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PlayStation VR: 5 ans après, quel bilan pour ce casque de réalité virtuelle?

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Il est temps pour nous de procéder au bilan du quinquennat du PlayStation VR.

Un bilan chiffré, ou presque

Les derniers chiffres fournis par Sony font état de 5 millions de PSVR au 31 décembre 2019. Cela signifie donc un taux d’attachement de 4,72% —on compte 116 millions de PS4.

En 2018, Sony était revenu sur les performances de son casque. Le Japonais disait alors être déçu : ce marché de la réalité virtuelle ne croissait pas assez vite.

Il est difficile de comparer les résultats du PSVR à la concurrence. Personne n’accepte de donner de chiffres officiels. En toute logique, le PlayStation VR est le casque le plus vendu du marché. Cela est notamment lié au fait qu’il est unique ; les autres ont souvent eu plusieurs déclinaisons.

L’Oculus Quest 2 semble toutefois en bonne position pour le détrôner. Le casque autonome de Facebook, sorti en 2019, connait de très bons résultats. Selon les données de RoadToVR, il se vendrait même 3 fois plus rapidement que le PSVR. D’ici quelques mois, l’Oculus Quest 2 devrait donc devenir le casque VR le plus vendu du milieu.

Des débuts compliqués

Le PlayStation VR est sorti le 13 octobre 2016. Il avait été révélé à la GDC 2015 sous le nom de Project Morpheus. Chez Sony, on aime bien Matrix puisque la PS4 Pro avait pour code Neo.

Ce casque de réalité virtuelle était en vente au prix de 399€. Cela peut paraître élevé mais à l’époque, l’Oculus Rift et le HTC Vive coutaient deux fois plus.

Pour fonctionner, le PSVR a bien sûr besoin d’une PS4. Il faut aussi rajouter pour certains titres une paire de PSMove, ce qui rajoute grosso-modo 100€ à la facture.

Le PSVR est livré avec un petit boitier relié au total à 6 câbles différents. Cela donne une idée du côté contraignant de la chose.

Voici le contenu du PlayStation VR : un casque et de longs câbles.

Au passage, rappelons que le PlayStation VR est compatible avec la PlayStation 5. Il suffit pour cela de commander gratuitement un adaptateur USB auprès de Sony. Ensuite, tout se fait naturellement et quelques titres héritent en plus de meilleurs graphismes.

5 ans et 500 jeux

Parmi les jeux de lancement, on retrouvait Batman, Driveclub, PlayStation VR Worlds, Rez Infinite, Until Dawn Rush Of Blood… Bien souvent, il s’agissait d’expériences assez courtes. Elles permettaient toutefois d’entrevoir le potentiel de cette technologie, tout en proposant des mini-jeux rigolos. Headmaster n’est pas un GOTY mais reste un titre plaisant, par exemple.

Avec le temps, de gros jeux ont débarqué. On pense à The Elder Scrolls : Skyrim ou, bien sûr, Resident Evil VII. Car c’est bien dans le noir que le PSVR brille.

Les jeux en réalité virtuelle demandent pas mal de ressources pour fonctionner ; ils sont donc souvent moches.

Ils sont gourmands, et cela impacte énormément la distance d’affichage. Alors, quand un jeu comme RE7 propose des petits couloirs et des passages sombres, c’est parfait.

D’autant plus que le PSVR permet une immersion comme jamais. On redécouvre alors le jeu vidéo ; ce sont de nouvelles sensations qui s’offrent à nous. Un titre comme RE7 est fabuleux en VR ; sur un téléviseur classique, il est juste très bon.

La réalité virtuelle permet de bouleverser toutes les expériences : course, réflexion, tir etc. C’est bien souvent extraordinaire, mais il faut faire une croix sur des graphismes de qualité.

Astro Bot VR est l’un des meilleurs jeux de cette génération, tout simplement.

De son côté, Sony a dégainé pas mal d’exclusivités. Il y a eu du bon (Blood & Truth), du moins bon (Iron Man VR), du très bon (WipEout) et de l’exceptionnel (Astro Bot : Rescue Mission).

Chez les indés, on recense Job Simulator ou les indispensables Beat Saber et Superhot VR.

Au final, en 5 ans, le PSVR a accueilli plus de 500 jeux. Beaucoup continuent de débarquer mais il y a désormais moins d’engouement. Pourquoi ? Les raisons sont sans doute multiples. L’effet de surprise est ainsi passé et ce casque accuse un certain âge.

La réalité virtuelle aura droit à une seconde chance

Le PlayStation VR est ce que l’on peut appeler un succès commercial modeste. Ce n’est ni un échec, ni une réussite.

La bonne nouvelle est que Sony n’entend pas baisser les bras. Il veut être là quand ce marché s’ouvrira (enfin) au grand public… si cela arrive un jour.

Peu de temps après avoir lancé la PS5, le Japonais a ainsi confirmé un successeur. Celui-ci n’a pas de nom mais on connait toutefois quelques détails.

Il ne sera relié qu’à un seul câble en USB-C et héritera de manettes nouvelles générations. Celles-ci permettront de capter les moindres gestes —mêmes ceux des doigts—, auront deux joysticks, et les mêmes fonctionnalités que la DualSense.

Voici le design des futures manettes du PSVR 2.

On a hâte de découvrir ce deuxième acte. La Réalité Virtuelle est une merveilleuse curiosité. Elle rappelle cette époque où la 3D venait d’apparaître. Il était alors nécessaire de tout inventer.

Là, c’est pareil. La VR redistribue les cartes ; toutes les règles sont alors différentes. Il est alors intéressant de voir comment les studios s’adaptent. Il y a qu’à voir les systèmes de couverture dans les jeux de tir. Pour certain, c’est automatique. D’autres demandent véritablement de se lever ou de se baisser. Quant au récent Fracked, il permet de prendre appui un peu partout avec la main opposée.

La réalité virtuelle n’en est qu’à ses débuts. C’est pour cela qu’elle émerveille ; tout est alors nouveau. Et c’est aussi pour cette raison qu’elle ne parvient pas à percer. Il est encore trop tôt mais comme ses concurrents, Sony y croit.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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