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Blue Box Games : le drôle de CV des développeurs de Abandoned

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Sur le net, nombreux sont ceux qui enquêtent sur Abandoned. Il y a toutefois plus mystérieux : Blue Box Games, son studio.

Il y a quelques heures, la fameuse application Abandoned s’est mise à jour. Cette expérience permettra de suivre l’actualité du jeu avec un autre regard. A l’heure actuelle, c’est la surprise, voire la stupéfaction qui prédomine : il s’agit d’un teaser de 5s. On y voit uniquement une personne traverser une pièce plutôt sombre.

https://twitter.com/BBGameStudios/status/1425166922488991744

Cela dit, c’est mieux que rien. On a bien cru que cette expérience resterait nulle. Un problème technique de dernière minute aurait en effet empêché Blue Box de mettre à jour son programme. Le studio évoquait alors divers soucis avec son moteur. Ces explications étaient surprenantes. Ça ressemblait à des excuses bidon pour ne pas avouer qu’il nous posait un lapin. Pour ce développeur, c’est pourtant une tradition.

Le fantôme d’Hideo Kojima

Une étrange hype entoure Abandoned. Le jeu a été annoncé sur le PlayStation Blog le 7 avril. Un teaser accompagnait le communiqué; dans cette vidéo, on ne voyait pas grand chose. Pourtant, en fouillant un peu partout, des internautes ont trouvé/imaginé des liens avec Hideo Kojima. Dans cette bande-annonce, les lettres P et T sont ainsi cachées à 0:49. Le directeur du jeu s’appelle Hasan Karahman. Ce sont les mêmes initiales que Hideo Kojima; et quand on traduit Hideo en turc, ça nous donne… Karahman.

On se rappelle tous de l’annonce de The Phantom Pain. Hideo Kojima avait alors inventé un faux studio (Moby Dick Studio) et un faux développeur (Joakim Mogren). Avec P.T., la démo de Silent Hills, il avait là aussi créé une fausse structure (7780s Studio). Dès lors, il semblait presque logique de penser que Abandoned était un nouveau Silent Hill par Kojima.

Rapidement, Blue Box Games a été obligé de démentir ces rumeurs. Il a ainsi affirmé haut et fort n’avoir aucun lien avec Konami ou Silent Hill. Le studio est toutefois bien maladroit. Pour faire la promo de son jeu, il a diffusé une image floutée d’un homme avec un cache oeil. Dans le jeu vidéo, c’est le genre de détail qui rappelle immédiatement Metal Gear Solid. Et donc, Hideo Kojima.

Blue Box n’a jamais terminé un seul jeu

Avec cette démo sans cesse repoussée, beaucoup se sont toutefois mis à douter. Et si tout cela n’était qu’une arnaque ?

L’historique du studio va dans ce sens là. Une image commence à circuler sur les forums et réseaux sociaux. Depuis 6 ans, Blue Box Games annonce des jeux mais ne sort rien. Toutes ces informations ont depuis été vérifiées.

En 2015, Rewind est officialisé. Une démo est prévue puis retardée, pour des problèmes techniques. Un kickstarter est lancé. Il échoue mais le développement continue ; un investisseur privé aurait ainsi injecté des fonds dans le projet. Six ans plus tard, Rewind n’existe toujours pas.

En mars 2017, Blue Box annonce The Whisperer. Ce jeu d’horreur est prévu sur PC, Xbox One et PS4 pour le 15 juin de la même année. Il n’est jamais sorti.

Un an plus tard, le jeu multi Unseen Faces est révélé. C’est là encore de l’horreur et un projet qui ne voit pas le jour.

En décembre 2020, Blue Box sort enfin un jeu. The Haunting est disponible en accès anticipé sur Steam où les retours sont négatifs. Le 10 avril 2021, Blue Box transfère les droits à CreateQ Interactive, un studio référencé nul part. Depuis, cette équipe bosserait sur une grosse mise à jour. En mai, elle disait qu’elle serait très prochainement disponible. Nous sommes mi-août, et rien n’est sorti.

Et l’argent dans tout ça ?

Cela nous amène à nous poser une question : comment Blue Box réussit-il a survivre ? Créer un jeu vidéo coûte très cher. Comment peut-il alors se financer? Il ne vend pas de jeux. Et quel investisseur miserait sur un studio qui multiplie les échecs ?

Il est difficile de savoir qui travaille pour Blue Box. Son site officiel est vide. Ou du moins a vu toutes ses pages supprimées. On ne retrouve aucune trace du studio sur MobyGames; sur LinkedIn, c’est tout aussi mystérieux.

Et pourtant, Blue Box Game Studios réussit à faire parler de lui. Il a également des fonds. Communiquer sur le PlayStation Blog coûte plusieurs milliers d’euros. Abandoned se présente comme une exclusivité PS5 mais rien ne dit que Sony finance ou édite ce projet.

Selon les dires de Blue Box, près de cinquante personnes bosseraient sur Abandoned. Il y aurait une petite équipe en interne et des studios en renfort. Parmi eux, Nuare. C’est une structure réputée, habituée à filer des coups de main sur de prestigieux jeux : Avengers, Halo, The Last Of Us, Destiny, Spider-Man… Pour officialiser la chose, Nuare a même diffusé une courte vidéo, comme s’il s’agissait d’un honneur et d’une fierté.

https://twitter.com/BBGameStudios/status/1407805686533197831

Tout ça est définitivement louche. Et avec la Gamescom dans une dizaine de jours, on a quand même envie d’y croire. Oui, Blue Box a tout du studio bidon. Oui, Abandoned n’a rien de fabuleux. Mais il y a ces étranges coïncidences…

Pour Blue Box, c’est peut-être la dernière occasion pour enfin percer. Il a désormais notre attention, à lui de jouer. S’il en a vraiment les moyens.

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

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La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series

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Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.

Une version console attendue

Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.

Ce qu’apporte la mise à jour 1.1

  • Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
  • Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
  • Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
  • Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide

Ce qu’il faudra surveiller au lancement

  • Fluidité & chargements sur consoles next-gen
  • Ergonomie des outils de construction à la manette
  • Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop

Verdict

Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

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