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Post-Mortem d’Uncharted Golden Abyss

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Titre ambassadeur par excellence de la PlayStation Vita, Uncharted: Golden Abyss est probablement aussi l’un des tous meilleurs jeux de la portable de Sony. Une aventure maitrisée avec des graphismes somptueux, mais qui fut très difficile à réaliser pour Sony Bend, le studio de développement, qui avait ici affaire à un jeu de lancement, sur une licence étrangère pour une nouvelle machine. Une situation délicate à gérer sur laquelle reviennent John Garvin, Jeff Ross, Francois Gilbert et Chris Reese, respectivement co-director, game-designer, artist 3D et Technical Director dans un post-mortem publié sur Gamasutra.

Il n’est pas question ici de recopier et traduire ce long document, mais plutôt de revenir sur certaines anecdotes intéressantes. On vous encourage grandement à lire ce passionnant post-mortem revenant sur les nombreuses difficultés rencontrées lors de la création d’un jeu vidéo. Certains passages peuvent ici dévoiler des éléments clefs d’Uncharted Golden Abyss.

Trouver le point de départ de Golden Abyss n’a pas été si simple, révèle ainsi Sony Bend qui a été confronté à deux refus venant tout droit de Naughty Dog. Le premier est arrivé alors que le studio américain travaillait depuis plusieurs mois sur un prototype avec toute une portion jouable. Mais l’histoire développée revenait sur les origines de Nathan Drake, un thème que comptaient aborder les Dogs pour Uncharted 3. Le second refus est lié à Amy Hennig qui n’était pas emballée à l’idée que Drake puisse être un mercenaire, ce qui ne correspondait pas aux valeurs du personnage. Il était alors question d’un jeu open-world, avec un système de hub dans lequel on aurait retrouvé Elena et Sully. Mais ce projet impliquait en plus deux autres problèmes de taille pour Bend: les joueurs accepteraient-ils cette nouvelle formule? Le studio pouvait-il tenter de s’aventurer sur un genre nouveau pour eux alors qu’ils avaient déjà une montagne de travail?

De manière générale, la notion de temps revient souvent dans ce post-mortem, et pour cause: Golden Abyss était un jeu de lancement, impliquant que cet épisode devait impérativement être prêt pour le lancement japonais de la Vita. Heureusement, Bend a rapidement pu verrouiller l’histoire, lui permettant ainsi de réaliser facilement toutes les séances de motion-capture. Cependant, cela ne l’a pas empêché de réécrire les dialogues de Chase jugée trop sarcastique à l’époque, ou de rentrer dès janvier 2011 en Crunch Time pour 11 mois de folie. Il a alors souvent été question de réduire le jeu; mais en ayant auparavant déjà dessiné les contours de l’histoire, difficile d’enlever du contenu sans toucher à la cohérence de l’aventure. Le passage où Sully intervient a donc failli passer à la trappe car il permettait de raccourcir profondément, sans chambouler le déroulement de l’épopée de Drake.

Amy Henning a alors prévenu qu’un Uncharted sans la présence de Sully risquait de décevoir fortement les fans. Et est-ce qu’un Uncharted nécessite forcément une dose de surnaturel? Non, a précisé Amy, soulageant ainsi Bend qui souhaitait inclure des mutants à la toute fin du jeu, avant de revenir sur cette décision, faute de temps. De même, Harry Flynn, le traitre d’Among Thieves, aurait dû apparaitre au début du jeu, mais cela demandait une nouvelle fois une trop grande charge de travail. Mais tout n’est pas forcément une question de temps, l’actualité peut aussi jouer des tours: une séquence avec un torrent de boue a été retirée suite aux tragiques événements qui se sont déroulés au Japon par exemple. . . Au final, John Garvin précise que si Bend est composé de 55 employés, le développement du jeu a demandé l’aide de nombreuses personnes externes. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant si les crédits de fin durent 6 minutes.

Naughty Dog et Amy Henning n’ont pas été les seuls à donner leur avis sur Golden Abyss; les joueurs aussi. Les séquences de play-tests ont été primordiales pour Bend qui postait même des caméras au dessus des épaules des testeurs pour étudier leurs réactions. Certains puzzles ont dû être simplifiés tandis qu’il n’était pas du tout prévu de commencer par un extrait d’un chapitre avancé. Mais les joueurs interrogés ont chacun dit qu’ils trouvaient dommage d’attendre une trentaine de minutes avant de dégainer et tirer un premier coup de feu. Et comme toujours, le (futur) client est roi.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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