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Fiasco de Cyberpunk 2077: Est-ce ça craint vraiment pour CD Projekt?

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Il y a quelques semaines, Cyberpunk 2077 devait être l’un des plus gros lancements de cette année 2020. Il s’est transformé en l’un des plus gros fiascos. CD Projekt, son développeur, est depuis dans la tourmente. Mais faut-il véritablement s’inquiéter pour lui?

On va faire vite puisque ça fait même la une des médias classiques. Cyberpunk 2077 a été annoncé fin 2012. Il est officiellement sorti le 10 décembre 2020 sur PC, PS4, Xbox One et Stadia. Sur PC, le jeu est jouable, salué pour ses immenses qualités, malgré une IA aux fraises. Sur consoles, en revanche, ça craint. A moins d’y jouer sur PS4 Pro / PS5 ou Xbox One X / Xbox Series X|S, c’est la catastrophe. Ça rame, c’est moche et ça bug dans tous les sens.

Avant la sortie de Cyberpunk 2077, seules les versions PC, PS4 Pro et Xbox One X ont été montrées. On s’en doutait fortement : le jeu n’est pas fait pour des consoles sorties en 2013. Beaucoup de personnes ont néanmoins acheté le jeu pour ces machines. Le résultat est terrible, tout le monde s’est plaint et les constructeurs ont dû réagir. Sony a supprimé le jeu du PlayStation Store et propose de rembourser les gens l’ayant pris en dématérialisé. Chez Microsoft, où il existait un partenariat marketing avec Cyberpunk, on rembourse aussi les joueurs. Il est toujours en vente, mais il affiche, sur ses pages anglaises, un message disant que le jeu n’est pas stable sur les premières Xbox.

Keanu Reeves comme vous ne le verrez jamais sur PS4 et Xbox One.

Depuis la sortie de Cyberpunk 2077, l’action de CD Projekt a chuté de 40%. Et aux dernières nouvelles, une plainte pour publicité mensongère serait à l’étude. Bref, du côté de Varsovie, on a connu mieux, mais pour le moment, il n’y a pas de raison d’être alarmiste.

CD Projekt a encore beaucoup de ressources

On manque peut-être d’informations, mais à l’heure actuelle, il est évident que CD Projekt a les moyens de rebondir. Cyberpunk 2077 est en théorie un jeu d’ores et déjà rentable. Il y avait 8 millions de précommandes, sans même évoquer les ventes après la sortie du jeu. Même si beaucoup passeront par la case remboursement, CD Projekt a probablement déjà récupéré les 120 millions investis dans le développement.

Il est aussi important de rappeler que The Witcher 3 continue de beaucoup rapporter chaque année. CD Projekt a sorti une version Switch il y a un an, et la série sur Netflix —sur laquelle ne travaille pas le studio— permet de dynamiser les ventes du jeu.

En revanche, il est certain que l’image de CD Projekt est écornée. Mais là encore, ça peut s’arranger.

Cyberpunk 2077 n’est pas le premier jeu à se planter et hélas, il ne sera pas non plus le dernier. Le but pout CD Projekt est d’inverser la tendance. A coup de patchs, il va essayer de rendre le jeu jouable sur PS4 et Xbox One. Ça a déjà commencé et pour se faire, on réduit encore plus les graphismes afin de rendre le jeu un peu plus fluide. En revanche, en ce qui concerne les bugs, ça sera une chasse qui prendra de longues semaines. Et quand on sait que CD Projekt pratique le crunch —heures supp’ indécentes— depuis plusieurs mois, ça ne va pas améliorer le moral des troupes, ni la réputation du studio.

Ces dernières années, beaucoup de jeux se sont plantés puis rattrapés

Sur cette génération, il y a eu pas mal de polémiques et au final, elles ont toutes été rapidement oubliées. Mass Effect Andromeda est ainsi sorti dans un état pour le moins compliqué. Ça n’a pas empêché Electronic Arts d’annoncer un remaster de la trilogie PS3/Xbox 360 et un épisode inédit. Bref, ça n’a pas eu un grand impact sur la série.

EA aurait très bien pu sacrifier Mass Effect mais il ne l’a pas fait. Dans le même genre, Anthem n’a convaincu ni la presse, ni les joueurs. Le jeu s’est retrouvé au bout de quelques jours bradés pour une poignée d’euros et là encore, EA n’abandonne pas son soldat : une petite équipe travaille sur un lifting next-gen pour plus tard.

Le cas Cyberpunk 2077 rappelle aussi No Man’s Sky. A son lancement, le jeu était un magnifique simulateur de fonds d’écran. Beaucoup ont crié au scandale ou ont réclamé un remboursement; il y avait également des histoires de promesses non tenues, notamment en ce qui concerne le multi. Puis les équipes de Hello Games ont redressé la barre à coup de grosses mises à jour de contenu. No Man’s Sky 2020 ne ressemble en rien au No Man’s Sky de 2016 et le jeu continue de bien se vendre sur la durée.

On pourrait aussi évoquer Final Fantasy XIV dont la première version n’a pas vraiment fait l’unanimité. Puis il y a eu un mini-reboot —A Realm Reborn— qui a permis au jeu d’être le succès qu’on connait actuellement. De même, Destiny a plusieurs fois fait sa mue, et a même supprimé Peter Dinklage (Game Of Thrones), pourtant souvent mis en avant.

Il est évident que le cas Cyberpunk 2077 est différent. C’est un jeu qui est beaucoup trop à l’étroit sur des consoles de 2013 et, qui plus est, sévèrement buggé. Ça ira en s’améliorant. Il y aura des patchs qui feront que ça deviendra tout juste jouable, puis beaucoup passeront sur Next-Gen où le jeu tournera comme sur PC, c’est-à-dire plutôt bien. Si on en reste là, ça laissera des traces mais on oubliera tout d’ici quelques mois. En revanche, si les ennuis s’accumulent, ça devrait être une autre histoire.

https://twitter.com/ChronoKatie/status/1340411599799136257

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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