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Gamescom: Cyberpunk 2077, l’autre argument choc de Stadia

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Cyberpunk 2077, comme de nombreux autres jeux, sera jouable sur Stadia, l’offre Cloud Gaming de Google. En quoi cette annonce est-elle si importante?

Généralement, quand un constructeur a une grosse annonce à faire, il la glisse à la fin de sa conférence. Google Stadia ne fait rien comme tout le monde. Après tout, eux, ils ne font pas des consoles, objet du passé selon la firme américaine. Eux, ils proposent du Cloud Gaming, afin que chacun puisse jouer n’importe où et sans attendre. De ce fait, la grosse annonce Stadia a débarqué au tout début de ce Connect, cette émission enregistrée diffusée en direct, comme le fait brillamment Nintendo.

https://www.youtube.com/watch?v=4FTNVUjYn6Q

Dès le début du Stadia Connect, Cyberpunk 2077 a été officialisé sur Stadia. On suppose qu’il sortira le 16 avril 2020. Après tout, c’est sa date de sortie sur PC, Xbox One et PlayStation 4. Ce portage de Cyberpunk 2077 sur Stadia est une annonce importante. Car il ne s’agit pas de n’importe quel jeu. Les promesses de ce titre portent beaucoup sur ses graphismes. Le gameplay aussi bien sûr, mais dans tous les trailers, on a surtout remarque sa patte graphique, cette claque visuelle. Et puis il y a Keanu Reeves. Malgré tout, c’est bien sur son emballage que Cyberpunk 2077 fait parler de lui.

Cyberpunk 2077 sur Stadia, un défi visuel pour Stadia

Qui dit prouesses graphiques, dit machine puissante. A n’en pas douter, Cyberpunk 2077 sera très joli sur PS4 et Xbox One. Il le sera encore plus sur PS4 Pro et Xbox One X. Et puis il y aura ceux qui auront une machine de guerre, un PC très haut de gamme. Ce sont eux qui bénéficieront de la meilleure expérience visuelle. On se dit que sur PS4 et Xbox One, il y aura sans doute des problèmes au niveau de la fluidité. La framerate de The Witcher 3 n’est pas toujours au sommet sur ces consoles, par exemple.

Cyberpunk 2077 où la promesse d’un immense monde ouvert à explorer.

Avec Stadia, Google promet une puissance de calcul estimée à 10,7 Teraflops, là où la Xbox One X est bloquée à 6. Avant l’arrivée des consoles next-gen, Stadia sera donc la machine la plus puissante du marché. Et de ce fait, ce service de cloud gaming se positionne comme la meilleure option pour profiter des graphismes de Cyberpunk 2077. Et tout cela, rien qu’en ayant un écran connecté. Ceux qui ont par exemple un vieil ordinateur pourront bénéficier d’une très solide expérience de jeu sur Cyberpunk 2077. Ou du moins sur le papier.

Car Stadia n’est toujours pas lancé. On ignore toujours tout de la qualité du service, de la compression de l’image, des risques de problème réseau… Mais sur le papier, Stadia impressionne. Bien sûr Shadow aussi propose une solution de Cloud Gaming. Mais il faut payer en plus Shadow. Avec Stadia, c’est gratuit, si on se limite à du 1080p. On paye son jeu comme on le ferait ailleurs et on peut y jouer sur n’importe quel écran. Pour de la 4K en revanche, il faudra en revanche débourser 10€ par mois.

Stadia: des exclusivités un peu curieuses

On rappellera bien que Stadia n’est pas le netflix du jeu vidéo. Il ne s’agit pas d’un abonnement obligatoire qui donne accès à une bibliothèque de jeux. Non, il faudra continuer d’acheter séparément ses jeux, comme c’est le cas sur PC, Xbox, PlayStation, Switch… Stadia se propose uniquement de remplacer ces machines, en plus de permettre de jouer depuis n’importe où, sans se soucier des mises à jour, directement gérée par les développeurs sur les data centers Stadia.

Pour se démarquer, Stadia aura aussi besoin d’exclusivités. Il en a annoncé une à la Gamescom: Orcs Must Die 3. Google a négocié avec Robot Entertainment une exclusivité temporaire, de quoi assurer le développement d’une suite qui n’aurait jamais pu exister sinon. Orcs Must Die est un Tower Defense. On serait même tenté de dire qu’il s’agit d’un excellent Tower Defense. Mais ça reste un jeu de niche. Ce n’est pas une exclusivité de poids, un titre qui va pousser les joueurs à se déplacer sur Stadia, d’autant plus que tout cela n’est que temporaire. Face aux consoles traditionnelles, Stadia semble un peu vieux jeu.

Orcs Must Die 3, un argument de poids pour Stadia? Pas si sûr…

On a parfois du mal à comprendre les choix de Google pour Stadia. Il y avait autrefois des rumeurs au sujet de SEGA avec le retour, en exclusivité, de vieilles licences comme Jet Set Radio. Même s’il s’agit de jeux anciens, cela avait tout de suite plus d’allure. On évitera néanmoins de juger alors que Stadia n’est toujours pas lancé. Ce sera en novembre prochain et on en saura un peu plus sur la qualité du service. Car c’est ça la plus grande interrogation à l’heure actuelle. Google semble plutôt confiant au vue des annonces. Pour les risques de compression et donc de la qualité d’image, il annonce Cyberpunk 2077. Et pour le risque de latence, il a révélé hier le portage de deux jeux de baston: Mortal Kombat 11 et Samurai Shodown.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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