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Sur cette génération, c’est Epic Games qui a fait Top 1
																								
												
												
											On continue de passer en revue la génération passée. Après deux déceptions (Watch Dogs, Metal Gear Solid V), place à un énorme succès, celui d’Epic Games.
La dernière fin de saison de Fortnite a attiré plus de 15 millions de joueurs. C’est un sacré coup dur pour ceux qui prévoyaient la mort du jeu ces derniers mois.
Fortnite a fait Top 1, et c’est une évidence
En 2019, Fortnite a généré moins d’argent qu’en 2018: 1,8 milliard contre 2,4 milliards de dollars auparavant. Ça vous montre tout de suite le niveau de la bête : même quand Fortnite se plante, il rapporte énormément à Epic Games.
Il faut dire que Fortnite, c’est plus de 300 millions de joueurs à travers le monde. Il est né à l’époque où le Battle Royale commençait à décoller. DayZ a créé un genre —et a depuis disparu—, PUBG l’a popularisé, et Fortnite l’a transformé en phénomène.

Epic Games a su agir vite et de manière intelligente. C’était un Free-To-Play à la fois disponible sur PC, PS4 et Xbox One, là où PUBG était uniquement sur ordinateur, contre 30€. Avec son design cartoon, Fortnite jouait aussi la carte grand public quand le jeu coréen penchait du côté de la simulation militaire.
Fortnite a aussi rajouté une composante construction, lui conférant une plus grande profondeur de jeu. C’est aussi une mécanique qui peut faire fuir les nouveaux venus. Quand quelqu’un reproduit le Château de Versailles parce qu’il a entendu un coup de feu, et que le combat s’éternise, ce n’est pas toujours très rigolo.
Le défi des Free-To-Play, c’est de conserver son public. Fortnite l’a bien compris et a alors multiplié les mises à jour afin de renouveler sans cesse le plaisir. Petit bémol toutefois avec un chapitre 2 qui, à son lancement, proposait une map affreusement vide, une interface envahissante et des graphismes revus à la baisse.
Fortnite est malgré tout parvenu à rester en haut du podium. Beaucoup y jouent, mais surtout, beaucoup en parlent. Avec ses danses repompées à droite à gauche, il a réussi à faire parler de lui dans les journaux TV et à envahir les cours d’école. Même Blink 182 (ou ce qu’il en reste) a fait un clip avec uniquement des danses Fortnite.

Avec le temps, le jeu d’Epic Games s’est mué en réseau social. Les gens lancent une partie pour faire Top 1, certes, mais aussi pour discuter avec leurs amis. Ou regarder un film. Ou vivre un concert. Fortnite est plus qu’un jeu vidéo.
C’est également une cash-machine incroyable pour Epic Games, notamment grâce aux costumes qu’il vend. Au début, il créait sa propre légende avec des skins originaux. Maintenant, il fait des alliances avec Disney, Star Wars et Marvel. Et à vrai dire, on ne sait pas à qui cela profite le plus.
Epic Games, c’est aussi…
Fortnite a été annoncé la première fois lors des Game Awards 2011. Il s’agissait alors du mode Save The World qui était un Tower Defense en équipe avec une notion de survie et de ressources à accumuler. Minecraft était passé par là et il fallait bien s’adapter. Ce n’est qu’à l’été 2017 que Fortnite a fait sa transition vers le Battle Royale. Save The World n’a pas été abandonné mais mis de côté, disons.
On ne prendra pas trop de risque en disant que Fortnite est la poule aux oeufs d’or d’Epic Games. Mais on ne peut pas résumer la société américaine à ce jeu; elle gère extrêmement bien ses affaires. Epic, c’est aussi un moteur, l’Unreal Engine 4, surpuissant et bien plus intéressant que l’UE3 au rendu souvent baveux. Il s’impose même au cinéma ou dans les séries TV. The Mandalorian soigne ainsi chacun de ses effets grâce à cette technologie.

Epic Games a aussi monté sa propre boutique en ligne où il se montre plutôt généreux. Aux joueurs, il leur offre des titres chaque semaine, voire chaque jour quand c’est Noël. Aux développeurs, il leur propose un meilleur partage des revenus : 88% des recettes quand les autres plateformes, en général, leur laissent 70. Et quand il lui reste du temps libre, Epic Games porte plainte contre Google et Apple. Chacun ses loisirs.
Avec tout le cash accumulé, Epic Games a aussi fait ses emplettes. Il rachète sans cesse des sociétés pour améliorer l’Unreal Engine. Il s’est également offert Psyonix. Ce studio, lui aussi américain, est l’auteur d’un autre jeu phénomène. Il aurait presque mérité son propre article, mais c’était plus simple de tout mélanger. C’était en 2015, c’était génial, c’était Rocket League.

On est déjà revenu sur l’histoire de ce merveilleux jeu. Il a désormais 5 ans, est passé en Free-To-Play, et n’a pas pris une ride. Sa formule n’a pas bougé depuis le premier jour car il n’en a pas besoin. Ça reste ce jeu au gameplay d’une grande précision, à la prise en main facile, mais dotée d’une immense profondeur… C’est spectaculaire, frustrant, drôle, addictif… Depuis, l’engouement s’est tassé, on en parle moins, mais tout à l’heure, il y avait quand même 500 000 personnes connectées.
A titre personnel, Rocket League, c’est beaucoup de jolis souvenirs. C’est un jeu, grâce à sa formule, qui a tout pour traverser les époques. Fortnite, ce sera un peu plus compliqué. Il lui faudra sans doute évoluer. Mais après, tout, c’est ce qu’il n’arrête pas de faire, non?
																	
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
