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2013 – 2020: 7 ans d’exclusivités PS4 qui ont fait la différence

Avec la PlayStation 4, Sony aura revu sa stratégie en ce qui concerne ses exclusivités: moins de suites, plus de (très) grosses productions. Ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité. En faisant confiance à ses studios internes et en nouant de précieux accords avec quelques-uns des meilleurs développeurs, Sony a permis à sa PS4 de dominer cette génération.
La Xbox One et la PlayStation 4 sont sorties presque en même temps en novembre 2013. Sony a vendu 110 millions de PS4. Microsoft refuse de communiquer le moindre chiffre. Il préfère généralement parler du nombre d’utilisateurs actifs, ce qui peut se comprendre. Généralement, on estime que le ratio PS4 / Xbox One serait de 2 pour 1. Cela nous donnerait environ 60 millions de Xbox One à travers le monde.
Cela ne fait aucun doute, la PS4 a remporté cette génération. C’est d’autant plus fort que la PS3 et la Xbox 360 ont plus ou moins fait jeu égal. Alors qu’est-ce qui a fait la différence? Il y a plusieurs facteurs. Certains diront l’interface. D’autres évoqueront leur entourage. Pour jouer avec ses amis, on prend la même console qu’eux. La notion de puissance est également importante. En terme de résolution, la PS4 a souvent fait mieux que la Xbox One. On peut également évoquer le prix de lancement. La PS4 était moins chère de 100€ car la Xbox One était vendue avec Kinect. Enfin, il y a les exclusivités, ces jeux uniquement disponibles sur PlayStation 4. Il y a eu des ratés. Des bizarreries. Des titres excellents. D’autres un peu moins. Et des chefs d’oeuvre.
Le but de cet article n’est pas de faire un listing de toutes les jeux exclusifs à la PS4. C’est un bilan.
PS4: un lancement plutôt calme…
29 novembre 2013. Une semaine après la Xbox One, la PlayStation 4 sort en Europe. Pour accompagner cette nouvelle console, Sony lance Knack et Killzone Shadow Fall. Ce dernier avait notamment fait forte impression en février de la même année. Visuellement, il apportait cet effet wow, ces graphismes tape à l’oeil que tout le monde recherche lors de l’achat d’une console next-gen. Quant à ses mécaniques de jeu, elles étaient très classiques.

Knack est quant à lui une nouvelle licence. Son but est de plaire à un public plus familial, malgré une difficulté mal dosée. C’est un titre vraiment très moyen. Et pourtant, parmi toutes les franchises lancées sur cette génération par Sony, c’est la seule à avoir eu une suite. Il paraît d’ailleurs que Knack 2 est très sympa’.
Avec sa casquette d’éditeur, Sony publiait aussi Resogun. Ce shoot ’em up aux jolis effets est l’oeuvre d’Housemarque, un studio indé et allié de longue date. Sony a entièrement financé ce projet et l’a offert aux abonnés PlayStation Plus dès sa sortie.
… à l’image de sa première année
Les jeux de lancement sont importants. Mais ceux de la fenêtre de lancement, aussi. Ce sont eux qui montrent qu’il ne faudra pas attendre trop longtemps avant la nouvelle salve de jeux. Du côté de chez Sony, c’est inFamous Second Son qui servait à relancer la machine. Comme Killzone, ce n’était pas la licence la plus populaire sur PS3. Mais ce jeu de super-héros a quand même fait le trajet jusqu’à la PS4. Son gameplay est un peu moins riche qu’autrefois mais sa technique est parfaite là où les premiers épisodes sur PS3 étaient moches.

En juin, lors de l’E3, Sony dévoilait un catalogue d’exclusivités plutôt varié. Pour le grand public, de nouveaux épisodes de Ratchet & Clank et LittleBigPlanet étaient officialisés. No Man’s Sky confirmait un futur atterrissage sur PS4, avec dans ses valises, des promesses incapables à tenir. Uncharted 4 s’offrait un teaser en 1080p à 60FPS (!). Et deux nouvelles licences faisaient le show: Bloodborne et The Order 1886.
