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Preview: SOCOM 4 : Special Forces
A quelques semaines de sa sortie, SOCOM 4 : Special Forces se laisse essayer avec une beta multi accessible notamment via un compte PSN+. On rappellera que cela reste une beta, et que les choses seront amenées à évoluer. De toute manière, au niveau des patchs et autres mises à jour, on peut faire confiance à Zipper. Au lieu de mettre un fichier de 2,3go sur le PlayStation Store, ils ont préféré faire un « client » de 800 Mo et une MAJ de 1,5go. Ce n’est pas très sympa, mais au final, l’attente vaut largement le coup, car le jeu est vraiment bon. Il a des défauts -oh oui- mais on aurait presque tendance à les oublier rapidement tant le gameplay est accrocheur.
Après un temps de chargement relativement court, on choisit l’un des deux points de respawn, et son équipement; une étape très importante. Tout d’abord, on sélectionne son personnage (cela va du soldat façon rambo, à celui avec un équipement digne d’un démineur – à noter que cela n’influe en rien les stats du joueur) puis, c’est au tour des armes. On peut en équiper deux, sachant qu’elles doivent appartenir à deux catégories différentes: un fusil sniper avec pistolet mitrailleur, un fusil à pompe avec une mitrailleuse lourde etc. A noter qu’à aucun moment du jeu on ne se battra avec son pistolet. Un choix curieux puisque ce dernier est pourtant modélisé et est visible sur chaque soldat (sur la cuisse ou dans le dos). Enfin, on termine par la sélection de ses grenades (explosives, fumigènes etc.) et autres mines. Sachant qu’il sera bien entendu possible de ramasser les munitions et les armes des adversaires.
http://www.youtube.com/watch?v=b1gDAZ63yDI
Une fois équipé, direction le champ de bataille. Pour cette beta, seules deux maps sont disponibles, et elles sont excellentes. Ces deux terrains de jeux sont très différents mais partagent le même goût pour le nombre de cachettes potentielles. Dans la map en pleine jungle, il est possible de se faufiler derrière de petits murets, dans des abris déserts (à première vue), ou bien de se confondre avec la végétation: courir et plonger dans les herbes hautes pour mieux surprendre son adversaire fait d’ailleurs toujours son petit effet. Tandis que l’autre map propose une zone portuaire avec au centre, un grand navire, et sur un des côtés, un hangar. Bref, les deux maps présentées proposent des endroits de grande taille avec de nombreuses possibilités tactiques.
Le jeu propose donc une bonne dimension tactique et il est nécessaire de progresser furtivement si on ne souhaite pas essuyer une rafale mortelle. Pour cela, on peut courir/sprinter, avancer le dos courbé, et être à plat ventre. Et surtout, il y a un nouveau système de couverture assez semblable à ce qui se fait chez la concurrence. En revanche, il est un peu moins fonctionnel et manque de possibilités. Oubliez les petites glissades à la Gears ou bien Uncharted, il faut ici être collé à la paroi afin d’enclencher la couverture. De même, lorsque l’on souhaite quitter sa petite cachette pour rejoindre le muret qui est juste à 1,5 mètre, il faut faire cela manuellement, et il n’y a pas cette petite animation assez classieuse et pratique que l’on retrouve dans les autres jeux. Dommage! En revanche, pour les affrontements, les choix ne manquent pas. Trois modes de visées sont disponibles : deux vues à la troisième personne, et une visée Iron Sight comme dans les FPS. En revanche, on notera qu’il n’est pas possible de changer d’épaule en visée TPS. Une nouvelle fois, c’est dommage, mais ce n’est pas si gênant que ça.
Les parties regorgent d’options personnalisables : régénération santé, limitation de certaines armes, temps et nombre de manches etc. Les plus intéressantes sont, à mon sens, les parties avec un objectif -capturer des zones, désarmer des bombes- avec une barre de santé et aucune possibilité de revivre avant la fin de la manche. Comme indiqué plus haut, le jeu devient alors très tactique et l’envie de camper (toujours trop facile dans les TPS, et surtout dans ce jeu où le viseur est toujours présent, même lorsque l’on est à couvert) disparait d’un coup car il faut protéger/attaquer un objectif. On se met alors alors à bouger discrètement, en groupe, à observer son environnement, et à ne tirer que si l’on est sûr d’atteindre sa cible. Il ne suffit que de très peu de balles pour éliminer son vis-à-vis. Il ne faut donc pas se louper lorsque l’on se découvre, et être en bonne position puisque le recul de l’arme est, de manière logique, très présent sans stabilité. Outre les traditionnels affrontements avec les armes à feu, on retrouve (forcément) une attaque au corps avec le couteau, et des grenades (sans arc de visée, rendant le jeu plus difficile) et des mines. Ces dernières sont d’ailleurs très efficaces en pleine végétation… En achevant un ennemi, en dansant sur sa dépouille (effet garanti) ou bien en remplissant certains objectifs, on gagne des points d’XP qui nous font gagner des niveaux. Cela permet de débloquer de nouveaux skins de personnages, ou armes. Pour les améliorations de ces dernières (silencieux, meilleur zoom etc.) il faut fragger sans relache. De ce fait, ce sont finalement les meilleurs qui sont les mieux équipés. On peut toujours récupérer les armes, une fois au sol, mais quand même, ce n’est pas très juste… Enfin, la communication micro est un vrai plus, si on tombe avec des Français, le jeu ne possédant pas de lobby.
TL;DR : Cette première approche de SOCOM 4 : Special Forces est plus que positive. Son mode multi se révèle être très accrocheur et extrêmement complet au niveau des options pour chaque partie. Son gameplay quelque peu hardcore, qui pardonne difficilement les erreurs, se trouve être très bien équilibré entre l’action, l’infiltration et la tactique. En revanche, il ne serait pas étonnant que ce multi frustre pas mal les joueurs, puisque la prise en main est très délicate, et que le jeu recèle nombre de petits défauts, mais que l’on oublie heureusement une fois dans le feu de l’action. Et dire que le solo sera entièrement jouable en coop à 4… Bref, que du bon.
PS: Volontairement, je n’ai pas souhaité parler de certains points comme la caméra, car Zipper a déjà annoncé qu’ils allaient effectuer des changements. Enfin, concernant les graphismes, difficile de savoir s’il y aura une amélioration. Mais dans l’ensemble, c’est satisfaisant, même si les couleurs sont un peu ternes.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?
Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».
Yoshi P jette un pavé dans la mare
Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.«
Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.
Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.
Quel héritage pour la PS5 ?
La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.
Une course à la puissance désuète
Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.
Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.
Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…
Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.
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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.
Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.
Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond
Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.
Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :
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Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.
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M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.
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De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).
Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité
IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.
Spycraft
L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.
Instinct
Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.
Gadgets de Q
Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.
Combats fluides et cinématographiques
Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.
Des missions variées
La présentation a montré deux environnements emblématiques :
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Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.
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Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.
Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.
Prix et bonus de précommande
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Édition Deluxe : 79,99 € incluant :
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un accès anticipé de 24 heures,
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des skins exclusifs pour gadgets et armes,
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quatre tenues supplémentaires.
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Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.
007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?
Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.
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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.
C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.
Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025
A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :
- Psychonauts 2 (PS4)
- Stardew Valley (PS4)
- Viewfinder (PS4/PS5)
Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.
La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.
Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.
Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.
Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.