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Gamescom: Cyberpunk 2077, l’autre argument choc de Stadia

Cyberpunk 2077, comme de nombreux autres jeux, sera jouable sur Stadia, l’offre Cloud Gaming de Google. En quoi cette annonce est-elle si importante?
Généralement, quand un constructeur a une grosse annonce à faire, il la glisse à la fin de sa conférence. Google Stadia ne fait rien comme tout le monde. Après tout, eux, ils ne font pas des consoles, objet du passé selon la firme américaine. Eux, ils proposent du Cloud Gaming, afin que chacun puisse jouer n’importe où et sans attendre. De ce fait, la grosse annonce Stadia a débarqué au tout début de ce Connect, cette émission enregistrée diffusée en direct, comme le fait brillamment Nintendo.
Dès le début du Stadia Connect, Cyberpunk 2077 a été officialisé sur Stadia. On suppose qu’il sortira le 16 avril 2020. Après tout, c’est sa date de sortie sur PC, Xbox One et PlayStation 4. Ce portage de Cyberpunk 2077 sur Stadia est une annonce importante. Car il ne s’agit pas de n’importe quel jeu. Les promesses de ce titre portent beaucoup sur ses graphismes. Le gameplay aussi bien sûr, mais dans tous les trailers, on a surtout remarque sa patte graphique, cette claque visuelle. Et puis il y a Keanu Reeves. Malgré tout, c’est bien sur son emballage que Cyberpunk 2077 fait parler de lui.
Cyberpunk 2077 sur Stadia, un défi visuel pour Stadia
Qui dit prouesses graphiques, dit machine puissante. A n’en pas douter, Cyberpunk 2077 sera très joli sur PS4 et Xbox One. Il le sera encore plus sur PS4 Pro et Xbox One X. Et puis il y aura ceux qui auront une machine de guerre, un PC très haut de gamme. Ce sont eux qui bénéficieront de la meilleure expérience visuelle. On se dit que sur PS4 et Xbox One, il y aura sans doute des problèmes au niveau de la fluidité. La framerate de The Witcher 3 n’est pas toujours au sommet sur ces consoles, par exemple.

Avec Stadia, Google promet une puissance de calcul estimée à 10,7 Teraflops, là où la Xbox One X est bloquée à 6. Avant l’arrivée des consoles next-gen, Stadia sera donc la machine la plus puissante du marché. Et de ce fait, ce service de cloud gaming se positionne comme la meilleure option pour profiter des graphismes de Cyberpunk 2077. Et tout cela, rien qu’en ayant un écran connecté. Ceux qui ont par exemple un vieil ordinateur pourront bénéficier d’une très solide expérience de jeu sur Cyberpunk 2077. Ou du moins sur le papier.
Car Stadia n’est toujours pas lancé. On ignore toujours tout de la qualité du service, de la compression de l’image, des risques de problème réseau… Mais sur le papier, Stadia impressionne. Bien sûr Shadow aussi propose une solution de Cloud Gaming. Mais il faut payer en plus Shadow. Avec Stadia, c’est gratuit, si on se limite à du 1080p. On paye son jeu comme on le ferait ailleurs et on peut y jouer sur n’importe quel écran. Pour de la 4K en revanche, il faudra en revanche débourser 10€ par mois.
Stadia: des exclusivités un peu curieuses
On rappellera bien que Stadia n’est pas le netflix du jeu vidéo. Il ne s’agit pas d’un abonnement obligatoire qui donne accès à une bibliothèque de jeux. Non, il faudra continuer d’acheter séparément ses jeux, comme c’est le cas sur PC, Xbox, PlayStation, Switch… Stadia se propose uniquement de remplacer ces machines, en plus de permettre de jouer depuis n’importe où, sans se soucier des mises à jour, directement gérée par les développeurs sur les data centers Stadia.
Pour se démarquer, Stadia aura aussi besoin d’exclusivités. Il en a annoncé une à la Gamescom: Orcs Must Die 3. Google a négocié avec Robot Entertainment une exclusivité temporaire, de quoi assurer le développement d’une suite qui n’aurait jamais pu exister sinon. Orcs Must Die est un Tower Defense. On serait même tenté de dire qu’il s’agit d’un excellent Tower Defense. Mais ça reste un jeu de niche. Ce n’est pas une exclusivité de poids, un titre qui va pousser les joueurs à se déplacer sur Stadia, d’autant plus que tout cela n’est que temporaire. Face aux consoles traditionnelles, Stadia semble un peu vieux jeu.

On a parfois du mal à comprendre les choix de Google pour Stadia. Il y avait autrefois des rumeurs au sujet de SEGA avec le retour, en exclusivité, de vieilles licences comme Jet Set Radio. Même s’il s’agit de jeux anciens, cela avait tout de suite plus d’allure. On évitera néanmoins de juger alors que Stadia n’est toujours pas lancé. Ce sera en novembre prochain et on en saura un peu plus sur la qualité du service. Car c’est ça la plus grande interrogation à l’heure actuelle. Google semble plutôt confiant au vue des annonces. Pour les risques de compression et donc de la qualité d’image, il annonce Cyberpunk 2077. Et pour le risque de latence, il a révélé hier le portage de deux jeux de baston: Mortal Kombat 11 et Samurai Shodown.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.