À Noël, heureusement qu’il y avait Destiny. La seule grosse exclusivité de Sony était Driveclub, sorti avec un an de retard et dans un très sale état. Avec le FPS de Bungie, le constructeur japonais a obtenu un partenariat marketing et du contenu exclusif. C’était déjà le cas au printemps 2014 avec Watch Dogs. Lorsque Sony ne peut soutenir sa console avec ses propres jeux, il essaye de s’approprier des productions en provenance d’éditeurs tiers. Et ça fonctionne tellement bien qu’aujourd’hui, c’est encore le cas.
De nouvelles licences promises à un bel avenir
Sur PS3, Sony s’est éparpillé et a sorti énormément de jeux, quitte à multiplier les suites: Killzone, Resistance, inFamous, MotorStorm, Warhawk / Starhawk, Uncharted… Même Eyepet a connu plusieurs épisodes.
Avec la PS4, Sony a privilégié la qualité à la quantité. Il en a aussi profité pour renouveler son catalogue d’exclusivités. La plupart de ses studios en interne ont ainsi eu l’occasion de se réinventer. Guerrilla est passé de Killzone à Horizon Zero Dawn. C’est un peu le grand écart: d’un côté, un FPS futuriste linéaire, de l’autre, un jeu de rôle en monde ouvert avec des dino-robots. Ça a pris du temps —environ 6 ans de développement— mais ça valait le coup.
Sucker Punch a fait un bond dans le passé avec Ghost Of Tsushima qui vient prendre la relève d’inFamous. Bend Studio a quant à lui eu le droit de migrer sur PS4, après 15 ans sur PSP et PSVita. Sony leur a donné leur chance et ils ont su la saisir même si Days Gone est très classique.
Le constructeur japonais a aussi fait confiance à des studios tiers. Ready At Dawn a conçu The Order 1886, un jeu d’action impressionnant mais court. FromSoftware a développé Bloodborne, l’un des meilleurs Souls-Like. Pour sa première aventure en indépendant, Kojima a sorti le surprenant Death Stranding. Supermassive a quant à lui créé Until Dawn, un jeu d’horreur à l’origine prévu pour la PS3.
Sony a aussi confié le destin de Spider-Man à Insomniac Games, avant de racheter le studio dans la foulée. Aux Etats-Unis, il s’agit de l’exclusivité PS4 la plus vendue. Et c’est bien ce super-héros, avec Miles Morales sous le masque, qui sera aux commandes du lancement de la PS5. En mettant la main sur l’homme-araignée, Sony a réalisé un coup de maître.
On citera également Driveclub, par les créateurs de MotorStorm, Astro Bot, qui semble avoir un bel avenir, ou Dreams. On se rappelle qu’on avait vu le jeu de MediaMolecule lors de la présentation de la PS4 en 2013. Après plusieurs reboots, il est finalement arrivé en fin de vie de cette console. Quand on le voit en action, on s’émerveille devant les possibilités offertes mais son intérêt ludique interroge.
La qualité des ces exclusivités a souvent été inégales, et certaines ne deviendront sans doute jamais des franchises. On pense notamment aux licences créées par des studios partenaires. Car en ce qui concerne ses propres équipes, Sony a pu préparer l’avenir et créer de nouveaux piliers. Sur PS5, on a vraiment hâte de revoir Spider-Man, Days Gone, Horizon et Ghost Of Tsushima.
Des suites majeures
Un changement de génération n’implique pas de faire table rase du passé. Quelques exclu’ PS3 ont ainsi connu une suite sur PS4. Il y en a eu peu, mais elles étaient très importantes. Et c’est surtout Naughty Dog qui s’y est collé.
Grâce à sa trilogie Uncharted sur PS3, Naughty Dog est devenu le studio maître de Sony Interactive Entertainment. Tout le monde se demandait ce que pourrait vivre Nathan Drake avec la puissance de la PS4. Ça donne Uncharted 4, un titre époustouflant, qui vient clore (?) la saga. C’est aussi un épisode assez différent des précédents dans lequel on ressent l’influence de The Last Of Us. Son rythme est ainsi plus lent mais ses scènes d’action restent spectaculaires. Et visuellement, en 2015, il n’y avait pas mieux.
Naughty Dog a aussi offert une fin à l’épopée de Joel et Ellie. Comme le premier opus, The Last Of Us: Part II arrive en fin de génération. Et c’est ce qu’il se fait de mieux. C’est un chef d’oeuvre, tout simplement.

