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Test : Hitman 3 (PS5, PS4, VR, etc.) — Le meilleur puzzle-game du genre

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L’Agent 47 reprend une dernière fois du service dans Hitman 3, un épisode ayant la lourde tâche de conclure une trilogie entamée en 2016. La pression est sur les épaules de l’homme au code barre, et c’est pour cela que les prises de risques de sont limitées. Cela dit, la formule étant parfaitement rodée, pourquoi vouloir du changement?

Si vous avez aimé Hitman (2016) et Hitman 2, il n’y a alors aucune raison pour que la magie n’opère pas avec ce nouvel épisode. C’est la même chose. Ou presque. On note quelques nouveautés minimes. L’Agent 47 possède par exemple un appareil photo lui permettant de pirater à distance certains objets. Cela signifie obtenir des informations sur un ordinateur ou bien ouvrir et fermer des portes et fenêtres.

Des raccourcis permanents font également leur apparition. A condition d’avoir sur soi un pied de biche, on peut débloquer une échelle ou une porte. Ces dernières seront alors librement accessible à chaque partie. C’est une petite aide intéressante, mais rien qui ne soit une véritable révolution.

C’est quoi Hitman 3?

Pour ceux qui ignoreraient ce qu’est la série, une piqûre de rappel est nécessaire. Dans Hitman 3, on joue l’Agent 47. C’est un tueur à gage impassible. Dans chaque mission, il doit éliminer une ou plusieurs cibles. Celles-ci se cachent souvent dans des lieux majestueux, mêlants espaces publiques et privés. Il faut se fondre dans la foule pour passer inaperçu; tendre l’oreille pour obtenir des informations; observer l’attitude de ses proies; piquer les bonnes tenues pour accéder à des lieux normalement interdits.

On peut éliminer ses cibles avec une arme à feu, mais 47 n’est pas très à l’aise avec un flingue ; il y a une forte dispersion des balles. Le mieux est donc de tendre un piège à ses victimes. On peut l’empoisonner ou faire croire à une mort accidentelle… Il existe à chaque fois énormément de méthodes différentes pour parvenir à ses fins. C’est pour cette raison que Hitman est davantage un puzzle-game qu’un jeu d’infiltration/action. Il faut sans cesse analyser l’environnement, comprendre comment tout fonctionne. Le jeu peut nous guider en distillant ici et là des conseils et des indications. Mais le mieux consiste à tout désactiver pour créer sa propre histoire.

Dans Hitman, la star, ce sont finalement les maps. Seules elles déterminent la qualité du jeu. Elles sont gigantesques, quitte à ce que ce soit effrayant les premières fois. Elles s’étalent sur plusieurs niveaux/étages et regorgent de pièges à déclencher.

Quelles maps pour Hitman 3?

En plus d’un tuto identique aux précédents épisodes, Hitman 3 embarque 6 missions réparties sur autant de maps :

  • Dubai — Direction les derniers étages d’un gratte-ciel transperçant les nuages. Deux cibles sont à éliminer.
  • Angleterre — Un immense manoir et ses environs. Une cible, un document à récupérer.
  • Allemagne — Une Rave Party dans une usine désaffectée qui cache des activités pas très légales. Cinq cibles à trouver et à éliminer.
  • Chine — Dans un petit quartier, de nuit et sous la pluie, deux immeubles hébergent deux laboratoires scientifiques. Deux cibles et un ordinateur à pirater.
  • Colombie —Une villa surplombant un vignoble. Deux cibles. Ça rappelle un peu la Bolivie et Hitman Blood Money.
  • Roumanie — On ne dira rien pour ne pas spoiler mais c’est tristement linéaire.

On le redit : l’intérêt du jeu repose principalement sur ses maps. Elles sont toutes très variées avec une ambiance parfaite, des intérieurs, des extérieurs, des endroits ouverts au public, d’autres restreints… On se perd facilement dans chacun des lieux; ils restent relativement bien faits avec pas mal d’indications visuelles. L’ensemble est logique, cohérent.

Le niveau à Dubai s’étale sur plusieurs étages.

Il faut saluer le travail de IO Interactive qui a une nouvelle fois créé des lieux impressionnants. Ils regorgent de vie. Il y a partout des personnes qui discutent de choses en lien avec la mission. On recense également pas mal de personnages uniques comme un avocat, un détective privé, un garde du corps encore junior… Prendre leur place permet souvent de se rapprocher facilement de sa cible.

Il est impossible de tout voir en une fois. On passe forcément à côté de dizaines de détails. IO Interactive en fait toujours un peu plus car cela peut ensuite servir dans les modes annexes. On retrouve toujours l’Escalade qui demande de tuer plusieurs fois la même cible selon certaines condition. Le mode Contrat permet quant à lui de créer des défis en ligne. On choisit n’importe quel PNJ de la map, et les autres joueurs essayent de le faire disparaître.

