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Destiny: Activision se retire, Bungie récupère les droits

Activision et Bungie, c’est fini. Les deux sociétés se séparent et c’est le développeur qui récupère les droits de Destiny.

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Bungie se sépare d'Activision et obtient la garde de Destiny

Le divorce entre Bungie et Activision est consommé, et c’est le développeur qui récupère la garde de Destiny.

Dans un communiqué commun, Activision et Bungie ont officialisé leur rupture, après une longue idylle qui aura donné naissance à la licence Destiny. En conséquence, Bungie détient désormais tous les droits d’édition de ce FPS.

Du côté d’Activision, l’éditeur explique vouloir désormais se concentrer sur les licences qu’il possède et d’autres projets. Difficile de dire de quoi il s’agit précisément pour celui qui détient déjà dans son portefeuille Call Of Duty, Spyro, Crash, Skylanders ou bien Guitar Hero. A noter que Activision, c’est aussi King (Candy Crush) et Blizzard.

https://twitter.com/Activision/status/1083470428834680833
Malgré la présence d’Activision, Bungie restait un studio indépendant

Depuis 2007, Bungie est un studio indépendant. Il était autrefois rattaché à Microsoft pour lequel il a bâti Halo. Après leur séparation, Bungie a continué à travailler sur ce FPS mythique à travers Halo: ODST (2009) et Halo: Reach (2010).

C’est en 2010 que Bungie et Activision se sont rapprochés, ce dernier ayant obtenu les droits d’édition de leur future licence. Destiny fut révélé trois ans plus tard. L’officialisation du jeu fut étrange car tout s’est fait à coup d’artworks accompagnés de phrases chargées de grandes promesses. Une date de sortie pour 2014 était alors annoncée, contrairement à ce qui était prévu à la base.

A la suite du conflit opposant Activision et les fondateurs d’Infinity Ward, plusieurs détails sur le contrat liant l’éditeur américain à Bungie furent dévoilés en 2012. On apprenait ainsi que Destiny devait sortir en 2013 et que ses suites étaient prévues pour 2015, 2017 et 2019. Entre chaque épisode majeur, des extensions devaient également rythmer la vie du jeu.

Mais dans les faits, que s’est-il passé? Destiny a vu le jour en septembre 2014 tandis que Destiny 2 est sorti en septembre 2017.

Le contrat entre Activision et Bungie précisait également que l’éditeur américain pouvait rompre à tout moment sa relation avec le développeur si le premier Destiny n’atteignait pas les 5 millions de ventes en l’espace de 6 mois. Pour Activision, Destiny représentait un lourd investissement. Un budget de 500 millions, comprenant les dépenses marketing et celles liées aux suites, avait ainsi été alloué au jeu.

Que ce soit à cause d’Activision ou Bungie, Destiny n’aura jamais eu une vie facile

Ce FPS se devait d’être un succès et le résultat a été assez mitigé. Oui, le premier épisode s’est bien vendu, notamment grâce à sa forte exposition médiatique. Il était ainsi présent à chaque conférence de Sony. C’était même le cas lorsque le géant japonais a officialisé la PS4 en février 2013. Mais un an et demi plus tard, lors de sa sortie, Destiny a déçu une partie des joueurs.

Dans notre test de Destiny, nous évoquions à l’époque un « jeu répétitif […] incapable de se renouveler« , un « goût d’inachevé » et une « narration très discrète. » Auprès d’une frange de joueurs, ce premier épisode avait néanmoins su se faire une place, surtout chez ceux qui aiment jouer avec leurs amis. Les extensions parus ont ensuite visé ce public hardcore, chose que n’a pas su faire Destiny 2. Ce titre a été conçu pour plaire au plus grand nombre. Preuve en est, il n’était pas possible de transférer sa progression du 1 vers le 2. Résultat, la communauté de fans a lâché au fil du temps cet épisode. Heureusement, les derniers add-ons ont permis de reconquérir le coeur de certains fans.

Cette stratégie bancale, couplée à la possible déception engendrée par le premier épisode, a fait que Destiny 2 s’est bien moins vendu que le 1. Activision ne s’en est jamais vrai caché lors de ses résultats financiers, ce qui a naturellement créé des tensions avec Bungie. Cela dit, la relation entre le développeur et l’éditeur a toujours été compliquée, déclare Jason Schreier. Le journaliste de Kotaku a écrit un excellent livre, Blood, Sweat and Pixels, dans lequel il revient notamment sur le développement de Destiny.

D’un côté ou de l’autre au final, personne n’est tout blanc dans cette histoire. Activision, en tant qu’éditeur, a naturellement cherché à rentabiliser son lourd investissement. Bungie, quant à lui, a eu beaucoup de mal à sortir Destiny. Il a dû faire face à des soucis techniques (un moteur capricieux vis à vis des designers) et créatifs; l’histoire a par exemple été rebootée au dernier moment, ce qui explique pourquoi elle est si peu intéressante dans le jeu de base.

Bungie est désormais libre de faire ce qu’il veut avec Destiny. Il est difficile de dire présentement si le studio va directement enchaîner avec un troisième jeu ou bien continuer à livrer des extensions au dernier opus. L’équipe de Bellvue pourrait aussi décider de s’associer avec un autre éditeur, voire même un constructeur en l’échange d’une exclusivité. C’est le début d’une nouvelle vie pour Bungie, ou plutôt d’une des nouvelles vies qui s’offrent à lui. Une nouvelle licence est en effet en production, pour le compte de NetEase, entreprise chinoise proche de Blizzard… une propriété Activision.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne

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Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.

https://dai.ly/x9t9sfw

Un concept simple et efficace

Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.

Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.

Coopération renforcée et gameplay évolutif

L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.

Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.

En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.

Un univers coloré et apaisant

Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.

Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.

Du contenu et de la rejouabilité

Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.

Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.

Un jeu accessible à tous les profils

  • En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
  • En solo : plus technique, mais toujours amusant.
  • En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.

Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.



Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch

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