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Stadia: un 3ème studio interne pour rassurer
Google a annoncé avoir fondé en Californie un nouveau studio interne qui aura pour tâche de créer des jeux exclusifs à Stadia. A sa tête, on retrouve une ancienne dirigeante de Sony Santa Monica.
Action, réaction. Il y a dix jours, BusinessInsider publiait un inquiétant article au sujet de Stadia. On résume ça en quelques mots. Les développeurs indépendants ne voient pas l’intérêt de porter leurs jeux sur la plateforme de Google car ce dernier manque d’arguments —incitation financière trop faible— et l’avenir de Stadia est incertain. Nombreux sont ceux qui craignent que cette plateforme de cloud gaming soit arrêté du jour au lendemain pour une raison ou une autre.
Il y a quelques jours, Google a alors officialisé un nouveau studio interne. Celui-ci n’a pas de nom. On sait simplement deux choses. La première est qu’il est situé à Playa Vista, en Californie. La seconde est qu’il est dirigé par Shannon Studstill. Google a donc réussi à débaucher l’ancienne directrice de Sony Santa Monica, responsable de la série God Of War. Présente au sein de ce studio depuis plus de 20 ans, elle a notamment dû gérer la crise qu’a traversé cette équipe au début des années 2010.
Stadia veut prouver qu’il vise le long terme
Après avoir réalisé GOW III, Stig Asmussen a eu l’occasion de créer une nouvelle licence. Celle-ci a été annulée au bout de plusieurs années de développement, entrainant de nombreux licenciements; Stig Asmussen a alors rebondi chez Respawn où il a créé Star Wars: Jedi – Fallen Order.
Pour se relever de cet échec, Sony Santa Monica a embrayé sur le reboot de God Of War. On résume souvent ce jeu à Cory Barlog, le Creative Director, mais il ne faut pas oublier que c’est l’oeuvre d’une équipe de plusieurs centaines de personnes. Et en tant que directrice, Shannon Studstill a naturellement été une pièce maitresse de la production du jeu, comme le montrait un excellent documentaire.
Nul ne sait ce qui a pu pousser Shannon Studstill à rallier Google. Les raisons peuvent être diverses: l’envie d’un nouveau défi, désaccord avec Sony, le cadre de vie, un meilleur contrat… On ignore également sur quoi ses nouvelles équipes travaillent. Une chose est sûre: un jeu vidéo ne se fait pas en 3 jours. Au contraire, il faut plusieurs années. Et lorsqu’il s’agit de créer un AAA, c’est souvent 3 ans au minimum et 6 ou 7 ans au maximum, voire plus.
Qu’est-ce que cela signifie alors? Tout simplement que Google a une vision à long terme avec Stadia. Si la firme de Mountain View a monté ce studio, c’est qu’elle sait que Stadia est là pour durer. Bref, Shannon Studstill a sans doute dû eu droit à des garanties; on ne quitte pas l’un des plus grands studios pour se jeter dans l’inconnu.
Les premières grosses exclus Stadia pour 2022?
Fin 2019, Google a également fait l’acquisition de Typhoon, studio fondé par Alex Hutchinson, réalisateur d’Assassin’s Creed 3 et Far Cry 4. Typhoon a sorti son premier jeu fin janvier: Journey To The Savage Planet. Chose amusante: ce titre n’est pas disponible sur Stadia. On suppose que ce n’est qu’une question de temps. Enfin, rappelons que Stadia a monté un studio à Montréal, au Canada, aux alentours du printemps 2019. Là encore, on ignore les plans de ces différentes équipes.
Que ce soit pour Montréal, Typhoon ou Playa Vista, il faudra sans doute attendre au mieux 2022 pour voir débarquer les premiers jeux de ces studios. C’est loin. Cela montre toutefois que Google est prêt à être patient. Il faut dire qu’il n’a pas vraiment le choix. Le lancement de Stadia a été compliqué. Les jeux ne sont pas au niveau, des fonctionnalités manquent à l’appel, le catalogue est faible… Les exclusivités (temporaires?) ne sont pas non plus très séduisantes. Get Packed est un Overcooked avec des déménageurs, et n’a pas de date de sortie. Gylt a hérité d’un 68/100 sur Metacritic. Et Orcs Must Die 3 aura du mal à faire figure de killer-app.
Autre problème pour Stadia: les consoles next-gen de Microsoft et Sony vont bientôt arriver. Ce sont elles qui vont attirer tous les regards, d’autant plus que la Xbox Series X sera, par exemple, plus puissante que Stadia. Les choses peuvent néanmoins évoluer. Google a la possibilité de revoir à la hausse la config de ses ordinateurs dans le cloud. L’arrivée d’une offre gratuite —limitée à du 1080p— va forcément redonner un coup de fouet à ce service en ligne. Il va toutefois falloir faire vite. Il se murmure en effet qu’Amazon pourrait se lancer dans la guerre du cloud gaming en fin d’année…
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