Grâce à ses maps, Hitman 3 est une véritable réussite… sauf pour l’ultime mission en Roumanie. C’est sympa que cette trilogie se termine où avait débuté le tout premier jeu, il y a plus de 20 ans. Hélas, cela n’a que peu d’intérêt. Cette mission n’apporte rien si ce n’est mettre un terme à ce scénario vaguement développé depuis 2016. Il est toujours question de sociétés secrètes où tout le monde veut tirer les ficelles dans l’ombre. L’intention est louable, mais on oublie rapidement cela quand on est sur le terrain.

Que vaut Hitman 3 sur old-gen (PS4, Xbox One) et next-gen (PS5, XSX) ?

Hitman 3 n’est pas une révolution dans cette trilogie. Il est dans la lignée des précédents ; c’est l’excellence sans surprise. L’IA reste identique. On peut facilement la berner en jetant des pièces. Certains gardent peuvent avoir une réaction un peu étrange. Elle s’en sort tout de même bien, principalement parce que les ennemis sont très nombreux. Ils ont tendance à bien quadriller la zone et forcent à ruser pour passer entre les lignes.

Visuellement, ça reste très joli, mais on en a l’habitude. L’Agent 47 conserve ses animations rigides façon Mortal Kombat, et les reflets sont encore plus travaillés sur les vitres et miroirs. Ce n’est pas du Ray-Tracing, mais ça fait largement le job.

Le regard du tueur.

Le RTX arrivera plus tard, sans doute uniquement sur PC et consoles Next-Gen. On a d’ailleurs fait ce test de Hitman 3 sur deux machines différentes : la PS4 et la PS5. Sur une console nouvelle génération, le jeu tourne à 60FPS là où la old-gen fait le yoyo ou bien se bloque à 30 images par seconde. C’est également plus joli, plus détaillé, mais ce n’est pas une claque graphique. Sur next-gen, Hitman 3 est plus beau, les temps de chargement plus rapides, mais on attend forcément mieux de ces machines. Le jeu a aussi planté quelques fois pendant nos sessions.

Quant à l’utilisation de la DualSense, les vibrations sont classiques et les gâchettes proposent un cran quand on tire avec une arme à feu. Mais bizarrement, cela crée une légère latence dans la commande.

Hitman en VR, un test concluant ?

Hitman 3 est exactement ce à quoi on s’attendait. On ne serait pas contre un petit changement mais la formule fonctionne à la perfection. Et rappelons que la dernière fois que IO Interactive a tenté quelque chose de nouveau, ça a donné Hitman Absolution.

Cela dit, le studio danois s’est quand même permis une petite folie : sur PS4, le jeu est entièrement jouable en réalité virtuelle. On branche le PSVR, on prend sa manette et hop, c’est parti ; on enfile le costume de l’Agent 47. Ce sont exactement les mêmes niveaux qui sont proposés. Ce n’est pas une aventure séparée ; c’est le même contenu.

Hitman VR est pourtant totalement différent du jeu original. Ici, on joue uniquement à la première personne, ce qui a un impact sur le champ de vision. La mini map est également absente. Il en ressort un jeu beaucoup, beaucoup plus difficile mais surtout davantage immersif. On ne joue plus l’Agent 47; on devient le divin chauve.

Grosso-modo, ça se contrôle comme un FPS, la reconnaissance de mouvement en plus. Les PS Moves ne sont pas compatibles. Tout se fait à la Dualshock 4. Après tout, il faut bien que la lumière dorsale de la manette serve à quelque chose. Pour faire un tir précis, on aligne ainsi les organes de visée. Et quand on veut frapper un ennemi, on ferme le poing (avec R2) puis on mime le coup. Taper dans le vide, c’est ridicule, mais quand on a le casque sur la tête, c’est génial.

Il y a un vrai coup de main à prendre, mais une fois qu’on s’y fait, c’est spectaculaire. Vraiment. Hitman VR propose en plus un très bon rendu en intérieur. En extérieur, c’est en revanche assez moche, voire laid, comme bon nombre de titres PSVR. Graphiquement, ça fait largement le job même si le pop-up est monstrueux et que pas mal d’effets visuels ont été supprimés. N’espérez pas vous admirer dans un miroir par exemple.

Hitman VR demande un vrai temps d’adaptation. C’est une nouvelle vision, une nouvelle manière de jouer. Mais aussi une nouvelle façon de vivre l’expérience Hitman. La première fois que l’on se rend à Berlin, dans la boite de nuit, c’est frappant. En revanche, le jeu a eu tendance à affoler notre gerbomètre les premiers instants. Pensez bien à faire un tour dans les options.

