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Spider-Man PS4: le plein d’infos
Spider-Man laisse enfin s’échapper quelques informations. On sait notamment à quelle date Sony a fixé la sortie de cette exclusivité PS4.
God Of War sortant dans quelques jours, Sony peut maintenant commencer à faire la promotion de Spider-Man, son autre exclusivité PS4. Il y a certes Detroit pour fin mai, le géant japonais semble cependant surtout miser sur Spidey. Il faut dire que la notoriété de ce dernier est immense; Spider-Man PS4 est un jeu qui pourrait —et même qui devrait— se vendre à plusieurs millions d’exemplaires, si la qualité suit. On saura tout cela à partir du 7 septembre 2018, date à laquelle sera disponible ce jeu d’action en monde ouvert.
Des éditions collectors ont été annoncées. Une version Digital Deluxe est ainsi mise en vente sur le PlayStation Store. Elle donnera accès au DLC The City That Never Sleeps qui sera disponible après la sortie du jeu. Concrètement, ce contenu téléchargeable contiendra trois chapitres supplémentaires pour de nouvelles missions, de nouveaux ennemis, et des skins inédits. Le premier ensemble de missions s’intitulera « The Heist » (le braquage en VF) et mettra en scène Black Cat.
Une édition limitée au format physique sera aussi commercialisée. Le jeu, un steelbook, le DLC de la Digital Deluxe, des autocollants et un artbook seront inclus dans cette version. Une statuette, dont on découvrira le design définitif cet été, sera aussi présente. Enfin, les bonus de précommande concernent des skins, un avatar PSN et un thème PS4.
Spider-Man: une date de sortie savamment décidée
Cette date de sortie étonne peu. Fin septembre, il y a FIFA. En octobre, Call Of Duty: Black Ops 4 et Red Dead Redemption 2 feront la loi. Le mois de novembre devrait quant à lui être marqué par les sorties de Pokémon Switch et Battlefield 5.
En matière de jeu vidéo, la fin d’année 2018 parait déjà un peu bouchée. Il restait donc début septembre —voire fin août. Spider-Man PS4 arrivera une semaine avant Shadow Of The Tomb Raider (14 septembre) et quelques jours après Dragon Quest XI. Ce sont d’importants jeux, mais en occident, ils n’ont pas la stature de Spider-Man. Au fil des ans, Lara Croft a perdu de sa superbe et DQ n’est pas aussi populaire en Europe qu’au Japon. Enfin, n’oublions pas un point important: le online payant de la Switch arrivera en septembre. On suppose que Nintendo sortira plus ou moins en même temps son nouveau Smash Bros. Bref, même en choisissant début septembre, Spider-Man devra quand même faire face à une certaine concurrence.
Spider-Man: un New York à la sauce Marvel
Pour se sortir de ce mauvais piège, Insomniac a prévu de déployer le grand jeu. Dans une sessions de Question-Réponse avec le magazine américain GameInformer, le studio californien a révélé de nouvelles informations sur son jeu vidéo Spider-Man. On apprend ainsi qu’aucun personnage original n’intégrera cette aventure. Pour concevoir ce titre, Insomniac s’est uniquement appuyé sur des ennemis issus de l’univers Marvel. Bien sûr, Spidey pourra fréquenter des alliés. Parmi-eux, on retrouvera Mary-Jane qui sera d’ailleurs jouable par moment.
La carte de Spider-Man abritera de nombreux lieux clefs. On pourra notamment découvrir quelques bâtiments plus ou moins connus issus du monde de Marvel, comme l’ambassade du Wakanda ou ce qui devrait être la tour Avengers. Dans la rue, les PNJ —personnages non-jouables— réagiront de manière différente à la vue de Spider-Man. Il sera possible de les saluer, et notamment de faire des high-five ou de prendre des selfies. Un mode photo sera d’ailleurs intégré dans le jeu.
Spider-Man: des infos sur le gameplay
Pour en revenir aux habitants de New-York, Spidey pourra les côtoyer de près. Un système de voyage-rapide a été mis en place. Celui-ci prendra la forme d’un petit trajet en métro. Il faut dire que la map promet d’être plutôt vaste. Sans trop en dire, Insomniac évoque simplement une carte « plusieurs fois plus grande » que celle de Sunset Overdrive.
La plupart des déplacements se feront néanmoins en tissant sa toile. Cela se fera de manière automatique ou bien manuelle. En appuyant sur L2, Spider-Man activera un petit ralenti, lui permettant de viser un endroit bien précis. Bien sûr, il sera également possible de courir sur les murs, prendre des virages à 90°, réaliser d’immenses sauts… Ces capacités uniques pourront être améliorées au fil du temps. Un système de progression a ainsi été intégré au jeu vidéo Spider-Man à base d’XP. On suppose que terminer les quêtes additionnelles offriront pas mal de récompenses. Ces activités secondaires prendront de multiples formes: désamorcer des bombes posées par Taskmaster, prendre en photo des chats dorés (tous liés à Black Cat), arrêter des malfaiteurs, s’aventurer dans les avant-postes de Kingpin…
Enfin, terminons avec un point technique: que ce soit sur PS4 ou PS4 Pro, Spider-Man tournera à chaque fois à 30FPS. La résolution sera en revanche différente sur chacune de ces machines.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