The Last Of Us est une série très importante. Beaucoup de productions se sont ensuite inspirés de ce jeu de 2013. Il y a Uncharted 4, qu’on a déjà évoqué, mais aussi God Of War. Sur PS4, Kratos a été obligé de se réinventer. Ce reboot mise sur la relation entre le Dieu grec et Atreus, son fils. La caméra est proche, elle se place derrière l’épaule du divin chauve. Les combats, à la hache, gagnent en violence, en intensité. Le résultat surprend: God Of War est le nouveau départ dont avait besoin la série. Et c’est le titre qui a sauvé Santa Monica. Après l’annulation d’une nouvelle licence sur PS4, le studio était au bord du gouffre.
Sony s’est aussi rapproché d’autres équipes. Il se dit que Capcom recherchait un financement supplémentaire pour boucler le développement de Street Fighter V. Sony a sorti le chéquier et a sécurisé les droits de ce jeu de combat. De même, il s’est assuré que Persona 5 (puis P5:Deluxe) ne sorte pas sur d’autres machines. On le comprend: c’est l’un des meilleurs J-RPG de sa génération.
Le constructeur japonais n’a pas toujours eu le nez creux. Il s’est ainsi associé au développement de Shenmue 3. Et que reste-t-il? Tout le monde l’a oublié.
Plusieurs échecs
On a souvent l’impression qu’une exclusivité ne peut pas échouer. Il est vrai que ces jeux ont toujours une aura particulière. Mais l’échec existe bien. Et parfois, il est violent.
Driveclub en est le parfait exemple. Il est arrivé avec un an de retard. Ses serveurs ont été en panne pendant plusieurs semaines lors de sa sortie. Et des fonctionnalités importantes comme la météo dynamique furent disponibles plus tard, via des patchs. Au final, Evolution a fermé ses portes peu de temps après avoir sorti une déclinaison VR de son jeu. Driveclub est un excellent jeu de course mais son lancement chaotique aura eu raison de son studio.
The Order: 1886 se terme quant à lui par un cliffhanger. Il ne devrait pourtant connaitre aucune suite. Le jeu a été très mal reçu à sa sortie à cause d’une durée de vie rachitique. C’est un bon jeu d’action à la réalisation incroyable, mais il est vrai qu’il ne dure qu’une poignée d’heures. Ready At Dawn a été obligé de revoir ses plans, sans doute à cause de l’annulation d’une suite. Le studio californien doit son salut à la réalité virtuelle et Oculus, qui l’a d’ailleurs racheté par la suite.

Souvent, on peut lire que les exclusivités PS4 se ressemblent toutes. Ce sont des titres à la troisième personne, avec un fort accent sur la narration, et se déroulant en pleine nature. Ce n’est pas faux. Il faut dire que Sony n’est que peu performant dans le domaine des jeux multi. Il a essayé. Et il a eu des problèmes. Des titres comme Drawn To Death, Kill Strain et The Tomorrow Children reposaient sur de bonnes idées mais leurs serveurs ont fermé quelques semaines après leur sortie, faute de joueurs.
On serait d’ailleurs bien curieux de connaître les chiffres de Predator: Hunting Grounds, et son multi asymétrique. Dans le même genre, on peut se poser des questions sur le succès commercial de Death Stranding qui a rapidement disparu des charts. Gravity Rush 2 n’a pas non plus fait grand bruit; forcément, en ne corrigeant pas les défauts du premier, c’était compliqué.
The Last Guardian a également été discret. C’est pourtant un jeu épatant, malgré une créature affreusement indomptable. Le jeu est semble-t-il tombé dans l’oubli et son créateur, Fumito Ueda, est parti chez Epic Games.
Enfin, évoquons Housemarque. Avec Sony, ça a toujours été une histoire d’amour. Le studio finlandais reste néanmoins indépendant. Il est spécialisé dans les shoot ’em up, les bullet hell. Problème: ce sont des titres qui ne se vendent pas. Matterfall est passé inaperçu, Alienation un peu moins. Housemarque doit se renouveler et a désormais un nouveau projet. Ça s’appelle Returnal, et ça sera sur PS5, toujours avec l’argent de Sony.