Hitman 3, la fin d’une ère

Que ce soit pour le mode VR ou l’aventure classique, il est possible d’importer dans Hitman 3 l’ensemble des maps des anciens épisodes, ainsi que sa progression. Au moment du test du jeu, l’option n’était pas disponible, la faute à un Access Pass pas encore en ligne. L’intérêt de l’opération, outre un côté pratique, est de mettre au niveau les anciennes missions, que ce soit l’IA ennemie ou le moteur de jeu.

A travers ce procédé, Hitman 3 réunira une vingtaine de missions. C’est l’aboutissement du World Of Assassination promis par IO Interactive depuis l’annonce du jeu, en 2014. Hitman 3 vient clore en beauté une trilogie qui aura été maitrisée de bout en bout. On oublie Absolution et on obtient le véritable successeur de Blood Money.

Il est certain que Hitman 3, comme le 2, suit une forme de continuité. C’est une sorte de gros DLC. Mais le résultat est excellent du début, à la fin (ou presque). La dernière cinématique laisse entendre que la série n’est pas morte. Même si IO Interactive travaille sur un jeu James Bond, l’Agent 007 n’effacera jamais l’Agent 47. Ce ne sont pas les mêmes styles.

On ignore quel est exactement l’avenir d’Hitman. IO Interactive a semble-t-il trouvé sa forme parfaite, celle où la série se transforme en plusieurs bac-à-sable gigantesques pour un puzzle-game mortel. C’est d’une efficacité redoutable, mais c’est dans la répétition que le charme du jeu opère. Les niveaux sont tellement grands qu’ils demandent un véritable investissement de la part du joueur. C’est forcément intimidant au début, puis on se prête au jeu : si c’est le prix à payer pour devenir une légende, pourquoi pas alors?

Hitman 3 est développé et édité par IO Interactive. Jeu disponible le 20 janvier 2021 sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S, Stadia et Switch. Sur la console de Nintendo, il s’agit de Cloud Gaming. Ce test de Hitman 3 a été fait sur PS4 et PS5. Jeu compatible avec le PSVR (réalité virtuelle). PEGI 18 car on tue des gens de manière violente.

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Helldivers 2 sur Xbox : notre guide plein de conseils pour bien débuter

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Voici le guide du parfait débutant sur Helldivers 2 avec nos astuces, conseils et autres tips afin de propager la démocratie dans toute la galaxie.

Il y a un an et demi, Helldivers 2 sortait sur PC et PS5. Il arrive désormais sur Xbox Series X|S en ce mois d’août. Cela devrait signifier une hausse de nouvelles recrues sur les champs de bataille. Et beaucoup affronteront alors l’inconnu.

Helldivers 2 est un excellent jeu vidéo ; une petite merveille pour ceux qui aiment l’action et la coopération. Au premier abord, il peut toutefois paraître un peu confus avec toutes ces options et stratagèmes à débloquer.

Alors, pour bien démarrer, on vous a concocté de la manière la plus démocratique possible un guide avec tous nos conseils pour bien comprendre comment fonctionne Helldivers 2.

C’est quoi Helldivers 2 ?

Commençons par la base. Helldivers 2 est un jeu de tir de type PvE : on joue contre l’ordinateur, seul ou jusqu’à 4. Il n’existe pas de PvP. Ce n’est que de la coopération.

Helldivers 2 appartient à la catégorie des TPS, jeux de tir à la troisième personne. Il existe toutefois une option, en appuyant sur le stick droit (RS sur Xbox, R3 sur PS5), pour une visée plus précise. On passe alors à une vue FPS. Tout le jeu ne peut toutefois se faire avec cette vue à la première personne ; c’est uniquement quand on vise.

Contrairement à beaucoup de titres, Helldivers 2 se veut assez réaliste et donc logique. De ce fait, il y a du team-kill. Que vous le vouliez ou non, vous allez fréquemment tuer vos coéquipiers, et c’est souvent drôle. De même, il y a une petite gestion de l’endurance : vous ne pouvez pas courir pendant des heures avec un équipement de plusieurs kilo sur le dos. Enfin, quand vous changez de chargeur, vous perdez toutes les balles qui se trouvaient encore à l’intérieur. C’est du bon sens mais au début, ça surprend.

Gardez toujours une balle quand vous rechargez. Ça vous fera gagner un temps précieux.

Dans Helldivers 2, vous êtes un… Helldiver, un soldat d’élite qui vise à protéger la Super-Terre et à répandre la démocratie contrôlée dans toute la galaxie. Malheureusement, de vils créatures menacent notre liberté. Il faut alors les combattre. Et c’est grosso-modo l’histoire du jeu qui se construit chaque semaine comme tout bon GAAS.

