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Onrush: un accident de la route prévisible

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Les faibles ventes de Onrush ont causé de nombreux licenciements chez Evolution

C’est un échec commercial que l’on redoutait. A la suite des mauvaises performances de Onrush, une partie des effectifs d’Evolution a été licenciée .

L’actualité de Onrush est assez étrange. D’un côté, le compte twitter du jeu annonce une grosse mise à jour pour août. De l’autre, Eurogamer révèle que de nombreux licenciements ont eu lieu à cause des mauvaises performances de Onrush. A la tête de ce projet, Paul Rustchynsky a notamment été prié de plier bagage.

https://twitter.com/onrushgame/status/1022473435937742854

La sortie de Onrush est passée inaperçue

Codemasters a confirmé que des départs avaient eu lieu, tout en précisant que cela était normal dans un cycle de développement. Les éléments d’Eurogamer sont néanmoins bien plus alarmants. Les ventes physiques de Onrush seraient ainsi proches de la catastrophe. En France, Onrush n’est jamais apparu dans le Top 5. En Angleterre, il aurait débuté à la 34è place alors qu’en parallèle, Vampyr, sorti en même temps, prenait par exemple la première place. Pourtant, si on compare les notes moyennes de chacun des deux jeux, Onrush a été bien plus apprécié que Vampyr; hors de question de dire que l’un est meilleur que l’autre puisque ce sont deux genre totalement opposés.

Si on se fie au plan de communication, tout avait été fait pour éviter la catastrophe. L’annonce a ainsi été faite sur la scène de Sony, lors de la Paris Games Week 2017. Réalisateur du jeu, Paul Rustchynsky s’était même déplacé dans la capitale pour répondre aux demandes d’interviews. Au cours des 9 mois qui ont séparé l’officialisation et sa sortie, plusieurs trailers ont été mis en ligne. Une beta ouverte a également eu lieu. Quant au lancement, il a notamment été assuré en France avec une soirée animée par des influenceurs.

Puis les tests. Comme écrit plus haut, Onrush a été plutôt bien accueilli. Sur Metacritic, il plafonne à 76/100. De notre côté, nous évoquions un jeu « très arcade, très dynamique, très intense, très spectaculaire mais surtout très différent. » C’est justement cette différence qui a posé problème. Contrairement aux apparences, Onrush n’est en aucun cas un jeu de course. Ce n’est pas le successeur de MotorStorm même si le premier trailer donnait cette impression. Si on devait le décrire, on dirait qu’Onrush est un jeu d’action en équipe avec des véhicules où il faut remplir différents objectifs.

De nouvelles règles troublantes

Son studio de développement a longtemps été mystérieux quant à cette formule magique. Il ne voulait pas dire qu’il avait conçu un jeu de course d’un nouveau genre. Et manette en main, cela choque forcément un peu. On est habitué à essayer d’être le premier, à regarder son classement et à compter les mètres qui nous séparent de la ligne d’arrivée. Mais dans Onrush, cela ne sert à rien. A aucun moment, on connait sa position. Et quand on est à la traîne, le jeu nous remet automatiquement dans le peloton.

Il faut donc accepter ces nouvelles règles. Ce n’est clairement pas simple au début car Onrush ressemble vraiment à un jeu de course à première vue. Mais une fois qu’on a fait plusieurs tours de piste, on découvre un potentiel immense, celui d’un titre porté par un excellente rythme et dynamisme.

Cela rappelle un peu l’histoire de Rocket League. Sur le papier, le jeu de Psyonix est quand même bien étrange: du foot avec des voitures qui peuvent s’envoler. Pour fonctionner, Rocket League se devait d’avoir rapidement une large base de joueurs. Le studio américain n’avait pas non plus les moyens financiers d’assurer la promotion de son jeu. Alors il a confié son bébé à Sony qui l’a inclus dans son offre PlayStation Plus. Et si Psyonix a naturellement perdu quelques milliers —voire millions— de ventes, c’est bien ça qui a permis à Rocket League de décoller.

Le prix, l’ultime frein?

Dans notre test de Onrush, en juin dernier, nous avions carrément dû décrire toutes les règles dans les premiers paragraphes. Nous l’avions aussi comparé à un croisement entre Burnout, MotorStorm et Overwatch. Et cela intrigue, bien sûr. La curiosité est là, mais elle est alors freinée par une barrière: celle du prix. Onrush a directement été proposé à plein tarif, tout en possédant aucun mode classique, comprendre Course.

Avec ces skins à foison à débloquer, peut-être que le free-to-play l’aurait sauvé. C’est un jeu qui a besoin d’une solide communauté. A l’image du trop sous-estimé Driveclub, Evolution avait aussi la volonté d’accompagner Onrush sur le long terme. L’objectif était de transformer ce titre en un Game As A Service; chose que l’équipe anglaise avait compris il y a bien longtemps. Cependant, avec les informations récentes et cet échec commercial —on n’a néanmoins aucune idée des ventes en démat’—, difficile d’imaginer du nouveau contenu pour le jeu.