Des exclus temporaires qui comptent
Quand on pense à une exclusivité, on imagine un jeu qui ne sortira jamais sur une autre console. C’est en théorie ce qui se passe lorsque le constructeur finance partiellement ou totalement le développement. Parfois, il donne simplement une petite enveloppe pour sécuriser le jeu sur plusieurs mois. Et dans certains cas, il se peut que l’éditeur décide volontairement de zapper une machine. Prenons le cas de Bandai Namco. Cette société sort beaucoup de jeux à destination du marché japonais. La Xbox étant à la peine sur ce territoire, ces titres deviennent de facto des exclusivités PS4; cela dit, la Switch les accueille aussi maintenant.
C’est ce qui s’est passé avec Nier Automata. Il devait uniquement sortir sur PC, puis Square Enix a demandé de rajouter la PS4 dans la balance. Lorsque le jeu est paru et qu’il a reçu un immense succès critique et commercial, un portage Xbox a été validé.
On sait très bien que Sony paye parfois pour des exclusivités temporaires. Final Fantasy VII Remake ne sortira pas avant 2021 sur PC et Xbox One. On ne sait pas à combien chiffre cet accord, mais avec plus de 5 millions de jeux écoulés, FFVIIR a rapporté un joli pactole aux deux compagnies japonaises.

Les jeux indés sont aussi touchés par ce phénomène. Lorsque des titres comme Broforce, Firewatch, Hellblade, Rocket League, Towerfall Ascension, Fall Guys, No Man’s Sky ou The Witness sortent d’abord sur PS4, ça finit par peser lourdement dans la balance.
Et à ces jolies petites listes, on peut rajouter du contenu exclusif sur des gros jeux. On l’a dit, Watch Dogs et Destiny ont eu des missions bonus sur les consoles PlayStation. Parfois, c’est une simple beta qui arrive en avance. Ou bien un mode en réalité virtuelle. La véritable expérience Resident Evil VII se vit en VR, et c’est uniquement sur PS4. Et prochainement, les Avengers recruteront Spider-Man, mais seulement sur les consoles PlayStation.
Une volonté de se diversifier
Outre des jeux AAA voire AAAA, Sony a également financé des projets plus modestes. On note une volonté d’essayer de nouvelles choses. Avec notamment pas mal de remakes ou de remasters. Shadow Of The Beast est passé totalement inaperçu. MediEvil aurait sans doute mérité mieux. LocoRoco, Parappa The Rapper et Patapon ont fait le strict minimum. On saluera plutôt le remake de Shadow Of The Colossus. Un travail somptueux orchestré avec talent par Bluepoint Games… une équipe indépendante qui gère maintenant le remake de Demon’s Souls sur PS5.
Sony a aussi voulu toucher un public plus large. C’est une habitude chez le constructeur qui lançait dans le passé l’EyeToy, les jeux Buzz ou Singstar. Sur PS4, il a dévoilé la gamme PlayLink. Ce sont des jeux PS4 auxquels on joue grâce à son téléphone. Il y a eu dans le tas du quiz (Knowledge is Power), du film interactif (Hidden Agenda), des expériences sociales (Qui Es-tu?) ou des jeux de société (Uno). Difficile de dire si cette gamme a été un succès ou non, Sony n’ayant jamais communiqué à ce sujet.

Enfin, comment ne pas évoquer la Réalité Virtuelle? Sony a été le seul constructeur a véritablement se lancer dans ce business. Le PlayStation VR est un succès modeste avec plus de 5 millions de casques écoulés. A titre de comparaison, Kinect, sur Xbox 360, c’est plus de 20 millions d’unités.
Le PSVR a dû faire face à de terribles défis. Pour comprendre la Réalité Virtuelle, il faut forcément l’essayer. Or, entre le casque, les PSMove et la caméra, cela demande un sacré investissement. Le catalogue de jeux VR n’est pas non plus très fourni. Visuellement, ce sont souvent des titres plutôt moches. Et pourtant… Des productions comme Beat Saber, Superhot VR, Astro Bot, Resident Evil VII et Blood & Truth proposent une expérience unique sur cette génération.
Ce que ça nous dit sur la PlayStation 5
En cette fin d’année, Sony lancera la PlayStation 5. Elle viendra prendre la succession de la PS4. Cette dernière aura encore des jeux, et de jolies aventures à proposer. Mais en matière d’exclusivités, c’est la PS5 qui recevra toutes les attentions de la firme nippone.
