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PS5: Quelles exclus à son lancement et pour plus tard?

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Sony présentera officiellement la PlayStation 5 et une partie de ses jeux le jeudi 4 juin à 22h00. Pour la next-gen, Sony n’adopte pas la même stratégie que Microsoft. Le constructeur japonais compte miser des exclusivités uniquement disponibles sur PS5 afin d’exploiter au mieux des caractéristiques de cette nouvelle machine. Maintenant la question que l’on se pose tous est: quelles exclusivités pour la PS5? Comme on est vraiment trop sympa’, on a décidé de sortir notre boule de cristal pour y répondre.

Spider-Man 2, God Of War 2, Horizon 2…

Sur PS4, Sony a renouvelé son catalogue d’exclusivités. Le Japonais ne voit pas ces jeux comme des one-shot mais comme des franchises. Il y aura donc des suites, si ce n’est plus comme des séries TV ou des films.

On va faire simple: Marvel’s Spider-Man, Horizon Zero Dawn, Days Gone et God Of War auront une suite sur PlayStation 5. Il y a deux raisons à cela: ce sont des titres qui se sont très bien vendus et qui se terminent sur des cliffhangers.

Concevoir un jeu vidéo prend toutefois beaucoup de temps. Il faut même compter entre 3 et 5 ans, voire plus. Cela dit, c’est créer une nouvelle licence qui prend du temps. Il y a tout à faire, et il faut vérifier que chacune des mécaniques fonctionne bien. Produire une suite est, en théorie, plus simple.

Spider-Man PS4 a souvent été utilisé par Sony pour montrer l’intérêt du SSD de la PS5.

Horizon Zero Dawn est sorti le 1er mars 2017. God Of War date d’avril 2018. Marvel’s Spider-Man a tissé sa toile en septembre 2018. Et Days Gone a débarqué en avril 2019. Ça donne forcément quelques indices pour la suite. Il est difficile d’imaginer un lancement de la PS5 avec God Of War: Ragnarok, par exemple. En revanche, il est fort probable que Horizon 2 arrive assez rapidement.

Il ne serait pas non plus étonnant que Spider-Man 2 sorte pour Noël 2021. Aux Etats-Unis, le premier épisode a fait un véritable carton. Sortir cette suite pour le premier vrai Noël de la PlayStation 5 permettrait sans doute de s’assurer de solides ventes. Puis en 2022, il y aurait peut-être God Of War 2 avec notamment un duel entre Kratos et Thor. Un an plus tard, Deacon St. John viendrait enfourcher sa moto pour une suite de Days Gone. Et en 2024, ce serait Ghost Of Tsushima 2. Sur le papier, ça semble possible mais une nouvelle fois, ce ne sont que des suppositions et ça paraît même trop logique, trop simple.

Le cas Guerrilla Games

Horizon Zero Dawn a dépassé les 10 millions de ventes depuis son lancement en février 2017. Pour une nouvelle franchise, c’est un immense performance. Derrière ce projet, on retrouve Guerrilla Games. Le studio amstellodamois était alors abonné aux Killzone, des FPS très linéaires au succès commercial plus modeste.

Avec Horizon, Guerrilla a passé un cap. Le studio européen a créé un jeu avec une identité forte dans un genre très apprécié; ce n’est pas pour rien si Microsoft compte produire un Fable 4. Guerrilla est aussi le créateur du Decima, ce moteur qu’il a ensuite prêté à Hideo Kojima pour Death Stranding. Quand on voit le rendu de ce dernier par une équipe peu habituée à travailler dessus, on n’ose imaginer le rendu de Horizon 2 sur PS5.

Horizon Zero Dawn date de 2017. Depuis, le Decima Engine a notamment été utilisé par Death Stranding.

C’est néanmoins sur PC que l’on s’apprête à revoir le Decima. Il y a tout d’abord le portage de Death Stranding (édité par 505 Games) et celui de Horizon Zero Dawn, pour cet été. Non, Sony ne compte pas basculer toutes ses exclusivités sur PC. Il souhaite toutefois leur offrir une seconde vie, et les faire connaître le plus possible, alors qu’une suite est en préparation. Les dernières rumeurs évoquent un Horizon 2 avec des ambitions colossales, et sans doute le budget qui va avec. Il semble acquis que l’on verra Horizon 2 au cours d’un des événements dédiés à la PlayStation 5.