Oh, et dernière précision : Helldivers 2 est un jeu payant. Ce n’est pas un free-to-play et il n’est pas dans le Game Pass. Il coûte 40€ ou 60€ dans son édition collector qui inclut des skins, une arme que personne n’utilise, un jeton pour une Obligation de Guerre (on en parle plus bas) et le mini-jeu Stratagem Hero —borne d’arcade virtuelle où il faut rentrer des codes de stratagème le plus vite possible.

Quels sont les différents types d’ennemis ?

Trois factions représentent des menaces pour la Super Terre. Il y a les Automatons (des sortes de Terminator) ; les Terminides (de gros insectes façon Starship Troopers) ; et les Illuministes (des aliens en forme de poulpe).

Tous s’affrontent de manière très différente. Les Automatons attaquent surtout à distance avec des tirs de laser et ont pas mal d’unités blindées. Les Terminides essayeront de vous découper au corps à corps. Quant aux Illuministes, ils peuvent déployer des hordes de zombies.

Chaque faction possède ses propres troupes. Depuis le lancement du jeu en 2024, de nouvelles unités ont fréquemment été ajoutées, ce qui permet de renouveler l’expérience.

Il existe grosso modo trois types d’ennemis : ceux qui ont une armure légère, moyenne et lourde. La première catégorie s’élimine facilement ; quelques balles suffisent. La deuxième demande d’avoir une arme avec une bonne pénétration d’armure ou bien de viser les points faibles. Quant à la dernière, ces monstres à l’épais blindage, il faudra utiliser des armes explosives, que ce soit un lance-roquettes ou un bombardement via un stratagème. Les plus créatifs pourront même essayer d’écraser les ennemis au moment de respawn avec leur hellpod.

Ces gros insectes vous tirent dessus tel un mortier. Tirez sur leur ventre vert fluo pour les faire exploser.

Dans Helldivers 2, les ennemis n’ont pas de jauge de vie. Le but est que tout soit logique et un minimum réaliste. En observant son adversaire, on remarque aisément où sont ses points faibles, ses blindages, et s’il est prêt à mordre la poussière. Un insecte géant qui a deux pattes arrachées et la moitié de l’abdomen en moins après avoir été criblé de balles n’en a plus pour longtemps, par exemple.

Enfin, chaque faction a des unités capables d’appeler des renforts. Chez les Automatons, il s’agit des soldats de base qui lancent une fusée de détresse. Les Illuministes ont des drones qui envoient de petites lumières dans le ciel. Et les Terminides ont eux aussi de petits insectes qui vont expulser un gaz qui va ramener leurs petits copain. Les deux premières factions citées arriveront par les airs ; les Terminides sortent du sol. Dès qu’un signal est envoyé, prévoyez un bombardement sur la zone.

Quelle arme utiliser ?

Helldivers 2 intègre une très large panoplie d’armes. Chaque Helldiver embarque avec une arme primaire, une secondaire et des grenades. Il peut aussi choisir comme stratagème une arme lourde, ou espérer trouver sur la map des fusils sniper, lance-flammes ou mitrailleuses. Précision importante : vous pouvez aussi récupérer les armes de vos camarades morts au combat, même si vous ne les avez pas encore débloquées.

Il n’existe pas de build parfait. Tout dépend de vos affinités et de l’ennemi affronté.

Liste des différentes catégories d’armes dans Helldivers 2 :

  • Mitraillette: On la porte souvent à une main, ce qui est pratique si on la combine avec un bouclier (face aux Automatons) ou pour transporter un objectif. Au début du jeu, mieux vaut éviter car cela demande une bonne maitrise du jeu.
  • Fusil à pompe : Il est forcément mortel au corps à corps. Difficile de se tromper au début, surtout face aux Terminides.
  • Energétique : Le Calcineur est une valeur sûre. Il est toutefois long à débloquer.
  • Fusil d’assaut : De base, le libérateur est une bonne arme. Il faut juste apprendre à viser les points faibles car il n’a qu’une pénétration d’armure légère. Une version « moyenne » existe également.
  • Fusil à lunette : Ils sont peu populaires. Si vous visez extrêmement bien, vous pourriez faire des miracles. Mais dans le feu de l’action, c’est compliqué.

Il existe des dizaines d’armes à débloquer au total, notamment via les Obligations de Guerre. Au début, mieux vaut favoriser les armes avec une pénétration d’armure moyenne. Ensuite, chacun sera libre d’affiner selon ses envies.

A noter que plus vous jouez avec une arme, plus vous débloquez des accessoires pour celle-ci : nouveaux viseurs, chargeurs, skins etc. Elles peuvent monter jusqu’au niveau 25. Les 20 premiers s’obtiennent rapidement ; les 5 derniers sont plus longs.

Quels stratagèmes emmener ?

En matière de stratagèmes, il existe là aussi plusieurs catégories.

