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Test: Hitman Episode 6 (Japon) – Une saison 1 qui s’achève en beauté

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C’était il y a sept mois. Hitman faisait son grand retour après un épisode sous-titré Absolution très critiqué par les fans. Avec cette nouvelle aventure, IO Interactive faisait le pari de l’épisodique, celui de livrer chaque mois (ou presque) un nouveau volet. Après avoir visité la France, l’Italie, le Maroc, la Thaïlande et les Etats-Unis, l’Agent 47 est arrivé à la dernière étape de son voyage: le Japon. Une mission légèrement différente des précédentes mais qui confirme les bonnes impressions de ces derniers mois, celles d’un retour gagnant pour Hitman.

test_hitman_episode_6_japon_saison_1_2Depuis sa chambre, la vue sur les montagnes japonaises est sublime. Si l’Agent 47 se trouve dans ce complexe médicalisé très sélect, ce n’est cependant pas pour admirer le paysage ou pour profiter des cures thermales. Non, s’il est là, c’est uniquement parce qu’il doit éliminer deux cibles, et de la manière la plus discrète, si possible. Pas d’immense quartier à explorer donc cette fois-ci, ni de foule à laquelle se mêler, mais un simple bâtiment hyper moderne s’étalant sur plusieurs niveaux, lui conférant par moment de faux airs de labyrinthe. Ce lieu très sécurisé a également la particularité d’être régi par une Intelligence Artificielle, ce qui oblige notamment à dénicher les bons costumes —sur lesquels sont attachés des puces électroniques— pour pénétrer dans certaines zones interdites au public en temps normal.

Ce sixième et dernier épisode de Hitman Saison 1 n’est pas le plus accessible. Il est même assez peu accueillant au premier abord puisqu’il empêche le joueur de sélectionner son propre équipement ou de se balader avec une arme sur lui. Ce niveau n’est pas non plus le plus impressionnant. On est par exemple bien loin du charme et du gigantisme de Sapienza. Cette escapade japonaise manifeste néanmoins toujours du génie créatif de IO Interactive. Sans même évoquer les nombreux clins d’oeil disséminés ici et là, on retrouve toujours cette impression d’évoluer dans un monde vivant où chacun a sa propre histoire. Et c’est ainsi en se baladant dans les couloirs de ce grand bâtiment que l’on découvre les habitudes de plusieurs patients, puis au détour d’une conversation anodine, on récupère de nombreux indices sur les cibles à éliminer.

test_hitman_episode_6_japon_saison_1_3S’il opte pour une approche légèrement différente (inventaire limité, zone de jeu restreinte. . .), cet épisode Hokkaido reste dans la lignée des précédents, avec toujours ce petit côté puzzle-game qui incite le joueur à connaître sur le bout des doigts le niveau afin de tendre ensuite des pièges mortels. Et forcément, puisque cette escale au Japon clôt la saison 1 de Hitman, il est temps de tirer un bilan de cette aventure étalée sur plusieurs mois. Celui-ci est très positif, notamment parce que cet Hitman met véritablement l’accent sur les assassinats, bien aidé par un level design de grande qualité. On retrouve néanmoins quelques défauts comme cette intelligence artificielle qui, malgré de nombreux patchs, reste très naïve et parano’, notamment lorsqu’elle devient agressive après avoir été très légèrement bousculée par l’Agent 47. Et puis il y a aussi des regrets. L’absence d’une vue FPS comme dans Blood Money, l’impossibilité de regarder par le trou d’une serrure —une fonctionnalité remplacée par la mini-map en fait—, l’équipement limité au début d’une mission ou la disparition des deux silverballers et d’une mallette pour transporter un fusil sniper sont ainsi à déplorer.

Mais cet Hitman Saison 1, c’est aussi le jeu le plus complet de la série. Il ne contient certes que 6 missions (soit deux fois moins que Blood Money) mais il embarque le mode contrat qui permet à chacun de créer des défis en ligne, les cibles fugitives qui disparaissent pour toujours au moindre échec, ou encore le mode Escalade qui demande généralement d’abattre une cible avec toute une liste de critères et de restrictions. Bref, c’est un Hitman qui tire un trait net sur Absolution et qui revient à l’essence même de la série avec une profondeur de jeu incroyable. Plus qu’un coup de coeur, un sérieux candidat au titre de jeu de l’année.

Hitman – Episode 6: Hokkaido est développé par IO Interactive et édité par Square-Enix. Jeu disponible depuis le 31 octobre sur PC, Xbox One et PlayStation 4 en dématérialisé. Une version boîte sortira le 31 janvier 2017. PEGI 18. Version testée : PS4.

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

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La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series

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Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.

Une version console attendue

Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.

Ce qu’apporte la mise à jour 1.1

  • Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
  • Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
  • Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
  • Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide

Ce qu’il faudra surveiller au lancement

  • Fluidité & chargements sur consoles next-gen
  • Ergonomie des outils de construction à la manette
  • Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop

Verdict

Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

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