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No Man’s Sky cherche encore sa voie

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No Man's Sky a un an

Un an après, No Man’s Sky reste un phénomène inexpliqué. C’est un OVNI qui a disparu des radars, sans aucune explication. Tout semblait être là pour que son arrivée crée un big-bang. Finalement, No Man’s Sky n’a pas su combler les attentes. Retour sur une énigme.

D’ici quelques jours, No Man’s Sky fêtera son premier anniversaire. Celui-ci ne devrait pas passer inaperçu. Tout porte à croire que Hello Games prépare une grosse surprise.

Il y a quelques semaines, plusieurs modérateurs du subreddit No Man’s Sky ont reçu un mystérieux paquet. A l’intérieur: divers objets promotionnels et une cassette audio. Après l’analyse de cette dernière au spectrogramme, cela a été le début d’une grande enquête qui, à l’heure actuelle, n’a pas encore touché à sa fin. On ne sait pas quelle sera l’issue de cette aventure. Mais on imagine que cela coïncidera avec le lancement d’une nouvelle mise à jour pour l’An 1 de No Man’s Sky. Après tout, il en a bien besoin.

Décembre 2013. C’est lors du VGX, ancêtre des Game Awards et successeur des Video Game Awards, que No Man’s Sky se dévoile pour la toute première fois. Dans une bande-annonce des plus impressionnantes, Hello Games révèle ses ambitions. Tout est généré de manière procédurale. Que ce soit la faune, la flore, la composition atmosphérique, la géographie des lieux, les nuages… Bref, chaque planète, chaque galaxie est unique. Il est intéressant de voir que cette première vidéo ressemble beaucoup au jeu final, avec des graphismes bien plus évolués. Quelque chose intrigue cependant. A 1:33, on peut observer un mystérieux serpent géant. On croirait presque voir le Jörmungand.

No Man’s Sky réapparaît quelques mois plus tard, à l’E3 2014, avec une surprise. C’est sur la scène de Sony que l’on découvre à nouveau le jeu de Hello Games. Face à l’engouement généré par ce titre, le constructeur japonais a négocié une exclusivité console, en l’éditant directement sur PS4.

Là encore, le trailer fait des miracles. Vue plus de 6 millions de fois, cette vidéo va toutefois faire plus de mal que de bien à No Man’s Sky. La raison est simple: elle ne représente en rien l’expérience finale. Dans le trailer ci-dessous, presque tout a été pipeauté, que ce soit le rendu visuel ou cette impression d’être face à un monde qui vit véritablement.

Ancien de Criterion, Sean Murray a fondé Hello Games en 2009. Il a toujours été le visage de No Man’s Sky. C’est lui qui, à plusieurs reprises, est monté sur scène pour parler du jeu. Il répondait également aux interviews, avec un enthousiasme jamais dissimulé. Près de 9 mois après la sortie de ce titre, lors de la GDC 2017 (vidéo), il arbore encore et toujours cet immense sourire, alors qu’il parle des défis liés à la création de ce jeu. Au cours de cette mini-conférence, il évoque ce projet qui a autrefois commencé comme un simple hobby. Sean Murray aime créer des moteurs de jeux vidéo. No Man’s Sky est au final une immense formule mathématique. Et une équation impossible à résoudre pour de nombreuses personnes.

L’atterrissage n’a pas été facile. No Man’s Sky a connu un long temps de développement. Il a même été repoussé au dernier moment. Prévu pour la mi-juin, il est finalement arrivé le 10 août sur PlayStation 4 et le 12 août sur PC. Malgré le scepticisme qui entourait cette sortie —qu’y fait-on au juste?—, No Man’s Sky a cartonné… pour ensuite se crasher violemment.

Sur PlayStation 4, No Man’s Sky a réalisé un excellent départ. Au Royaume-Uni, au moment de sa sortie, il s’agissait du cinquième meilleur lancement de tous les temps pour une nouvelle licence. Devant lui, on retrouvait Destiny (PS4), Watch Dogs (PS4), The Getaway (PS2) et The Last of Us (PS3). Aux Etats-Unis, en août 2016, le titre de Hello Games a réussi à faire mieux que Deus Ex Mankind Divided.

Sur PC, No Man’s Sky s’est glissé dans le groupe très prisé des 12 jeux ayant généré le plus d’argent entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016. Selon les données de Steamspy, environ 830 000 personnes posséderaient ce jeu, vendu une soixantaine d’euros.

Il ne faut cependant pas se laisser berner par ces jolies informations. Sur Steam, les ventes de No Man’s Sky stagnent. Sur PS4, il est alarmant de voir que ce titre est incapable de se placer dans le Top 20 des meilleures ventes de jeux sur le PlayStation Store. Il n’est apparu qu’une fois dans ce classement européen: c’était en août lors de sa sortie. Dès le mois de septembre 2016, il a totalement disparu de ce Top.

