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Horizon Zero Dawn: Aloy, la nouvelle star
																								
												
												
											Horizon Zero Dawn n’est pas une exclusivité comme les autres pour Sony. La nouvelle licence créée par Guerrilla Games a un statut assez particulier et un double objectif secret: celui de devenir le nouveau porte-étendard de la PlayStation 4 et faire d’Aloy, son héroïne, le nouveau visage de cette marque.
Les exclusivités PlayStation 4 n’ont pas toujours connu un destin très joyeux. Après avoir sorti le très sous-estimé Driveclub, Evolution Studios a dû fermer ses portes. The Order 1886 a déjà été oublié. L’été dernier, No Man’s Sky a enchaîné les polémiques. Récemment, Gravity Rush 2 est sorti dans un anonymat total, sans doute au même titre que Tearaway Unfolded, il y a 18 mois environ. Heureusement pour le constructeur japonais, Naughty Dog a su répondre présent. La remasterisation de The Last Of Us a cartonné, au même titre qu’Uncharted 4, à la fois succès critique et commercial. Le studio américain a néanmoins toujours laissé entendre qu’il s’agissait là de la dernière aventure de Nathan Drake. Désormais, l’équipe californienne planche sur The Last Of Us: Part 2 et Sony cherche une nouvelle figure de proue: un rôle qu’Aloy, l’héroïne de Horizon Zero Dawn, semble tout à fait prête à assumer.
Avec sa longue crinière de feu, Aloy est un personnage que l’on identifie d’un simple coup d’oeil, même s’il y a quelques similarités avec une certaine Nariko de Heavenly Sword. Aloy est fonceuse. Aloy est courageuse. Aloy est déterminée. Son expertise au tir à l’arc et sa capacité à se déplacer avec une extrême agilité fait un peu de l’ombre à la Lara Croft ressuscitée en 2013 avec le reboot de Tomb Raider. Et le personnage principal de Horizon Zero Dawn a quelque chose de plus. Certains dialogues sont à choix multiple, ce qui permet de créer un lien avec le joueur qui peut plus facilement s’identifier à cette paria. Enfin, dernier point important, malgré les situations très dangereuses auxquelles elle doit faire face, Aloy se plaint beaucoup moins que l’aventurière britannique qui a parfois tendance à agacer.
Sony avait néanmoins des doutes et craignait que le public rejette cette héroïne. L’accueil lors de l’E3 2015 a au contraire été très bon et a rassuré le constructeur japonais qui entend plus que jamais capitalisé sur elle. Jon Edwards, chef de produit de la branche anglaise de Sony, se prend même à dire qu’il s’agit de la future icône PlayStation. Le géant japonais croit fort en ce titre et a ainsi déjà commencé à diffuser des publicités à la télévision. De nombreux produits dérivés sont également apparus. Outre les traditionnels artbook et guide stratégique, on retrouve aussi une réplique du Thunderjaw, des posters ou des vêtements.
L’engouement pour Horizon Zero Dawn a débuté depuis un petit moment. L’effet « exclusivité » couplé aux jolis graphismes et au cadre intéressant du jeu —des dino-robots à combattre— favorise naturellement à créer un climat favorable à ce titre. Mais Guerrilla veut aller encore plus loin et n’a pas hésité à mettre en ligne un manuel du parfait cosplayeur, comme pour s’assurer qu’Aloy puisse prendre vie au delà de son jeu vidéo et devenir une figure emblématique. Bien sûr, on ne peut omettre l’hypothèse d’un échec malgré les nombreux fan-arts qui fleurissent un peu partout, mais au moins, Sony aura tout fait pour qu’Aloy devienne sa nouvelle star, au même titre que Guerrilla Games qui a bâti un personnage attachant.
																	
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