Difficile de dire si cette suite sera prête pour le lancement de cette console next-gen. Horizon 2 n’aura alors que 3 ans et demi de développement; le DLC The Frozen Wilds (sept. 2017) ne compte pas car il a été conçu par une petite équipe. A l’image d’un inFamous Second Son, ce pourrait être un jeu disponible au cours de la fenêtre de lancement de la PS5, fin mars par exemple. Les mêmes rumeurs au sujet d’Horizon évoquent néanmoins l’existence possible d’un jeu de taille modeste, mettant en avant le coop. Cet avant goût pourrait alors servir à faire patienter avant l’arrivée d’Horizon 2, finalement bien plus tard.

Face à de telles ambitions, Guerrilla Games a largement gonflé ses effectifs, passant de 250 à 450 développeurs. Horizon 2 demande de grandes ressources, mais une seconde équipe a également été formée. A la tête de celle-ci, on retrouve Simon Larouche. Le multi de Killzone 2? C’est lui. Rainbow Six Siege? C’est également lui.

De nouvelles licences en préparation?

On ignore encore sur quoi bosse l’équipe de Simon Larouche depuis deux ans et demi. Avec un tel CV, on devrait se diriger vers un FPS multijoueur. Ou bien est-ce ce fameux jeu Horizon coopératif? Si c’est bien un FPS multi, Guerrilla aurait alors la possibilité de créer une nouvelle licence (IP), ou bien d’en utiliser une appartenant à Sony. Il y a Killzone, forcément, mais aussi SOCOM qui pourrait s’offrir un reboot.

Vers un The Last Of Us 3 ou une nouvelle licence?

En matière de nouvelle IP, le candidat le plus sérieux est Naughty Dog. Maintenant que le développement de The Last Of Us: Part II touche à sa fin, le studio californien doit travailler sur son mode multijoueur. Mais ensuite, que fera-t-il? Une nouvelle suite à TLOU? Un Uncharted 5? On serait tenté de dire qu’une nouvelle licence est en gestation.

Précisons au passage que chez Naugnty Dog, tout laisse à pense qu’il n’y a qu’une équipe. Une fois Uncharted The Lost Legacy (2017) fini, tout le staff est parti sur The Last Of Us: Part II. On parle là du duo de Game Director Anthony Newman et Kurt Margeneau. Quant à Shaun Escayg, le directeur créatif de The Lost Legacy, il a été recruté par les Avengers.

Les deux autres candidats à la création de nouvelles licences sont MediaMolecule et Japan Studio. Le premier cité vient de sortir Dreams. Il va le soutenir, mais une autre production est sans doute en chantier. Quant au studio nippon, il héberge plusieurs équipes avec lesquelles il a sorti les jeux Knack 1 & 2, Gravity Rush et Astro Brot.

Silent Hill fera-t-il son retour sur PlayStation 5?

Il se dit qu’un reboot de Silent Hill —par l’équipe de Gravity Rush— serait actuellement en développement. Konami a démenti mais les rumeurs sont tenaces. Et quand on sait que c’est le père du premier Silent Hill qui superviserait le jeu, on a envie d’y croire.

Enfin, chez Santa Monica, la suite de God Of War est en développement, mais peut-être qu’une nouvelle licence est également en préparation. Cory Barlog (GOW 2, reboot de GOW) a ainsi déclaré qu’il aimerait concevoir quelque chose de nouveau à l’avenir.

Insomniac, le dernier studio racheté par Sony

Lorsque Sony a racheté Insomniac Games en août 2019, il a mis les mains sur un talent, un savoir faire. C’est un studio qui a toujours travaillé sur de grandes licences, sans pour autant les posséder: Spider-Man, Ratchet & Clank, Spyro, Resistance… Il semble acquis qu’Insomniac planche sur une suite de Marvel’s Spider-Man.

