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Game Awards: des annonces décevantes?

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Que retenir des annonces des Game Awards 2018?

Les Game Awards ne récompensent pas uniquement les meilleurs jeux de 2018. Pour tenir en haleine les téléspectateurs, de nombreux World Premiere sont diffusés. Et au moment de faire le bilan, beaucoup trouvent que ces annonces étaient décevantes.

C’est un article que l’on pourrait ressortir à chaque E3 mais pour diverses raisons, on a décidé de l’écrire (et de le publier) maintenant. Depuis vendredi matin, les Game Awards 2018 sont terminés. Ils ont (logiquement) sacré God Of War comme le meilleur jeu de l’année. Et comme prévu, ils ont révélé de nouveaux jeux ou bien des trailers inédits concernant de gros titres de 2019.

Geoff Keighley, producteur et présentateur des Game Awards, sait bien qu’une immense majorité de son public ne regarde le show que pour ces annonces. Les différents interludes musicaux et les récompenses des jeux ont leur charme, mais rien ne vaut ces fameux World Premieres. Si on se fie à un sondage effectué par Geoff himself, près de 80% des personnes interrogées étaient avant tout intéressées par ces annonces. Sans surprise, toute une partie de la communication s’est donc jouée là-dessus.

Pendant plusieurs semaines, on a assisté à tout un tas de rumeurs. Certaines semblaient logiques. Square-Enix, en 2017, avait ainsi promis d’en dire davantage sur son jeu vidéo Avengers. Les réalisateurs d’Infinity War étaient conviés aux Game Awards. On imaginait donc voir le jeu. De même, ça fait 3 ans que Rocksteady a sorti Batman Arkham Knight. On espérait donc avoir des nouvelles de leur projet secret. Mais non, aucun de ces titres ne s’est montré.

Puis il y a des rumeurs nées de simples noms déposés et autres bruits de couloir. Tout est ensuite repris par de nombreuses personnes, trop attirées par le potentiel scoop pour émettre le moindre doute. Cela a naturellement eu pour effet de rehausser le niveau d’attente de chacun, quitte à espérer ensuite l’impossible. On ajoutera aussi ce paradoxe où beaucoup réclament des surprises mais se jettent sur chaque rumeur et autres fuites. Et au final, qu’a-t-on eu?

  • Far Cry New Dawn, une version post-apo de Far Cry 4
  • Le remaster de Crash Team Racing
  • Le retour de Marvel Ultimate Alliance sous la forme d’une exclusivité Switch
  • Mortal Kombat XI, toujours aussi violent
  • The Last Campfire, une aventure narrative signée Hello Games (No Man’s Sky)
  • Des trailers de Rage 2 et Anthem
  • Un premier DLC pour Smash Bros Ultimate avec Joker, issu de Persona 5
  • La toute première bande-annonce de Psychonauts 2
  • Une version console de The Stanley Parable
  • Un portage console de Dauntless
  • The Outer Worlds qui semble être un Fallout dans l’espace. Cela dit, il est développé par les créateurs de la franchise et les responsables de Fallout New Vegas.
  • Un premier aperçu de Scavengers, Ancestors et Journey To The Savage Planet, des jeux respectivement conçus par Josh Holmes (Directeur Créatif de Halo 4), Patrice Désilets (Directeur créatif des deux premiers Assassin’s Creed) et Alex Hutchison (réalisateur de Assassin’s Creed 3 et Far Cry 4)

Il est important de préciser que certains de ses titres étaient plus ou moins connus d’avance. Sur son compte Twitter, Ed Boon n’a ainsi jamais caché qu’un Mortal Kombat XI serait prochainement révélé.  Far Cry New Dawn a quant à lui été teasé par Ubisoft quelques heures avant la cérémonie des Game Awards. Et pour Crash Team Racing, de nombreuses rédactions ont reçu un goodies rappelant fortement ce jeu de kart.

Les trois plus grosses annonces des Game Awards étaient donc toutes plus ou moins connues. Il n’y a pas eu cette forme de surprise et c’est du côté des jeux dits AA qu’il a fallu se tourner. Mais ces titres, aussi intéressants soient-ils, ne portent jamais vraiment les mêmes espoirs qu’un AAA. Ce seront peut-être d’excellents jeux, bien meilleurs que des titres à très gros budget, mais en terme de buzz, il leur est difficile de rivaliser.

Certains seront amenés à comparer avec autrefois. En 2010, lors des Video Game Awards, Uncharted 3 et Skyrim avaient ainsi fait une apparition remarquée. L’an passé, lors des Game Awards 2017, on se souvient de Death Stranding, SoulCalibur VI et du simple logo de Bayonetta 3.

Alors, les Game Awards étaient-ils décevants en terme d’annonces? Libre à chacun de répondre à cette question. Le fait est qu’il y a eu des World Premieres très intéressantes, avec notamment des titres à surveiller de près dans les prochains mois. Mais il n’y a pas eu cette grosse annonce qui continue, plusieurs jours après, à faire couleur de l’encre. Il faut aussi se rappeler qu’il ne s’agit que des Game Awards.

Ce n’est pas l’E3 où les éditeurs et les constructeurs les plus puissants organisent leur propre show et gardent —assez logiquement— pour eux les annonces les plus importantes. Microsoft avait ainsi tout intérêt à conserver pour lui ses projets en terme de next-gen. Il en va de même pour une société comme Ubisoft. Elle a certes offert aux Game Awards le spin off Far Cry New Dawn, mais il s’agit là d’un titre que l’on a envie de décrire comme mineur. Il y a fort à parier qu’à l’automne prochain, Ubisoft sortira Watch Dogs 3 —le 2 est sorti en 2016 et il n’y aura pas d’Assassin’s Creed inédit en 2019. On se dit que l’annonce de ce GTA-Like très High-Tech aura lieu lors de sa future conférence E3. L’impact sera alors plus important car les Game Awards sont encore loin d’être aussi puissants qu’un E3. Force est de constater que les deux sont néanmoins complémentaires.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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