Connect with us

Jeux Vidéo

Nintendo Direct, la façon juste de communiquer?

Publié il y a

le

Le Nintendo Direct est un excellent outil de communication

En matière de communication, Nintendo se distingue nettement de ses concurrents. Là où Microsoft et Sony privilégient les annonces dans d’immenses salons, le papa de Mario préfère les Nintendo Direct.

Jeudi 11 janvier. Sans crier gare, Nintendo dévoile un Direct Mini. En 14 minutes, le Japonais révèle successivement toute une nouvelle salve de jeux pour la Switch. Parmi eux, les portages de Donkey Kong Tropical Freeze et d’Hyrule Warriors, un nouveau Mario Tennis, et l’arrivée d’une version remasterisée de Dark Souls. Pour annoncer le retour de cet épisode, Bandai-Namco a choisi un Nintendo Direct, bien que ce titre soit multi-plateforme. Preuve finalement que les nouveaux outils de communications du géant japonais séduisent tout le monde.

En ce jeudi 8 mars, rebelote. Un peu plus de 24 heures après avoir annoncé un nouveau Direct, Nintendo révèle que des portages Switch de South Park: l’Annale du Destin et de la trilogie Crash Bandicoot sont en route. Le Japonais en profite aussi pour dévoiler un tout nouveau DLC pour Splatoon 2 et termine avec ce que certains considéreront comme un Megato: l’officialisation de Super Smash Bros Switch. Les réseaux sociaux s’enflamment et l’E3 n’ouvrira ses portes que dans 3 mois; Nintendo se fiche des salons. Ses annonces, il les fait quand il le souhaite.

Le Nintendo Direct, une émission pré-enregistrée

A première vue, le nom de Nintendo Direct sonne faux puisque tout est enregistré du début à la fin. Rien n’est laissé au hasard, tout est soigneusement mis en scène. Ce nom fait plutôt écho à son objectif: s’adresser directement aux (futurs) possesseurs d’une console Nintendo. Il n’y a plus d’intermédiaire et cela permet de consolider davantage cette relation entre la marque et ses fans. Cela passe aussi par ces dirigeants qui sont largement mis en avant. Souvent, la compagnie japonaise joue la carte de l’humour. Les mèmes font alors leur apparition et envahissent les différents forums et réseaux sociaux. Le combat façon Smash Bros entre Reggie Fils-Aimé et Satoru Iwata ou bien les marionnettes de Star Fox ont ainsi fait le tour du web.

Le Nintendo Direct s’apparente à une émission classique; mais comme elle est sur le net, elle n’a aucune contrainte de durée par exemple. Le montage est important, c’est lui qui rythme l’ensemble. Le programme est généralement court, très condensé pour éviter les temps morts. L’habillage joue aussi un rôle important. Les informations se succèdent, tout est parfaitement explicité, et on a directement tous les détails importants à la fois à l’écrit et à l’oral. Au final, les Nintendo Direct ont remplacé chacune des conférences du Japonais, mis à part une petite exception: la présentation officielle de la Switch, deux mois avant son lancement.

Nintendo, un important constructeur mais aussi éditeur

Nintendo peut se permettre de miser sur le format des Direct car en plus d’être un constructeur, il est aussi un puissant éditeur. C’est lui qui gère comme bon lui semble la communication de ses nombreuses productions. Ce sont d’ailleurs souvent ces dernières qui agissent comme killer-app, que ce soit Mario Kart, Zelda ou Super Mario. Chez la concurrence, comme Sony et Microsoft, c’est souvent différent. Pour écouler des PlayStation et Xbox, ces constructeurs comptent beaucoup sur les productions d’Electronic Arts ou Activision par exemple, comme l’attestent les bundles qui se multiplient vers Noël. Lors du lancement de la PS4 et de la Xbox One, FIFA et Call Of Duty ont sans doute eu un plus gros impact que Knack et Ryse.

Comparés à Nintendo, Microsoft et Sony sont beaucoup plus traditionnels dans leur manière de communiquer. Dans l’ensemble, les annonces se font à l’E3, puis à la GamesCom/Paris Games Week, ou bien au cours d’un événement spécial du type PlayStation Experience. Cela devient une sorte de routine pour les joueurs. On attend bien sûr ces événements avec une certaine impatience, mais le reste de l’année, on s’ennuie un peu.

Le Nintendo Direct remplace la Gamescom, l’E3…

Au contraire, Nintendo est capable de surprendre à tout moment avec la diffusion d’un Direct. Il maitrise son agenda, tout est absolument sous contrôle. Il peut dégainer à tout moment. On repense par exemple à la mi-janvier avec l’annonce surprise du Nintendo Labo. Qu’on soit ou pas séduit par ce projet, force est de constater que Nintendo a réussi à capter le public. C’est une chose que n’a pas forcément réussi Sony avec PlayLink et Wonderbook. Ces deux nouvelles façons de jouer visant les plus jeunes ou le très grand public ont été annoncées à l’époque à l’E3. Ce n’était pas forcément le meilleur endroit pour cela. Mais dans l’esprit de Sony, cela paraissait comme une bonne idée, car c’est à ce moment là de l’année que l’exposition médiatique est la plus forte.

Mais parfois, il faut aussi savoir innover. Quand on y repense, la Switch n’a par exemple fait aucun E3 avant sa sortie. Nintendo n’a pas besoin de cela. Certes, ça pouvait paraitre surprenant à l’époque, mais au final, cela s’est avéré payant. Le Japonais sait très bien ce qu’il fait. Il n’attend pas les événements pour présenter de nouveaux jeux ou concept. Il crée finalement l’événement. Ça peut tomber à chaque instant, et à tout moment, on peut vivre un mini-E3.

Jeux Vidéo

Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Publié il y a

le

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Publié il y a

le

Par

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Publié il y a

le

Par

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

Continuer à lire