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Test: FIFA 19 – Trop vif, trop rapide

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Notre avis sur FIFA 19, un jeu trop rapide

Comme toujours, c’est fin septembre que FIFA s’apprête à faire sa rentrée. Dans son cartable, on retrouve l’essentiel des fournitures de l’an dernier avec quelques surprises. Mais ce qui impressionne, c’est la vitesse à laquelle il déboule en classe.

FIFA reste FIFA. Avec cet épisode, Electronic Arts n’a pas vraiment bouleversé la formule. On note cependant quelques ajouts intéressants. Le premier est lié à l’un des plus beaux transferts de cet été. Non, ce n’est ni Ronaldo à la Juventus ni Choupo-Moting au PSG. C’est bien l’arrivée de la Ligue des Champions (et de l’Europa League) dans FIFA 19. La coupe aux grandes oreilles a quitté PES pour rejoindre son rival. Alors forcément, EA a mis les bouchées doubles que ce soit au niveau de l’ambiance ou de l’habillage. On la retrouve aussi dans tous les modes, dont l’Aventure, qui en profite également pour faire un détour par la prochaine Coupe du Monde féminine.

Die Besten, les grandes équipes, the champions

FIFA 19 permet de directement simuler une finale de Ligue des Champions depuis le mode Coup d’Envoi. A vrai dire, celui-ci a totalement été revu. Autrefois uniquement destiné à faire des matchs rapides, il intègre désormais tout un tas d’option et de stats. Chacun peut se créer facilement un profil. Le jeu va ensuite enregistrer chaque résultat et chaque détail des matchs. C’est intéressant, ça peut même être passionnant à analyser.

En plus de cette compétition sur le long terme avec ses amis, le mode coup d’envoi ajoute différents paramètres. On peut choisir le thème de la rencontre —la fameuse finale évoquée plus haut— ou bien rajouter des règles plus farfelues. Il est ainsi possible de désactiver les arbitres ou bien de décider qu’à chaque but marqué, un joueur soit automatiquement expulsé. Rigolo.

Du côté de FUT, de nouvelles icônes font leur apparition comme Eusebio, Claude Makélélé ou Johan Cruyff. On note aussi une nouvelle compétition qui reprend plus ou moins le principe des divisions. Rien de bien révolutionnaire si ce n’est que cela devrait encore occuper les nombreux fans de ce mode pendant de longues heures.

Vitesse et précipitation

Au niveau de son contenu, FIFA 19 a donc fait plusieurs efforts pour offrir quelque chose de nouveau. Sur le terrain, en revanche, ça coince un peu. Il y a quelques nouveautés —on va y venir— mais ce qu’on retient surtout, c’est que ce FIFA 19 est très rapide. Ou plutôt, il est beaucoup trop rapide. Tout donne l’impression de se faire dans la précipitation. Cela est lié à la vitesse générale du jeu qui est très élevée. Les transmissions sont rapides, les joueurs traversent le terrain en un clin d’oeil. On a même parfois l’impression qu’ils glissent sur la pelouse.

FIFA 19 introduit aussi un gros pressing. De ce fait, il est très délicat d’évoluer avec des passes courtes car les défenseurs ou les milieux vont facilement récupérer le ballon. Ils n’hésitent pas à passer devant un attaquant pour couper les trajectores. Cela signifie qu’il faut privilégier un style de jeu très direct, d’autant plus que certaines passes sont par moment assez imprécises. Il vaut mieux choisir de toujours aller de l’avant en multipliant les passes en profondeur. On est ainsi toujours en mouvement, ce qui accentue naturellement cette sensation de jeu très rapide.

Un rythme qui ne faiblit jamais (hélas)

Avec ce FIFA 19, EA Sports a souhaité qu’il y ait aussi plus d’engagement de la part des joueurs. Ces derniers ne lâchent rien et sont aussi agressifs qu’un Gennaro Gattuso. Bien sûr, cela implique un grand nombre de contacts. Certaines collisions sont bonnes, d’autres un peu plus disgracieuses. Mais on retient surtout que cela génère un grand nombre de contres favorables. Et dans ce genre de situation, il y a une chance sur deux pour que ça avantage l’attaquant. FIFA 19 donne alors l’impression de ne jamais baisser le rythme; on ne peut pas temporiser comme on le souhaite.

FIFA a toujours eu un côté chaotique par rapport à un PES toujours très (trop?) carré. Mais au final, c’est ce qui lui permettait d’avoir ce côté imprévisible, tout en lui conférant une grande profondeur de jeu. Le jeu est d’ailleurs encore plus riche avec ces frappes qui, en appuyant une deuxième fois au bon moment, deviennent de vrais missiles sol-air. Mais en faisant le choix de miser avant tout sur la vitesse, FIFA 19 perd en intérêt.

C’est dommage car entre le gameplay historique de la série —dont la fabuleuse défense tactique— et ces quelques nouveautés, il y avait de quoi proposer une expérience équilibrée et très tactique. Mais au final, dans ce FIFA 19, il n’y plus de véritable notion de construction; il faut simplement foncer dans le camp adverse. C’est d’autant plus simple que les ailiers sont souvent esseulés et que les attaquants de pointe partent toujours à la limite du hors-jeu. On peut bien limiter ces phénomènes via les nouvelles options tactiques à l’interface revue, mais le constat reste le même: FIFA 19 a besoin d’un patch, et vite.

FIFA 19 est développé et édité par Electronic Arts. Jeu disponible le 28 septembre sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Switch, Xbox 360 et PlayStation 3. Ce test de FIFA 19 a été réalisé sur une PS4 normale. PEGI 3.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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