On ne change pas une équipe qui gagne. Avec la PlayStation 5, Sony semble décidé à user de la même stratégie. C’est en tout cas ce qu’indiquait son premier show. Il y avait exactement tout ce que l’on a pu évoquer plus haut: des indés en exclusivités temporaires (Bugsnax); des titres issus de ses propres studios (Horizon, Spider-Man…); des collaborations avec de prestigieuses équipes (Arkane – Deathloop); un remake (Demon’s Souls); une nouvelle licence par Housemarque (Returnal)…
Pour les débuts de la PS5, Sony s’appuiera surtout sur ses précieux alliés. Ses plus gros studios attendront un peu avant d’offrir des suites aux licences apparues sur PS4. On notera aussi que le Japonais veut retenter sa chance dans le domaine des jeux multijoueur. Destruction AllStars (trailer) a une carte à jouer. Son mélange d’action au sol et de course avec des véhicules semble aussi séduisant que casse-gueule sur le papier. Enfin, notons surtout que Gran Turismo 7 a été officialisé. Oui, cela n’étonnera personne que cette série arrive sur PS5. Mais sur PS4, Gran Turismo n’a pas eu droit à un épisode numéroté. C’était une première pour une console PlayStation. Preuve finalement qu’au cours de ces sept ans, Sony en a presque gardé un peu sous le pied…

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
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Officiel : Electronic Arts racheté pour plus de 50 milliards de dollars !

Le géant américain Electronic Arts a confirmé son rachat par plusieurs fonds d’investissement.
MAJ lundi 29 septembre : c’est désormais officiel. Ci-dessous, l’article original. On a simplement modifié le titre de l’article et quatrième paragraphe. Bonne lecture !
Electronic Arts est à ce jour une entreprise cotée en bourse, au NASDAQ. Sa capitalisation avoisine les 50 milliards de dollars. Et c’est justement cette somme que pourraient débourser plusieurs fonds afin de s’offrir l’éditeur de Battlefield, EA FC, Madden, Apex ou encore Les Sims.
Qui rachèterait vraiment Electronic Arts ? Et dans quel but ?
Souvent, quand on parle de rachat dans le jeu vidéo, les ogres se nomment Microsoft, Sony ou bien une entreprise de la tech’ comme Amazon. Selon les informations du Wall Street Journal et du Financial Times, les futurs acheteurs d’Electronic Arts sont tout autre. Il s’agirait de plusieurs fonds d’investissement dont Silver Lake —spécialisé dans les investissements technologiques, le PIF —le fond d’investissement public saoudien, et Affinity Partner —le fond de Jared Kushner, gendre de Donald Trump.
Cette transaction à près de 50 milliards de dollars pourrait être officialisée en début de semaine prochaine.
Le FT rapporte qu’il s’agit là d’un pari sur l’avenir. Un avenir notamment dominé par l’intelligence artificielle qui pourrait réduire les coûts de développement. Le New York Times précise que le but serait également de transformer en profondeur Electronic Arts en misant sur les Free-To-Play et les jeux mobiles. En d’autres termes, chasser un plus large public et se rémunérer à travers les microtransactions.
Il est difficile d’opérer ce genre de pivot en étant une entreprise publique —la fameuse pression des marchés. En redevenant une société privée, Electronic Arts pourrait plus librement opérer une tel changement de stratégie, sans avoir à publier des bilans financiers chaque trimestre, explique le média new-yorkais.
Le rachat d’Electronic Arts est-il une surprise ?
Ces derniers temps, les fusions et acquisitions se multiplient. On a notamment vu Microsoft racheter les éditeurs Bethesda puis Activision pour près de 90 milliards de dollars. Sony a quant à lui fait l’acquisition de plusieurs studios de développement dont Bungie pour une poignée de milliards. Dans le milieu du cinéma, Skydance s’est offert Paramount et lorgnerait désormais sur Warner Bros.
Le rachat d’Electronic Arts n’est donc pas une si grande surprise. D’autant plus qu’en 2022, des bruits de couloir disaient que l’Américain cherchait activement un acheteur. Des discussions avec Disney, Apple, Amazon et NBC Universal auraient même eu lieu, mais aucune n’aurait abouti.
Qu’est-ce que cela devrait changer ?
Pour les joueurs, le rachat d’Electronic Arts ne devrait rien changer à court et même moyen terme. EA FC, Battlefield, Apex et consorts resteront jouables sur le plus grand nombre de consoles possibles. La question se pose uniquement lorsque c’est un constructeur qui s’offre un éditeur ; on peut alors imaginer un système d’exclusivité se mettre en place.