Contrairement à un Lawbreakers qui nous avait aussi beaucoup plus —décidément…—, nous n’avons jamais rencontré des problèmes liés au matchmaking. Il existe une petite communauté très fidèle à Onrush. Mais pas sûr que Codemasters se contente de ce petit succès si commercialement, le jeu est au final un échec…

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Metroid Prime 4 fera-t-il passer un cap à la série de Nintendo ?

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La sortie de Metroid Prime 4 : Beyond approche à grands pas. C’est un soi un événement ; son prédécesseur, Metroid Prime 3 date de 2007. Et pourtant, il y a un risque que cet épisode passe inaperçu. Car malheureusement, depuis ses débuts, la série est boudée par le public.

En janvier 2019, Nintendo annonçait le reboot de Metroid Prime 4. Le jeu était alors en développement du côté de Bandai Namco et se voyait finalement transféré du côté de Retro. C’était un retour aux sources presque logique. Ce studio texan est en effet l’auteur de trois jeux Metroid Prime.

Rebooter un projet n’est pas anodin. Ce n’est pas un simple report comme bon nombre de jeux peuvent connaître. C’est un retour à zéro, un développement qui recommence pour repartir sur des bases saines.

Près de six ans après ce retournement de situation, Metroid Prime 4 : Beyond est enfin prêt à en découdre. Le jeu sera disponible dans 3 semaines, de premières previews sont disponibles, et les retours sont mitigés. Est-ce alors inquiétant ?

Metroid ne parvient pas à être au niveau de Mario et Zelda

Metroid est une licence culte du jeu vidéo. Mais le grand public s’en fout totalement. Cet été, la Newsletter Le Résumé Jeu Vidéo rappelait justement le paradoxe Metroid. C’est une franchise historique pour Nintendo, mais elle n’a jamais su s’imposer.

L’histoire de Metroid remonte à 1986 sur NES, la même année que The Legend Of Zelda. Metroid a alors inventé un genre —qu’on associera aux Castlevania pour devenir le Metroidvania— et repose sur une héroïne. A l’époque, c’était rare.

La série des Metroid a connu de nombreux titres, parfois en 2D, en 3D, sur portable ou consoles de salon. Mais jamais ses ventes n’ont explosé. L’épisode le plus vendu est ainsi Metroid Dread, titre sorti en 2021 sur Switch, et vendu à près de 3 millions d’exemplaires. Certes, c’est pas mal, mais si on compare à d’autres séries, c’est faible. Les Mario, Zelda et Pokémon dépassent facilement les 20 millions sur cette même machine. Luigi’s Mansion 3 a quant à lui franchi la barre des 14 millions d’exemplaires écoulés.

Metroid ne parvient pas à s’imposer et pourtant, la presse est unanime. Sur Metacritic, les premiers Metroid Prime affichent un score égal ou supérieur à 90/100. Metroid Dread est quant à lui à 88/100, ce qui reste excellent.

Metroid Prime 4 peut-il s’imposer ?

La communication autour de Metroid Prime 4 : Beyond est curieuse. Il donne parfois l’impression que Nintendo ne cherche pas à pousser ce titre. Kirby Air Riders, suite d’un jeu passé inaperçu sur GameCube, a ainsi eu droit à deux Nintendo Direct, chacun durant près d’une heure. Certes, ce Kirby est traité comme une nouvelle licence et est aidé par l’aura de Masahiro Sakurai, mais Metroid aurait pu lui aussi bénéficier de la même visibilité.

A la place, on le retrouve coincé au milieu d’autres jeux, à l’image de ce trailer qui révélait pourtant la moto et sa date de sortie. De même, on s’étonne que la trilogie Metroid Prime n’ait pas été entièrement remasterisée. Ce sont d’excellents jeux et seul le premier épisode a eu droit à ce traitement de faveur.

Des previews de Metroid Prime 4 sont tombées hier. Les retours manquent d’enthousiasme. VGC pointe notamment du doigt un side-kick imposé, du moins au cours de cette session de jeu. Miles MacKenzie —c’est son nom, serait un acolyte très bavard, essayant de temps en temps de faire de l’humour ou donnant fréquemment des indications à Samus. Le site anglais explique que cela tranche grandement avec l’esprit de la série qui repose sur l’exploration et ce sentiment d’isolation. Metroid Prime 4 semble être un jeu solide selon les dires du testeur, mais ce PNJ gâcherait l’expérience globale.

Difficile de dire ce qu’il en sera quand le jeu final sortira. Peut-être que le début est poussif mais que la suite est bien plus intéressante. Le choix d’ajouter un compagnon à Samus est en tout cas intéressant. Nintendo semble vouloir changer les règles de Metroid. Ça déplaira peut-être aux fans de la licence, mais c’est peut-être aussi comme ça que la série pourra s’ouvrir au plus grand nombre en devenant plus accessible.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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