Ce studio a toutefois souvent mené plusieurs projets en même temps. Le premier Spider-Man est sorti en septembre 2018, après quatre année de développement. Le remake du premier Ratchet & Clank (2016) a donc été conçu en parallèle, au même titre que plusieurs jeux VR.

On aimerait beaucoup que Ratchet & Clank accompagne le lancement de la PS5.

Sur le papier, Ratchet & Clank pourrait être un excellent jeu de lancement de la PS5. Après tout, le dernier épisode (2016) était magnifique, et a conquis la presse et les joueurs. C’est même l’épisode qui s’est le plus vite vendu. N’oublions pas non plus que Ratchet & Clank est une franchise tout public, qui plait aux plus jeunes comme aux plus adultes. Et c’est autrement plus intéressant que Knack.

Quand on compare les crédits de Ratchet & Clank et ceux de Marvel’s Spider-Man, on note toutefois beaucoup de noms en commun à des postes clés. Mais bon, quand on sait que Ratchet & Clank a été fait en moins d’un an, on se dit que c’est possible. Mais une nouvelle fois, c’est une supposition et une non une affirmation.

La PlayStation 5 sera compatible avec le PSVR

Sony a écoulé 5 millions de casques de réalité virtuelle. Le PSVR n’est pas un gros succès pour Sony, mais ce n’est pas non plus un échec. A l’avenir, il devrait continuer à le soutenir, voire même à lui offrir une révision. Différents brevets ont été déposés, mais il difficile de croire qu’on verra rapidement ce PSVR 2.

En attendant, on sait que ce casque sera compatible avec la PS5. Malgré les limitations techniques du PSVR —résolution de l’écran, repérage dans l’espace—, on peut s’attendre à des titres très immersifs grâce au gain de puissance de la PlayStation 5.

D’ici quelques jours Resident Evil 8 pourrait être officialisé pour une sortie début 2021. Ce serait un jeu multiplateforme et même à cheval sur deux générations de consoles, et compatible PSVR.

Mais pour plus tard, trois studios Sony sont capables de sortir de gros jeux en réalité virtuelle. Il y a Japan Studio, via la Team Asobi, les créateurs de l’excellent Astro Bot. On compte ensuite sur Insomniac qui a livré plusieurs exclusivités de qualité pour Oculus. Et enfin, London Studio. Ce dernier, outre SingStar PS4, a conçu PlayStation VR Worlds et le très bon Blood & Truth. Là encore, on s’attend à une suite.

Historiquement, Japan et London Studio ont souvent été mandatés par Sony pour mettre en avant les nouveautés technologiques des consoles PlayStation et de ses accessoires. Outre les jeux VR, il y a aussi eu Playroom, par exemple. On se demande donc si l’un de ces studios ne prépare pas une application liée à la DualSense. A l’aide de son retour haptique ou de ses gâchettes bénéficiant de différents degrés de résistance, on peut facilement imaginer des mini-jeux. Et après tout, c’est ce qu’a fait Nintendo avec 1, 2, Switch.

Des exclusivités PS5 de la part de studios tiers

Il y a les studios First Party qui appartiennent à un constructeur. Les Second Party sont quant à eux indépendants mais bossent essentiellement avec le même constructeur. Quant aux Third Party, ils ne produisent que des jeux multi-plateforme. A moins que quelqu’un ne signe un gros chèque pour une exclusivité.

Les futures exclu’ de la PS5 ne viendront pas uniquement de ses studios internes. Sony va s’associer avec d’autres équipes. Sur PS4, LittleBigPlanet 3 a été fait par Sumo Digital, et Death Stranding par Kojima Productions. Sony peut aussi acheter des exclusivités auprès de petits studios indépendants. On attend toujours d’en savoir plus sur WiLD (par Michel Ancel) tandis que récemment, Illfonic a sorti Predator: Hunting Grounds.

On ne sait pas si Sony va retravailler avec Hideo Kojima. Etrangement muet ces derniers jours sur Twitter, ce dernier déclare que Death Stranding s’est suffisamment bien vendu pour générer des profits. En revanche, un projet sur lequel il travaillait a été annulé.

