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Coupe du monde : Les 5 enseignements pour EA Sports et FIFA

Après un mois de compétition, la Coupe de Monde 2014 de Football s’est terminée sur une victoire des Allemands face aux Argentins. On pourrait revenir sur quelques clefs tactiques intéressantes qui ont eu lieu pendant le tournoi, sur l’arbitrage ou sur la courte défaite de la France en quart, mais comme on a plus tendance à parler jeu vidéo sur le blog, on va plutôt s’intéresser aux enseignements que peuvent tirer EA Sports et FIFA de cette Coupe du Monde 2014. Et comme toujours, la sélection est subjective.
LE JEU À LA FRANÇAISE
Face à l’obstacle allemand, les Français, en quart, ont décidé de multiplier les passes aériennes en profondeur, plus communément appelées L1 Triangle / LB Y dans le jargon PES / FIFA. L’intention fut louable et a même créé quelques brèches dans la défense germanique, mais dans l’ensemble, les tentatives sont restées vaines. Le L1 Triangle demande en effet une grande maitrise. On pourrait même considérer ce geste comme un art qui demande une grande précision et une puissance parfaite afin que le ballon ne soit pas dégagé de la tête par un défenseur ou qu’il franchisse la ligne de touche ou des six mètres. Hélas, force est de constater qu’à FIFA le L1 Triangle reste une arme bien trop tranchante dont le taux de réussite est trop élevé. Et finalement, le jeu au sol n’est pas assez privilégié.
LES COMBINAISONS FONT UN FLOP
Pour des raisons qui nous échappent, les Allemands ont décidé d’apporter une touche de fantaisie que l’on n’attendait pas d’eux : sur plusieurs coups francs offensifs, 3 ou 4 joueurs se plaçaient à côté du ballon pour effectuer presque autant de feintes de frappes. L’objectif était bien sûr de tromper la vigilance des adversaires, mais cela fut très souvent un échec, encore plus lorsque Müller glissa (c’était fait exprès paraît-il). Au final, cette technique a été peu à peu abandonnée au cours du tournoi et on se rappelle pourquoi dans FIFA 14 une infime poignée de joueurs tire les coups francs avec 3 joueurs. D’autant plus que cela fait généralement perdre du temps et que la caméra est mal placée.
http://www.youtube.com/watch?v=94bO5oNnO7g
RAGE QUIT
Après une victoire aux tirs au but contre le Chili et une autre sur deux coups de pieds arrêtés contre la Colombie, le Brésil a fait face à l’efficacité et la maitrise allemandes. Sept buts à un. Sieben zu Eins. Un score tout simplement incroyable dans une demi-finale. Il se murmure qu’à la pause, les joueurs de la Mannschaft se sont dit de lever le pied. Si cela est vrai, Schürlle ne devait pas être au courant de ce secret de vestiaire puisqu’il y est ensuite allé de son doublé. Maintenant, la véritable question est : est-il possible de gagner par un tel score à FIFA? La réponse est naturellement oui. Cependant, réussir à en caser sept à son adversaire sans que celui-ci ne quitte brutalement la rencontre relève en soi de l’exploit. On peut comprendre la frustration de l’adversaire, mais dans ce cas là, il serait intéressant qu’EA Sports laisse au moins la cinématique de fin de rencontre, surtout lorsqu’elle coïncide avec une victoire en finale de la Coupe dans le mode Saison en ligne par exemple.
MDR!! #RageQuit #BREALL #CDM2014 @PierreMenes @JulienTellouck @iFabiien7o @JournalDuGeek @geekactu @camillecombal pic.twitter.com/lIPC5rWD4t
— Dello (@dellovez) July 8, 2014
COACHING GAGNANT
Pays-Bas – Costa-Rica, coup de poker de Louis Van Gaal : Jasper Cillessen est remplacé à la 120ème minute par Tim Krul. La suite, on la connait et le gardien de Newcastle, qui n’a arrêté que 2 pénos sur 20 lors des 4 dernières saisons cela dit en passant, devient le héros de la rencontre. Là encore la même question : cela aurait-t-il été possible dans FIFA? Techniquement oui, mais ça aurait été très compliqué si cela avait eu lieu pendant un match en ligne. Comme on l’a déjà répété à plusieurs reprises dans nos tests, malgré tout le bien que l’on pense de FIFA, sa gestion de la pause dans les matchs en ligne est affligeante. Afin de procéder à un changement, il faut obligatoirement avoir la balle. De ce fait, si l’adversaire obtient une touche ou un six mètres, c’est-à-dire des moments propices à faire des remplacements sans gêner le cours du jeu, il est alors impossible de faire « Start ». C’est tout simplement extrêmement agaçant. On espère fort que cela sera enfin corrigé dans FIFA 15.
UNE QUESTION DE PATATE
Ce mondial a également été marqué par un grand nombre de penalties et autres séances de tirs au but. On notera même que la petite finale opposant les Pays-Bas au Brésil a justement débuté par un péno suite à une faute en dehors de la surface de la part de Thiago Silva, alors en position de dernier défenseur. Si on a tendance généralement à ne se souvenir que des derniers penalties, synonymes alors de victoires, de notre côté, on retiendra celui d’Aranguiz contre le Brésil : une frappe violente dans la lucarne qui a laissé Julio Cesar sur place. On compte donc sur EA Sports pour donner un peu plus de patate sur chacune des frappes lors des séances de tirs au but, ces dernières étant assez mollassonnes au demeurant.
Bonus : Et pourquoi ne pas équiper dans FIFA 15 chaque arbitre avec une bombe de mousse à raser lors des coups francs? Même la LFP compte s’y mettre.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.