  • Tourelles : elles sont très efficaces et permettent de gérer plus facilement chaque situation. Mettez les à distance de la bataille pour évitez qu’elles ne soient prises pour cible. Attention aux team-kills, la tourelle se fiche complètement que vous soyez ou non dans sa ligne de tir. Quant à la tour Tesla, elle est surpuissante mais vos amis vous maudiront.
  • Canons orbitaux :
    • Le Barrage Gatling est plus efficace qu’on ne le pense
    • La frappe orbitale 120mm est très pratique pour défendre une zone
    • Le barrage orbitale 380mm est à privilégier pour cibler une très large zone comme un camp Automaton
    • Le laser orbital est surpuissant mais long à recharger et en quantité très limitée — mieux vaut le prendre pour des missions courtes, celles de 10 ou 12 minutes
    • Le barrage napalm est à utiliser dès qu’un renfort terminide arrive
    • La frappe canon électromagnétique orbital est surpuissante mais a un long temps de rechargement
  • Frappes orbitales : seule la frappe chimique sort du lot grâce à son temps de recharge rapide. Le reste est à éviter car souvent inutile.
  • Les frappes via les avions : il faut éviter de prendre plusieurs stratagèmes de ce type car il faudra attendre que tous soit épuisés pour qu’ils se rechargent. La bombe de 500kg est le stratagème emblématique du jeu ; la bombe à fragmentation est mortelle mais fait souvent pas mal de teamkill. Le reste, notamment le missille 110mm ou le fumigène, est à oublier. (Astuce : missiles et bombes à fragmentation sont déployés de manière perpendiculaire à votre lancée)
  • Mines : elles sont pratiques pour les missions de défense, surtout celles qui s’enflamment ou libèrent un gaz. Dans une mission qui demande d’explorer de fond en comble la map, vous risquez plus de tuer vos alliés que les ennemis.
  • Armes lourdes : sur le terrain, vous en trouverez déjà pas mal (mitrailleuse, sniper, lance-flammes). Les plus populaires sont les différents lance-roquettes, le canon automatique, et les canon quasar ou laser qui ont des munitions illimitées. C’est toujours plus pratique quand dans l’escouade, au moins deux Helldivers ont un canon quasar.

Bonus : en ce qui concerne les modules de vaisseaux, au tout début, privilégiez les canons supplémentaires et les 3 options du hangar. Les rechargements des avions seront plus rapides et vous pourrez transporter 2 bombes 500kg. Et comme chacun sait, dans le jeu vidéo, plus il y a d’explosions plus on s’amuse.

Quelle armure choisir ?

Il existe trois types d’armure. La légère permet d’être plus mobile et offre une protection moindre. La moyenne est équilibrée. Et la lourde offre une meilleure résistance mais les déplacements sont plus lents. L’immense majorité de la communauté utilise l’armure moyenne. A la rigueur, on voit parfois la lourde sur les missions de défense de zone.

Le point faible de cet ennemi est dans son dos. Mais une bombe de 500kg fera aussi l’affaire.

Les armures peuvent également embarquer des passifs : plus de grenades, plus de soin, meilleure précision, meilleure résistance au feu ou à l’électricité… A titre personnel, j’aime avoir davantage de grenades. Et dans certains missions, comme celles face aux Automatons aux munitions incendiaires, je vais privilégier une résistance aux flammes.

Comment libérer une planète ?

Depuis votre Super Destroyer, allez jusqu’à la table de Guerre Galactique. C’est ici que vous verrez toutes les planètes libérées ou encore sous le joug de l’ennemi.

Pour libérer une planète, vous devez faire des missions sur celle-ci et remplir les objectifs, ce qui fera monter la barre de progression. Elle augmente de manière très lente et chaque planète a en plus une jauge de résistance. Par exemple, si 1000 Helldivers ne cessent de se battre et gagnent 1% par heure mais que cette cette planète a une résistance de 1,5%, alors chaque victoire sera vaine.

Pour gagner, il faut que la communauté entière se coordonne et suivent les objectifs établis par l’Etat Major. Et même dans ces conditions, la libération d’une planète peut prendre plusieurs heures voire jours. Quand la communauté est divisée, c’est un enfer. Quand 30 000 joueurs se mettent d’accord, tout va très vite.

Dans quelques cas, l’Etat Major demandera de défendre une planète attaquée par l’ennemi. Le plus intéressant est alors de regarder d’où provient cette attaque, et de se rendre sur la planète en question. Les Helldivers peuvent alors faire deux pierres d’un coup.

La présence de la Station Spatiale Démocratique (SSD) aide à progresser plus rapidement. Elle va offrir des avantages sur le terrain —bombardements etc.— et affaiblir la résistance de la planète ennemie. Pour que la SSD fonctionne parfaitement, chaque Helldivers doit faire des dons d’échantillons —voire plus bas. Il faut également voter pour désigner sur quelle planète doit s’attarder la SSD. Ca s’appelle la démocratie et parfois, dans Helldivers 2, ça rate complètement.