On attend également d’en savoir davantage sur Bluepoint. Cette équipe travaille actuellement sur un remake pour la PlayStation 5. Pour rappel, Bluepoint est notamment l’auteur de l’excellent remake de Shadow Of The Colossus, ou des remasters de la trilogie Uncharted. Les rumeurs disent que le studio Texan travaille sur Demon’s Souls, dont la licence appartient à Sony. C’est un jeu hardcore, celui qui est à l’origine de la mode des Souls-Like. La PS4 avait Bloodborne, alors peut-être que la PS5 héritera à nouveau de Demon’s Souls.

Le jeu de Bluepoint semble très important pour Sony. Lorsque la compagnie japonaise a ouvert ses portes à Wired pour officialiser la PS5, c’est uniquement ce studio qui a pu s’exprimer. On ne serait donc pas surpris de voir ce futur jeu au cours de cet été, et même une sortie au lancement de la machine.

Supermassive Games (Until Dawn, Man Of Medan) a également confirmé travailler sur des jeux exclusifs aux consoles PlayStation. Housemarque a de son côté annoncé plancher sur une nouvelle licence dans le cadre d’un titre AAA. On ne sait pas qui a signé ce projet mais ce studio finlandais a souvent été proche de Sony (Dead Nation, Super Stardust, Resogun, Alienation, Matterfall, Nex Machina). Dans le même genre, Ready At Dawn (The Order 1886, Lone Echo) et Arrowhead (Gauntlet, Helldivers) ont des liens forts avec Sony et bossent chacun sur un gros projet.

Un studio secret à San Diego sur un jeu d’action-aventure?

Il y a trois studios dont nous n’avons pas parlé. Le premier est San Diego. Depuis des années, il est assigné à la série des MLB: The Show, un jeu de baseball très populaire aux Etats-Unis. Parfois, cette équipe tente de nouvelles choses, mais ça reste des one-shots (ModNations Racers, Kill Strain…). Elle devrait être assez occupée à l’avenir puisque, à la suite d’un accord avec la ligue de baseball, MLB: The Show va devenir multiplateforme.

Deuxième studio: Polyphony Digital. Cela fait deux ans et demi que Gran Turismo Sport est sorti et qu’il enrichi son contenu à coup de mises à jour. On se dit que c’est sur PS5 que l’on verra enfin Gran Turismo 7. Celui-ci est sans doute en développement depuis pas mal de temps maintenant et on ne serait pas étonné s’il devait rapidement sortir du garage. Bien sûr, une présence sous une forme ou autre au lancement de la PS5 est possible. Et ça nous donnerait alors un sacré duel avec Forza MotorSport 8.

Enfin, c’est un secret de polichinelle: Sony a bâti il y a deux ans un nouveau studio dans la région de San Diego. Cette structure travaille en collaboration avec une équipe appartenant à Sony. Dans les offres d’emploi, on apprend qu’il est important d’être familiarisé avec les jeux d’action-aventure à la troisième personne. Ces quelques mots font forcément penser à Uncharted, mais là encore, rien n’est sûr.

Il y a beaucoup de fois le mot rumeur ou un usage immodéré du conditionnel dans ces lignes. Il n’y a rien d’officiel, et encore moins les dates données au début. Prenez simplement cet article comme un gros récapitulatif des forces de Sony en matière d’exclusivités. Il est évident que les gros jeux PS4 auront des suites. Et il y aura des surprises. La deuxième équipe au sein de Guerrilla est avérée, par exemple. Et Sony n’est pas très performant sur le segment des FPS/TPS multijoueur. Mais les plans peuvent changer.

A l’époque, après God Of War 3, Sony Santa Monica a longtemps travaillé sur une nouvelle licence sur PS4. Celle-ci a été annulée, ce qui a entrainé une vague de licenciements. Créer un jeu vidéo est très compliqué, très difficile. Certains jeux prennent du retard, d’autres sortent dans les temps. C’est pour cette raison qu’il est difficile de prévoir le futur calendrier des sorties de jeux PS5. Mais quand on fait le bilan, on note que pas mal d’équipes bossent sur cette console next-gen depuis un bon petit moment. Et c’est sans doute ça le plus important.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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