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eFootball : la mise à jour 1.0 repoussée ; Konami rembourse les joueurs
																								
												
												
											Le véritable lancement de eFootball (ex-PES) est repoussé de plusieurs mois. Et dans ces conditions, Konami n’a d’autre choix que de rembourser les joueurs.
Du côté de eFootball, on revoit tout et on s’excuse. Ce Free-To-Play ne passera pas en version 1.0 la semaine prochaine. C’était pourtant attendu. Cette mise à jour devait apporter de nombreux ajouts, en plus de versions mobiles.
A la place, Konami préfère prendre son temps, corriger le tir, et ne revenir que lorsqu’il sera prêt.
Le patch 1.0 de eFootball arrivera au printemps 2022
eFootball est sorti en septembre dernier dans une version minimaliste. Peu de modes de jeu, peu d’équipes disponibles… Il était aussi entaché de divers bugs —visuels ou non— qui ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux.
La plupart de ces gênes ont depuis été corrigées. Le contenu du jeu n’a pas changé, en revanche.
Le 11 novembre, eFootball aurait dû passer à la vitesse supérieure. Konami prévoyait de sortir une grosse mise à jour, faisant passer le jeu en version 1.0. Celle-ci devait affiner le gameplay en rajoutant de nouvelles mécaniques de jeu : power pass, power shot ou encore une physique de balle plus poussée.
Ce gros patch devait également signifier la sortie du jeu sur mobile, en plus du lancement de la Creative League. Derrière ce nom, on retrouve un mode similaire à Ultimate Team ou MyClub. Bref, un mode crucial tant pour les joueurs que le développeur. eFootball est en effet un jeu gratuit et c’est à travers les micro-transactions de la Creative League qu’il espère se rémunérer.
Malheureusement, cette mise à jour de eFootball a été repoussée. Elle ne débarquera pas dans les prochains jours. Ni dans les prochaines semaines.
Konami annonce désormais viser le printemps 2022 pour cette 1.0. Sur son site, l’éditeur affirme avoir besoin de plus de temps afin de répondre aux attentes des joueurs. C’est une décision courageuse mais elle nuit forcément à l’image du jeu.
Les possesseurs du Pack Premium peuvent se faire rembourser
En parallèle de la sortie de eFootball, Konami proposait un Pack Premium. Celui-ci coûtait 40€ et donnait accès à 2 800 pièces eFootball, en plus de 8 accords chanceux — possibilité de recruter facilement les ambassadeurs du jeu.
Ce pack n’a aucune utilité puisqu’il est lié à la Creative League. Cette dernière ayant été repoussée de plusieurs mois, Konami promet maintenant de rembourser tous les acheteur du Pack Premium.
Aucune démarche ne sera nécessaire, tout se fera automatiquement à une date indéterminée.
A noter également que ce fameux pack a été retiré des boutiques en ligne. Il refera sans doute une apparition quand la version 1.0 de eFootball sortira.
En face, FIFA 22 enchaîne les buts
Les déboires de eFootball font bien sûr le bonheur de FIFA 22. Certes, cela fait des années qu’EA fait la course en tête, mais ce genre de mésaventure lui permet de semer toujours un peu plus la concurrence.
FIFA 22 connait d’ailleurs d’excellentes ventes. Celles-ci sont supérieures de 14% au précédent épisode, et FIFA 22 attire également davantage de joueurs vers Ultimate Team.
On rappelle que FUT est le mode le plus populaire de FIFA. C’est aussi celui qui génère le plus de revenus. D’où l’importance de la Creative League sur eFootball.
En ce qui concerne la qualité même du jeu, FIFA 22 est sans surprise. Il est toujours aussi complet et favorise les super-stars. C’est du football champagne : ce n’est pas très réaliste mais c’est spectaculaire.
Konami et eFootball peuvent-ils rebondir ?
Il ne faut pas s’inquiéter pour Konami. L’éditeur a publié ses résultats financiers et ceux-ci sont bons. Ils sont même en hausse grâce à des jeux comme Professional Baseball Spirits. En occident, ce titre n’est pas connu mais au Japon, il fonctionne très bien.
Il faut rappeler que 78% des revenus de Konami se font sur l’archipel. En d’autres termes, ce n’est parce qu’il se fait discret chez nous qu’il est en difficulté.
Certaines rumeurs disent cependant que Konami souhaiterait reprendre du poil de la bête. Pour ça, il serait prêt à relancer ses licences les plus prestigieuses : Castlevania, Silent Hill et Metal Gear.
Quant à eFootball, c’est forcément compliqué. De nombreux jeux se sont toutefois plantés lors de leurs débuts et ont su ensuite rebondir. Final Fantasy XIV en est le parfait exemple. Ses débuts ont été catastrophiques ; depuis, il est devenu l’épisode le plus rentable de toute la saga.
Il faut donc croire à une remontada. Le timing est néanmoins compliqué et la concurrence redoutable. Pour revenir au score, il lui faudra beaucoup de talent… et du temps. Et pour le coup, Konami semble assez patient. Il ne reste plus qu’à espérer que les joueurs le soient aussi.
																	
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
