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E3 – Preview FIFA 16 (PS4 – One) : les erreurs du passé gommées

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Inutile d’y aller par 4 chemins, FIFA 15 était une déception, un épisode bourré de bonnes intentions mais plombé par un jeu trop rapide, des collisions souvent aberrantes et des gardiens trop souvent aux fraises. Face à un PES 2015 qui montrait de jolies ambitions et de beaux efforts, Electronic Arts était donc dans l’obligation de réagir. Et il l’a fait. FIFA 16 est une réponse ferme mais loin d’être spectaculaire.

preview_e3_fifa_16_ps4_xbox_one_4L’excercice de la preview sur un jeu de sport ressemble bien souvent à de la loterie, le résultat final étant généralement bien différent de la version testée quelques semaines auparavant. Néanmoins, si on se fie uniquement à cette version E3 de FIFA 16, on peut affirmer que l’on a droit à un très bon jeu de foot s’inspirant très nettement de FIFA 14, tout en gardant quelques éléments du 15, mais en les corrigeant bien sûr. FIFA 16 est un jeu propre, bien fait, avec un rythme plus posé, des gardiens plus efficaces et une construction redevenue essentielle. On n’assiste cependant pas à de grosses révolutions dans le gameplay. Il manque ce petit coup d’éclat, cette fonctionnalité inédite que l’on affichera fièrement au dos de la pochette. FIFA 16, ou du moins dans sa version preview, reste un titre parfaitement maitrisé sur lequel Electronic Arts a apposé quelques petites retouches parfois minimalistes mais cependant fondamentales.

preview_e3_fifa_16_ps4_xbox_one_3Le changement le plus important dans FIFA 16 se trouve au niveau du pressing des joueurs. Ces derniers cherchent toujours à couper les transmissions ou jaillir dans le dos d’un adversaire qui oublierait alors d’attaquer sa balle. C’est plutôt efficace, mais c’est aussi déstabilisant les premières fois car on est généralement peu habitué à voir une telle agressivité dans le jeu défensif, d’autant plus que tout cela se fait de manière automatique. Celui qui contrôle la manette est en quelque sorte passif puisque les joueurs décident d’eux-mêmes de chercher à intercepter la passe. Pour l’adversaire, cela oblige alors à revoir la construction des actions; certains passes sont désormais bien plus risquées et une balle un peu trop molle peut mettre en danger son équipe. Electronic Arts a alors décidé d’introduire un nouveau type de passe en laissant appuyer sur R1 sur PS4 et RB sur Xbox One : les passes fortes. On remonte ainsi plus rapidement la balle mais contrôler le cuir sera alors forcément un peu plus délicat. Cela reste une option très appréciable et très utile qui enlève toutefois une petite part de folie au jeu puisque, sur les anciens opus, maintenir R1 ou RB permettait de faire des passes fantaisistes.

preview_e3_fifa_16_ps4_xbox_one_2Le jeu défensif se retrouve également revu par un meilleur placement des joueurs qui cherchent davantage à combler les trous au milieu de terrain et par des attaquants qui éprouvent de plus grandes difficultés à prendre de vitesse leurs opposants. Plus concrètement, un joueur balle au pied est bien moins rapide et il lui faut alors pousser loin le ballon pour déborder son adversaire. Là encore, ça fonctionne bien, mais en prenant —au hasard— Lionel Messi, on se rend bien compte que courir tout droit reste encore très efficace. Il y a alors le fameux tacle glissé, celui capable de mettre un terme aux chevauchées solitaires souvent agaçantes. Ceux-ci ont également été retravaillés et disposent d’une plus grande portée, en plus d’une option pour « annuler » ce tacle et se relever ainsi plus vite. Si on remarque bien cette nouvelle amplitude, le coup de l’annulation ne nous a pas vraiment marqués.

preview_e3_fifa_16_ps4_xbox_one_5Le jeu défensif a donc été corrigé, la construction au milieu de terrain améliorée, et les attaquants bénéficient quant à eux de tirs encore plus variés —ce que l’on n’a pas forcément vu lors de notre session— et de reprises de volée mieux animées —on confirme. Les centres en profondeur avec L1 souvent aléatoires ont également été remaniés et il faudra désormais effectuer une double pression sur cette touche pour admirer des centres à première vue plus tranchants, mais assez difficiles à maitriser. On appréciera également que les joueurs ajustent leur course d’élan afin de mieux frapper la balle.

Alors que des informations supplémentaires au sujet des améliorations de Fifa Ultimate Team et du mode carrière seront communiquées plus tard, EA nous a également présenté la plus grande nouveauté de cet opus : la présence d’équipes féminines. On s’étonnera que celles-ci ne soient pas disponibles à travers un DLC de FIFA 15 afin de coïncider avec la Coupe du Monde qui se déroule actuellement au Canada, mais de l’aveu même du producteur, il avait toujours été prévu que ces sélections débarqueraient à l’occasion de FIFA 16.

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Jouer avec des équipes féminines diffère forcément des équipes masculines. D’un point de vue visuel, les animations sont ainsi différentes. Du côté du gameplay, on assiste à une inertie plus prononcée, un jeu plus lent. Et le résultat manette en main est très agréable, que l’on cherche à construire proprement ses actions ou bien que l’on vise plutôt les frappes lointaines. C’est finalement un mode qui devrait plaire à la fois aux fans d’Eugénie le Sommer et de Hope Solo, qu’à ceux qui recherchent un jeu plus posé.

Pêle-mêle, ce FIFA 16 apportera aussi quelques ajouts plus ou moins importants. Les visages des joueurs hériteront ainsi de textures réhaussées et de shaders revus, tandis qu’on nous promet une meilleure ambiance visuelle liée à la météo. De nouveaux jeux techniques seront également présents, au même titre que des célébrations inédites. De même, l’arbitre utilisera désormais de la mousse à raser via son spray pour désigner l’endroit de la faute et la position du mur . Enfin, une option visant à aider les débutants par le biais d’indications visuelles (Tirer, Centrer, Tacler. . .) sera également disponible, mais de ce que l’on a pu en voir, cela ne semble pas si pratique que ça à utiliser.

FIFA 16 sera disponible le 24 septembre sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One et PlayStation 4. Les consoles portables et la Wii U ont été reléguées sur le banc de touche et FIFA Ultimate Team Legends sera à nouveau exclusif aux machines Xbox.

* * *

Nous avons également pu discuter pendant quelques instants avec Sebastian Enrique. Le producteur de FIFA 16 admet avoir essayé PES 2015 l’an passé, il juge ce titre « bon » sans toutefois en dire plus et il a refusé poliment de répondre aux vives critiques formulées par Konami au sujet de FIFA 15. Concernant la relation qu’entretient EA Sports avec la FIFA, Sebastien indique simplement que le jeu se doit de respecter certaines valeurs de fair play. Il est de ce fait impossible d’effectuer des mains volontaires ou de simuler afin d’obtenir une faute.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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