Il faut dire que No Man’s Sky a enchaîné les polémiques. On lui a reproché ce trailer E3 2014 ou certaines prophéties de Sean Murray qui ne se sont pas réalisées. Le jeu en ligne est ainsi impossible —on ne peut croiser quelqu’un sur l’une des 18 446 744 073 709 551 616 planètes du jeu, même si on se trouve exactement au même endroit. Et puis il y a ce gameplay fade, cette absence de but, d’objectif, de finalité. A l’époque, au moment de publier notre avis sur No Man’s Sky, nous évoquions « un manque terrible de variété dans le gameplay » et un jeu « limité« .

Les promesses initiales de No Man’s Sky ont néanmoins été respectées. Il y a bien un nombre incroyable de planètes à explorer. On retrouve également des grottes, des océans et de la verticalité. Après tout, qui voudrait, dans un jeu vidéo, explorer une plaine?

L’expérience No Man’s Sky est pourtant monotone. Les variations de la faune et de la flore sont parfois légères, les ressources à dénicher sont souvent identiques… Toutes les planètes ont beau être uniques, elles se ressemblent toutes au final. On ne peut nier toutefois que le jeu réussit à surprendre de manière agréable par moment. Certaines vues sont absolument splendides. Pour décrire No Man’s Sky à l’époque, nous écrivions d’ailleurs « plus un voyage qu’un jeu. » Et puis il y a ces quelques jolies surprises, comme ces galeries souterraines révélées après avoir lancé au hasard une grenade sur le sol. Ce genre de découverte n’a cependant que peu d’intérêt, sauf si on aime prendre des clichés virtuels. On n’oublie pas non plus ces déplacements patauds ou cette gravité identique, qu’importe l’astre sur lequel on se trouve.

Hello Games n’a jamais laissé tomber No Man’s Sky. La sortie du jeu en août 2016 n’a été que le début d’une grande aventure pour cette équipe anglaise. Ses effectifs sont cependant réduits. A l’époque, ce sont au maximum 18 personnes qui planchaient sur le jeu. En moyenne, sur toute la durée du développement, on comptait moins de 10 personnes sur ce projet. Récemment, Hello Games s’est également tourné vers l’édition de jeux indé’, avec la volonté de financer une toute petite poignée de titres bâtis autour du procédural.

Cela n’a pas empêché Hello Games de multiplier les patchs pour corriger les bugs et optimiser davantage No Man’s Sky sur PC. Deux grosses mises à jour sont également apparues afin de donner de la consistance au jeu. La première, intitulée « Foundation Update« , a notamment ajouté un mode survie ou la possibilité de construire sa propre base. Cette option est forcément un peu surprenante puisque le but du jeu reste de sauter de planète en planète pour atteindre le centre de l’univers. Bref, d’être nomade et non sédentaire.

Lors du lancement de cette mise à jour, en novembre 2016, 1 million de personnes ont relancé No Man’s Sky. Hello Games affirme que son jeu a même connu un pic de 500 000 joueurs connectés en même temps. Malgré la déception qu’a procurée ce titre à sa sortie, il y a toujours cette envie de croire à ce projet fou.

Le second gros patch de No Man’s Sky est arrivé assez récemment, en mars 2017. Le « Path Finder« , le nom de cette mise à jour, apporte principalement la possibilité de collectionner les vaisseaux et de construire 3 véhicules en réalisant différentes missions. Ces bolides, aux caractéristiques différentes, permettent naturellement de visiter plus facilement les environs. C’est alors parfait pour dénicher le meilleur angle possible pour prendre des photos, ou bien placer des balises un peu partout. Avec cette mise à jour, il est en effet possible de créer des courses contre-la-montre.

Les efforts se multiplient, les attentions sont là, mais rien ne réussit toutefois à bouleverser nos impressions données il y a maintenant un an. No Man’s Sky reste cette étoile filante que l’on a attendue pendant des années et qui a été oubliée en l’espace de quelques secondes.

Il faudra plus qu’une simple mise à jour pour que No Man’s Sky se réconcilie avec les joueurs. C’est une bonne chose de voir que Hello Games est déterminé. Mais surtout, il est intéressant de noter que le studio anglais est très discret depuis la sortie du jeu. Peut-être a-t-il pris en compte les remarques de Shuhei Yoshida. A l’époque, le dirigeant japonais déclarait comprendre les critiques à l’égard de Sean Murray. « Il paraissait promettre plus de fonctionnalités dans le jeu pour son lancement. Ce n’était pas une bonne stratégie en matière de relations publiques car il n’avait pas de RP pour l’aider. Mais il dit que ses plans consistent à continuer de développer No Man’s Sky. » A l’image de son jeu, Hello Games grandit et apprend de ses erreurs. Un an après, il n’est pas encore trop tard pour entamer un nouveau décollage. Mais cette fois-ci, on espère que ce sera définitif.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne

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Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.

https://dai.ly/x9t9sfw

Un concept simple et efficace

Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.

Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.

Coopération renforcée et gameplay évolutif

L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.

Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.

En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.

Un univers coloré et apaisant

Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.

Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.

Du contenu et de la rejouabilité

Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.

Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.

Un jeu accessible à tous les profils

  • En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
  • En solo : plus technique, mais toujours amusant.
  • En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.

Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.



Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch

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