Du côté de la direction d’Electronic Arts, on suppose que des changements auront lieu, avec quelques gros chèques pour ceux invités à partir.
Le cas Electronic Arts est intéressant. C’est un puissant éditeur, à la tête de licences très populaires. Il apparaît toutefois fragile. Il a multiplié les licenciements ces derniers temps. Certaines franchises comme Battlefield ont perdu de leur superbe ; Apex devrait connaître une refonte pour regagner en popularité ; EA FC 25 a vu une baisse de ses revenus ; et plusieurs jeux ont été annulés, dont Black Panther.
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State Of Play (24 sept. 2025) : toutes les annonces et tous les trailers dont Wolverine et Saros !

Le dernier State Of Play a notamment été marqué par le premier trailer de Wolverine et du gameplay pour Saros.
Quelques heures avant le début du Tokyo Game Show, Sony a pris la parole pour montrer essentiellement des jeux occidentaux. Comme d’habitude, ce sont les productions internes qui ont raflé la mise (Saros, Wolverine) tandis que d’autres acteurs ont tenté de se faire une place de choix. A noter également un petit point hardware avec de nouveaux accessoires, et un la très belle sélection de jeux PlayStation Plus pour octobre 2025.
Le grand résumé des tous les jeux annoncés au State Of Play du 24 septembre 2025
Saros s’offre une date et du gameplay
Saros est présenté comme une nouvelle licence mais entre nous, on a envie de l’appeler Returnal 2. Ce n’est pas une critique mais un compliment. Returnal est une merveille de gameplay, et Saros en est très proche. Que ce soit au niveau de la gestion des armes, des déplacements ou des aspects rogue-like, les deux titres sont très proches.
Mené par l’acteur Rahul Kohli, Saros sortira le 20 mars 2026.
Flight Simulator reprend son envol
En rumeur depuis un bon petit moment, Microsoft Flight Simulator 2024 a été confirmé sur PS5 pour le 8 décembre 2025. Le jeu sera également compatible avec le PS VR2 à travers une mise à jour gratuite quelque part en 2026.
Battlefield 6 la joue solo
Si la star de Battlefield 6 sera son mode multi, on ne dira jamais non à un bon mode solo. On ignore s’il sera si bien que ça mais cette bande-annonce confirme qu’il sera explosif.
Halloween vise la rentrée 2026
Le jeu Halloween de Illfonic (Predator, Vendredi 13) s’annonce longtemps à l’avance. Ce jeu d’action multijoueur sortira le 8 septembre 2026 —soit 50 jours avant Halloween.
Nioh 3 sortira en début d’année, forcément
Comme ses prédécesseur, Nioh 3 sortira en début d’année — ce sera plus précisément le 6 février 2026. Une nouvelle bande-annonce a été déployée à cette occasion.
Crimson Desert révèle enfin sa date de sortie
Après des années de retard, Crimson Desert prend enfin date : ce sera pour le 19 mars 2026. Cette nouvelle bande-annonce est toujours aussi alléchante pour ce RPG en monde ouvert qui mélange les influences.
Wolverine tranche dans le tas
Insomniac a dévoilé sa vision de Wolverine, un jeu d’action-aventure spectaculaire rappelant God Of War pour son combat violent au corps à corps, et Spider-Man pour sa mise en scène spectaculaire. Sortie prévue en fin d’année 2026.
Mais aussi… :
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- Chronoscript est un nouveau jeu mélangeant action et plateforme en 2D et une direction artistique très chargée. Peut-être même un peu trop.
- A traver sa gamme Pulse, Sony va proposer des enceinte sans fil sur PC, PS5 et PS Portal
- Les jeux PS Plus d’octobre : Alan Wake 2, Cocoon et Goat Simulator 3. Pour les abonnés Extra / Premium, The Last Of Us 2, dans sa version simple ou remasterisé, fera aussi une apparition.
- Gran Turismo 7 fêtera les 100 millions de ventes pour la franchise avec une grosse mise à jour en décembre qui fera passer le jeu en SPEC III.
- A l’occasion des 20 ans de God Of War, une manette rappelant l’épopée grecque sera prochainement mise en vente.
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