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Test: Strange Brigade – un Left4Dead rétro?

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Notre avis sur Strange Brigade

Strange Brigade est la nouvelle licence de Rebellion, les créateurs de Sniper Elite. On quitte les fusils à lunette pour rejoindre une escouade prête à braver de nombreux risques pour sauver le monde. Mais est-ce que cela en vaut vraiment la chandelle?

Avec ses cinématiques et son narrateur omniprésent, Strange Brigade essaye de nous raconter du début à la fin une histoire. Celle-ci est plutôt anecdotique, malgré quelques blagues de temps en temps. Grosso-modo, cette division s’occupe de phénomènes surnaturels et entend bien sauver le monde d’une terrible menace, en l’occurrence une sorcière plutôt belliqueuse. Cela explique pourquoi on affronte uniquement des squelettes, momies et autres créatures dans des grottes, des ruines ou bien en Egypte. On ressent bien ce petit pulp, cette ambiance des films d’aventure très rétro.

La Strange Brigade se joue des pièges

Le coeur même de Strange Brigade, c’est néanmoins l’action. Le titre de Rebellion prend la forme d’un jeu de tir à la troisième personne, seul ou à 4 en ligne —sans serveur dédié. Le but est simple: dans chacune des dix missions (d’une quarantaine de minutes chacune), il faut aller d’un point A à un point B en massacrant des centaines d’ennemis. Il n’y a pas vraiment de subtilités dans Strange Brigade. On avance, on tire, on recharge, on avance, on tire, on recharge…

Il y a bien quelques efforts de faits. On peut ainsi utiliser par moment le décor ou bien activer des pièges pour éliminer plus facilement les ennemis. On note aussi que chaque agent a accès à plusieurs compétences destructrices uniques —on ne peut en équiper qu’une seule à la fois. Enfin, on recense pas mal d’armes différentes; certaines sont à usage limité comme le lance-flammes.

Malgré tout, l’action de Strange Brigade est extrêmement classique. Cela est lié à des situations qui se ressemblent beaucoup. Il n’y a pas vraiment de mise en scène et les pièges que l’on peut déclencher sont les mêmes du début à la fin. Les ennemis ont quant à eux l’habitude d’arriver par paquet de dix, mais ils peinent à se renouveler et attaquent essentiellement au corps à corps. Enfin, il y a manque d’impact général dans les échanges de tirs. Bref, ça manque de dynamisme.

Une envie de se diversifier non assumée

Par moment, et sans jamais aller au bout des choses, Rebellion essaye de proposer autre chose dans Strange Brigade. Il y a par exemple des passages qui se veulent effrayants —des momies qui surgissent d’un seul coup pour un effet raté— et d’autres bourrés d’énigmes. Si ces mini-puzzles se répètent souvent, ils demeurent souvent bien conçus et demandent en plus de ne faire aucune erreur. En cas d’échec, ils ne révéleront jamais leurs secrets. Il s’agit généralement de runes —pour améliorer les stats de son arsenal— ou de pièces d’or.

Cette précieuse monnaie est indispensable pour débloquer de nouvelles armes: fusils (à pompe), pistolet, grenades, mitraillettes… Le prix de chacun de ces jouets étant ce qu’il est, il est plus intéressant d’économiser pendant plusieurs missions pour directement acquérir le meilleur matériel. Indirectement, la progression en pâtit. Il n’y a pas de montée en puissance ni de renouvellement des plaisirs.

Il faut vraiment prendre Strange Brigade pour ce qu’il est, c’est-à-dire un jeu de tir à la troisième personne. Il aurait pu aller vers le terrain de l’aventure, quitte à proposer un Tomb Raider ou un Uncharted en version light, mais cela aurait été incompatible avec ses envies de coop. En solo, Strange Brigade est clairement répétitif. Il devient en revanche efficace en multi à 4, malgré son côté très classique. Il dispose en plus de modes Hordes et Score Attack, parfaits pour ceux qui en veulent toujours plus. Ce n’est pas le jeu dont on se souviendra pendant très longtemps, mais il permet néanmoins de passer un bon moment avec ses amis.

Strange Brigade est développé et édité par Rebellion. Jeu sorti le 28 août sur PlayStation 4, Xbox One et PC. Ce test de Strange Brigade a été fait sur une PS4 ‘normale’. PEGI 16.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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