Chaque planète est différente. Il existe plusieurs biomes (jungle, marécage, désertique…). On recense parfois des villes ou des méga cités. Et plusieurs malus peuvent s’appliquer. Certaines planètes sont ainsi soumises à des séismes, des tornades de feu, des perturbations empêchant d’appeler des stratagèmes, ou offrent une visibilité moindre.

Note : chaque map est générée de manière aléatoire. Parfois, on retrouve de grands lacs. Un Helldivers ne sait pas nager. Avec tout l’équipement qu’il a sur le dos, il coule.

Comment agir sur le terrain ?

Une fois en mission, vous êtes en danger et devez vous dépêcher. Le temps tourne, et à la fin du compte à rebours, vous n’aurez plus accès à vos stratagèmes dont celui qui permet d’appeler des renforts —ressusciter vos camarades. Il faut agir vite, de manière logique et disciplinée.

Le but de Helldivers 2 n’est pas de tuer tout le monde. C’est impossible car les ennemis respawnent à l’infini. L’objectif est de remplir chaque mission. Pour ça, consultez voter mini-map pour comprendre où se rendre. Des objectifs secondaires sont également à trouver ici et là et offrent des gains d’XP en plus de différents collectibles.

Essayez de prévoir à l’avance votre trajet afin d’éviter de retourner plusieurs fois sur vos pas. La gestion du temps et du nombre de renforts est primordial. S’ils atteignent 0, vos chances de survie sont extrêmement faibles.

Il faut sans cesse être dans l’action, aller de l’avant, et rester ensemble —au moins deux. Si on s’isole, on est une proie facile face à des ennemis qui attaquent en nombre et de tous les côtés. Face à un objectif, nettoyez la zone à l’aide d’un bombardement, placer une tourelle en renfort, remplissez chaque critère, et fuyez une fois que tout est validé.

Les renforts ont tendance à débarquer en nombre quand vous devez accomplir un objectif qui prend un peu de temps.

Il faut alors connaître ses ennemis —certains attaques à distance, d’autres sont blindés— et son équipement. Par exemple, mieux vaut s’équiper de son arme secondaire que recharger son arme principale… Enfin, n’hésitez pas à sans cesse demander des sacs de ravitaillement, les soins et grenades étant rares sur le terrain.

Une fois que l’objectif principal est accompli, vous pouvez demander à vous extraire et à partir. L’interêt est alors d’obtenir un meilleur multiplicateur d’XP et de pouvoir ramener les différents collectibles. Quand le vaisseau est appelé, il faut qu’au moins une personne reste à proximité, sinon le pilote annulera la requête. Une fois qu’il a atterri, vous n’êtes pas obligés de monter immédiatement à l’intérieur. Vous pouvez attendre vos petits camarades, terminer des objectifs à proximité… En revanche, si quelqu’un entre dans le vaisseau, un compte à rebours de 20s s’enclenche. Mieux vaut le faire quand tout le monde est présent à proximité. Car il n’y a rien de plus frustrant que de quitter la planète sans la personne partie récupérer tous les collectibles…

Quelles sont les différents types de monnaies et de collectibles ?

Quand vous jouerez et terminerez une mission, vous remarquerez que vous remporterez tout un tas de point. Et parfois, on a tendance à tout confondre.

Les échantillons se trouvent sur chaque map. Si vous parvenez à vous extraire avec, tous seront ensuite distribués à l’ensemble de l’escouade.

Les échantillons servent à améliorer le Super Destroyer —et donc les différentes stratagèmes— et la Station Spatiale Démocratique. Les communs se trouvent en quantité sur chaque map, à tous niveaux de difficulté. Les rares (le picto orange) apparaissent à la difficulté 4 ; les très rares (picto rose) ne sont présents qu’à partir de la difficulté 6 dite extrême.

Les points d’XP servent à monter en grade, donner accès à de nouvelles armes, et débloquer des accessoires pour celles-ci.

Les échantillons se trouvent souvent dans les camps ennemis où rodent de grosses bestioles.

Les médailles s’obtiennent en terminant des missions et en remplissant les objectifs de l’état major. Elles sont limitées à 250 et servent à débloquer armes, skins et stratagèmes dans les Obligations de Guerre.

Enfin, les super-crédits (SC) sont la monnaie virtuelle permettant d’acheter des Obligations de Guerre. Vous pouvez passer par la boutique en ligne — une obligation de guerre coûte 1000 SC soit 10€ — ou bien croiser les doigts pour trouver des super-crédits sur le terrain. On peut fréquemment dénicher 10 SC par-ci par-là. Et au bout de quelques dizaines d’heures, cela nous paye une obligation de guerre.

