéré Helldivers 2 comme le grand champion des jeux-service de Sony, notamment parce qu’il s’agit d’une surprise. Avant son annonce, et même avant sa sortie, peu auraient pu prédire un tel succès.

Helldivers 2 est sorti en février 2024 sur PC et PS5, et s’est depuis écoulé à plus de 15 millions d’exemplaires. Preuve de sa bonne santé, il est fréquemment dans les meilleures ventes sur Steam, et ses micro-transactions représentent maintenant 50% des revenus générés par le jeu.

Helldivers 2 est en revanche l’oeuvre d’Arrowhead, un studio suédois indépendant. La licence appartient toutefois à Sony qui finance et édite ce jeu.

Fait intéressant : Sony sortira Helldivers 2 sur Xbox Series X|S à la fin du moins d’août.

MLB The Show

Autre succès, et même succès annuel : MLB The Show. Ce jeu de baseball sort chaque année et parvient à chaque fois à bien se classer dans les charts américains. Comme Helldivers, MLB The Show est non exclusif aux consoles PlayStation. Cela est certainement dû à l’accord négocié par la MLB.

Gran Turismo 7

Peut-être triche-t-on un peu en plaçant Gran Turismo 7 dans la liste des jeux-service. Le fait est qu’il est sorti en 2022, a reçu de nombreuses mises à jour de contenu, et possède des micro-transactions. Quant au jeu même, c’est un succès commercial.

Concord

On termine avec la catastrophe industrielle : Concord. Ce FPS compétitif —sorte de croisement entre les Gardiens de la Galaxie et Overwatch— a débranché ses serveurs 2 semaines après sa sortie. Ce n’était pas un mauvais jeu mais personne n’a voulu l’essayer. Et son studio, racheté en 2023, n’a pas survécu à cet échec.

Quels jeux-service sont en développement ?

Au sein des studios internes mais également partenaires, on dénombre une demi-douzaine de GAAS en production.

Marathon

On démarre avec le jeu qui a motivé l’écriture de ce dossier : Marathon. Ce titre conçu par Bungie a été repoussé à la suite de retour mitigés sur sa Beta. Souhaitant éviter un échec à la Concord, Sony a autorisé Bungie à revoir sa copie. En parallèle, le studio de Seattle continue d’explorer le monde de Destiny 2 à coup d’extensions.

FairGames

Comme Marathon, FairGames sera un extraction-shooter. Le jeu a été annoncé en 2023 et depuis, c’est silence radio. Fait inquiétant, Jade Raymond a quitté le studio Haven qu’elle avait autrefois fondé.

Marvel Tōkon: Fighting Souls 

Les jeux de combat sont devenus des GAAS et fonctionnent à coup de saisons. On suppose que Marvel Tokon suivra ce chemin là, lui qui est chapeauté par Arc System Works et qui promet des affrontements en 4v4.

Marvel Tokon n’a pas encore de date de sortie si ce n’est un vague 2026.

Les projets non encore annoncés

Difficile de mettre des mots sur ce qui n’existe pas officiellement. On sait ainsi que TeamLFG travaille sur un titre multijoueur s’inspirant à la fois des MOBA et des simulateurs de vie.

Dark Outlaw conçoit un nouveau jeu avec à sa tête Jason Blundell (ex-Treyarch), et on ignore de quoi il s’agira.

Quant à Guerrilla Games, on sait qu’un jeu en ligne Horizon est en développement depuis un petit moment.

Au cas où, on rappellera que TeamLFG et Dark Outlaw sont de nouveaux studios internes de PlayStation.

Quels jeux-service ont été annulés par Sony ?

Plus haut, on a évoqué le cas Concord. Ce fut une catastrophe mais au moins, il aura vu le jour. Pas mal de jeux n’ont pas eu cette chance, avec parfois des conséquences désastreuses.

The Last Of Us : Factions 2

Naughty Dog a toujours joué la carte de la transparence. Il avait annoncé que Faction, la composante multijoueur de The Last Of Us, ne serait pas inclus avec ce second épisode. Le studio avait également confirmé continuer de travailler dessus. Puis il a révélé les raisons de son annulation : soutenir un tel projet aurait demandé beaucoup trop de ressources pour un studio comme Naughty Dog qui aurait dû abandonner tout autre projet à côté.

Firesprite, Bend et Bluepoint, même combat

Jamais, Firesprite, Bend Studio ou Bluepoint n’auront pu annoncer leurs projets de jeux-service. Selon Bloomberg, tous ont été annulé avec parfois, des licenciements à la clé.

Selon les rumeurs, Firesprite travaillait sur un jeu Twisted Metal ; Bluepoint oeuvrait quant à lui sur un jeu God Of War. Dans le même genre, il se dit qu’un Spider-Man Online aurait lui aussi été annulé du côté d’Insomniac.

Ils ont fermé leurs portes

L’annulation d’un projet peut parfois être fatal à son équipe. C’est ce qui est arrivé à London Studio qui a fermé en même temps que son projet était annulé. Il s’agissait alors de l’une des structures les plus anciennes de Sony.

Enfin, Deviation Games était une structure indépendante montée par Jason Blundell (ex-Treyarch). Ce studio planchait sur un FPS avec le financement de Sony. Puis le Japonais a mis fin à ce partenariat. Le projet a été annulé, le studio fermé, et Jason Blundell a directement rejoint Sony à travers la nouvelle structure Dark Outlaw.

Seul artwork existant pour le projet maintenant annulé de London Studio.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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