Quelle est la meilleure obligation de guerre à débloquer au début ?

Souvent, ce qu’il ressort au niveau de la communauté, c’est que l’Obligation de Guerre Democratic Detonation est indispensable. Elle vous donne accès à la grenade thermite qui perce les blindages, au lance-grenades comme arme secondaire, et au Volcan, un fusil véritablement explosif.

Comme chaque Obligation de Guerre, Democratic Detonation est payant. Il coûte 10€/1000SC, et offre en plus différents skins, emotes, et 300SC.

Il existe plus d’une dizaine d’Obligations de Guerre au total, et on en voit une nouvelle tous les 2 mois environ. Tout dépend des attentes de chacun et de son style de jeu. La bonne nouvelle, comme dit plus haut, est qu’on peut récupérer les armes et gadgets de ses camarades tombés au combat. On peut donc facilement tout tester pour acheter plus tard.

Et n’oublions pas qu’une Obligation de Guerre XXL est disponible gratuitement dès qu’on lance le jeu. Elle est excellente et se conclut en plus avec le Calcineur, un arme rapide, puissante, avec une pénétration d’armure moyenne.

En d’autres termes, Helldivers 2 n’est pas un Pay To Win. Une partie de son contenu est bloquée derrière des Obligations payante. Mais le contenu de base est largement suffisant pour s’en sortir, même au niveau de difficulté 10. De plus, au fil des missions, vous trouverez des crédits SC et pourrez acheter gratuitement des Obligations de Guerre. Mais il est évident que pour les plus impatients, votre carte bleue vous fera gagner du temps.

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Test Sword Of The Sea : la suite cachée de Journey ?

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Sword Of The Sea est le troisième jeu de Giant Squid après Abzû (2016) et The Pathless (2020). Ces trois titres ont des similarités, mais si on devait comparer Sword Of The Sea à une autre production, ce serait Journey. Rien d’étonnant quand on sait que le fondateur du studio n’est autre que l’ancien directeur artistique du jeu de 2012.

Sword Of The Sea n’est pas Journey 2. Et pourtant, les deux titres partagent beaucoup. Sword Of The Sea est un jeu d’aventure dans lequel on ne marche pas, on ne court pas ; on glisse. Le jeu est beau, relaxant, envoutant. Les dunes de sable sont notre environnement, le soleil ardent est omniprésent. On découvre au fur et à mesure de l’aventure, en lisant des stèles, qui on est, et dans quel monde on évolue. C’est cryptique et onirique.

Les commandes sont simples : un bouton pour sauter, un autre en guise d’action. Comme Journey, ça ne plaira pas à tout le monde. Le rythme est lent, rien n’est explicite, et la durée de vie peu élevée —3h pour le boucler, un peu plus pour tout découvrir. Ce n’est pas non plus un jeu avec une grande intensité. On est pas mal dans la contemplation. En revanche, par rapport à un Journey, il y a une volonté de proposer un gameplay plus élaboré.

Sword Of The Sea veut aller au-delà de Journey

Dans Sword Of The Sea, vous êtes ce petit bonhomme qui surfe sur une épée. En activant des mécanismes, vous débloquerez notamment l’apparition de cours d’eau sur le sable. Les poissons et mammifères marins nagent au dessus, les algues poussent partout. Cela débloque des chemins nouveaux, qui permettent de progresser et d’accomplir sa destinée que l’on comprend au fur et à mesure.

En apparence, on est proche d’un Journey où on glissait sur le sable. Dans les faits, Sword Of The Sea est plus profond. Ou plutôt, il est davantage gamifié et perd donc en simplicité. Libre à vous de voir si cela est une bonne ou mauvaise chose.

L’aspect plateforme est ainsi plus développé. Il y a du saut, du double saut, et même une troisième variante par moment. La notion de vitesse est également importante alors que l’on passe son temps à surfer. Il faut prendre de l’élan, prendre des tremplins… Il y a même des défis —très simples— avec des figures à réaliser en temps limité. On dénote également pas mal de collectibles cachés ici et là.

Sword Of The Sea se veut aussi varié au niveau de ses environnements. On évolue dans différents mondes enchanteurs, souvent séparés par des temps de chargement un poil longuets. On côtoie alors des créatures majestueuses et on peut les chevaucher. C’est parfois maladroit, mais le charme opère. Et il y a même dans quelques rares cas de l’action.

Sword Of The Sea n’est pas Journey 2. Une suite directe n’aurait de toute manière aucun intérêt, la surprise étant déjà passée. Sword Of The Sea est davantage une suite spirituelle, intégrant des éléments d’Abzû et de Tony Hawk. Il y a un côté déjà vu, c’est certain, mais ça n’en reste pas moins une oeuvre unique alliant grâce et fluidité.

Sword Of The Sea est développé et édité par Giant Squid. Jeu disponible sur PC et PlayStation 5. Ce test de Sword Of The Sea a été fait sur une PS5 basique. Jeu inclus dans l’abonnement PS Plus Extra ; il coûte sinon 25€. Jeu disponible. PEGI 7.

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Bioshock 4 : Rod Fergusson à nouveau appelé en renfort pour finir le jeu

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Après avoir quitté la direction de la franchise Diablo, Rod Fergusson est de retour aux commandes de Bioshock.

Parfois, la vie n’est qu’un éternel cycle. Rod Fergusson est de retour chez 2K Games pour sauver Bioshock 4. Au début des années 2010, il avait déjà été recruté par l’éditeur afin de sortir Bioshock Infinite. Et entre temps, il était parti chez The Coalition pour superviser Gears Of War, lui qui était déjà l’ancien producteur des premiers épisodes au sein d’Epic Games.

Rod Fergusson doit sauver Bioshock, comme autrefois

Il y a quelques jours, Rod Fergusson annonçait son départ de Blizzard où il dirigeait la franchise Diablo depuis 2020. Le CV du bonhomme parle pour lui : Epic Games, 2K Games, The Coalition et Blizzard. Rod Fergusson est l’un des producteurs les plus respectés du milieu. Il a notamment la réputation d’être un closer, quelqu’un qui sait terminer et sortir un jeu. Beaucoup de titres ont un développement à rallonge car les hauts gradés ne savent pas prendre de décisions. Rod Fergusson a alors pour boulot de raisonner ses collègues afin que le développement puisse enfin se boucler.

A l’époque, c’est exactement la raison pour laquelle il avait été embauché au sein de 2K Games / Irrational Games. Le développement de Bioshock Infinite n’en finissait plus ; il fallait mettre de l’ordre dans les équipes afin de sortir le jeu, ce qu’il a fait.

Il faut se rappeler dans quel état était Bioshock autrefois. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo par Xavier, tout a démarré en 2006. 2K Games rachète Irrationnal Games qui, un an plus tard, sort Bioshock. Le jeu est un carton et obtient notamment un metascore de 96/100. Le développement fut toutefois compliqué, avec une grosse phase de crunch —certains bossaient même le week-end.

Bioshock 2 est confié à un autre studio tandis que Ken Levine, Directeur Créatif du premier jeu, veut faire autre chose. Il planche sur XCOM, puis vers 2009/2010, il décide de retourner sur Bioshock avec Infinite. Le jeu va alors connaître un développement tumultueux, avec de nombreux reboots, du contenu sans cesse remanié ou supprimé, et un mode multi annulé.

En 2012, près de 200 développeurs planchent sur le jeu, des studios annexes prêtent main forte, et pourtant, Bioshock Infinite n’est toujours pas jouable. Rod Fergusson est alors engagé afin de revoir la production du jeu et d’épauler Ken Levine.

Bioshock Infinite sort finalement en 2013. Rod Fergusson décide ensuite de s’en aller et Ken Levine choisit de fermer Irrationnal Games, préférant travailler au sein d’une petite structure. Depuis 12 ans, Bioshock n’a pas toujours pas connu de suite et Ken Levine n’a sorti aucun jeu.

La nouvelle mission de Rod Fergusson avec Bioshock 4

Il y a quelques jours, on apprenait que Bioshock 4 filait un mauvais coton. Pour faire simple, la directrice du studio Cloud Chamber et son directeur créatif ont été évincés. En cause, un développement à rallonge pour une qualité qui laisse à désirer, notamment au niveau de la narration, dixit Bloomberg. Le média américain laissait entendre que Bioshock 4 était en développement depuis près de 10 ans, avait été remanié plusieurs fois, et avait même changé de studio.

Pour enrayer cette mauvaise spirale, 2K Games a pris la décision de réembaucher Rod Fergusson. Il ne vient pas en tant que producteur mais directeur de studio. Sa mission sera simple : remettre les choses en ordre pour que Bioshock 4 puisse enfin sortir. Et on suppose, superviser le développement de suites.

Hélas, cela a également entrainé une vague de licenciements au sein de Cloud Chamber. On ignore toutefois le nombre de personnes touchées. Cela laisse toutefois entendre que Bioshock 4 n’est vraiment pas prêt de sortir.

BREAKING: BioShock 4 developer Cloud Chamber is laying off an unspecified number of staff.Also, former Diablo boss Rod Fergusson is taking over as Cloud Chamber's new studio head. More than a decade ago, he joined the troubled BioShock Infinite and helped salvage that game's production.

Jason Schreier (@jasonschreier.bsky.social) 2025-08-19T15:18:54.833Z
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